Au moment des commémorations en hommage aux victimes de l’attaque du Hamas le 7 octobre, Emmanuel Macron a braqué le Premier ministre Israélien, Benyamin Netanyahou, en appelant à stopper les livraisons d’armes utilisées par Israël à Gaza. Un appel dont la temporalité a crispé la majorité relative Ensemble/LR mais qui est plutôt accueilli favorablement par les parlementaires de gauche
Gaza (29)
Guerre au Proche-Orient : un an après le 7 octobre, le conflit en dix dates clés
Il y a un an, le 7 octobre 2023, le massacre perpétré par le Hamas en Israël entrainait une guerre qui dure désormais depuis un an. Des frappes meurtrières dans la bande de Gaza à l’extension du conflit au Liban, chronologie d’un an de guerre au Proche-Orient.
Interrogé sur Public Sénat après les questions d’actualité au gouvernement du Sénat, ce mercredi, sur le drapeau palestinien brandi par un député LFI, à l’Assemblée nationale, le président du groupe RDPI du Sénat, François Patriat, a dénoncé cet acte.
Interrogé lors des questions au gouvernement par Guillaume Gontard, patron des écologistes au Sénat, sur la reconnaissance par la France d’un Etat palestinien, le Premier ministre ne s’y est pas montré opposé, expliquant néanmoins que celle-ci devait être « utile au processus ».
Peu avant les questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le président du groupe écologiste du Sénat, Guillaume Gontard a pressé Emmanuel Macron à reconnaitre l’Etat palestinien alors que l’armée israélienne continue de bombarder Rafah touchant des camps de déplacés palestiniens.
Invité de la matinale de Public Sénat, le coordinateur de la France Insoumise est largement revenu sur les accusations qui touchent son parti. La cheffe de file des députés insoumis, Mathilde Panot doit être auditionnée, demain, pour apologie du terrorisme tandis que Jean-Luc Mélenchon est visé par une plainte du gouvernement pour injures publiques.
La mobilisation de plusieurs dizaines d’étudiants en soutien aux Palestiniens se poursuit à Sciences Po. Après avoir été délogés par les forces de l’ordre dans la nuit de mercredi à jeudi, les étudiants occupaient toujours les lieux ce vendredi. Une action en miroir de celles qui ont lieu sur les campus américains. La droite sénatoriale dénonce l’importation « du wokisme » d’outre Atlantique.
L’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre a eu immédiatement un retentissement mondial. 6 mois plus tard, quelles sont les répercussions géopolitiques de ce conflit ? Les Etats-Unis, traditionnels alliés d’Israël, sont-ils en train de lâcher l’Etat hébreu ? Réponses avec David Khalfa, Co-directeur de l’Observatoire de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la Fondation Jean-Jaurès.
Presque six mois après les attaques du 7 octobre par le Hamas, l’armée israélienne a ciblé, ce 1er avril, plusieurs membres de l’état-major iranien lors d’une frappe sur le consulat iranien en Syrie. Une frappe qui fait craindre une intensification du conflit alors que l’Iran a promis une réplique. Une autre frappe israélienne, “involontaire” selon le premier ministre israélien, a tué 7 employés d’une ONG basée aux Etats-Unis. Assez pour remettre en cause le soutien occidental ? Éléments de réponse avec Antoine Basbous, politiste et directeur de l’Observatoire des Pays Arabes.
Malgré l’optimisme de la communauté internationale suite à l’adoption d’une première résolution des Nations unies pour un cessez-le-feu, aucun accord n’est en vue entre le Hamas et Israël.
Gaza : « Ce qu'il se joue, c’est un drame humanitaire », reconnaît Gabriel Attal
Interrogé par le président du groupe écologiste, Guillaume Gontard, aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, sur la situation humanitaire à Gaza, Gabriel Attal a assuré que la France « n’était pas spectatrice ».
Guerre en Ukraine, situation à Gaza : ce qu’il faut retenir de l’interview d’Emmanuel Macron
C’était une interview très attendue, quelques jours après les propos polémiques d’Emmanuel Macron, qui avait affirmé « ne rien exclure » quant à l’envoi de troupes sur le sol ukrainien. Interrogé par Anne-Sophie Lapix et Gilles Bouleau, le président de la République a reconnu une situation « difficile » et appelé à nouveau ses homologues européens à « ne pas être lâches », affirmant que « « nous serons prêts à prendre les décisions qui s’imposent pour que la Russie ne gagne jamais ».