Tickets-restaurant, retraites, RSA, Airbnb : ce qui va changer au 1er janvier 2025
La nouvelle année approche à grand pas et avec elle, l’entrée en vigueur de plusieurs réformes. A quoi doit-on s’attendre après le réveillon ?
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Guerre à Gaza et au Liban, élection de Donald Trump, chute du régime de Bachar el Assad en Syrie… L’actualité de l’année 2024 a été riche en bouleversements sur le plan international et géopolitique, mais les Français restent avant tout largement marqués par des actualités nationales.
C’est le résultat de la dernière enquête Odoxa-Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale, auprès de 1 005 Français entre le 18 et le 19 décembre dernier. Pour 34 % des Français, l’actualité la plus marquante de l’année est la crise politique consécutive à la dissolution, des élections législatives à la censure du gouvernement Barnier.
Viennent ensuite « la dette record et l’inflation en France », qui a particulièrement retenu l’attention de 32 % des Français. Avec dix points de moins, ce sont les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris qui occupent la troisième place du podium des actualités les plus marquantes.
« S’ils sont un peu chauvins ou hexagono-centrés, les Français n’ont pas été insensibles à ce qu’il se passait, de plus grave, ailleurs dans le monde : la réélection de Trump (4ème avec 20 %) et la guerre menée par Israël (5ème avec 17 %) ont également fortement marqué nos concitoyens », observe Gaël Sliman, président d’Odoxa.
Le sondeur constate par ailleurs un certain écart dans les intérêts des plus jeunes et les plus âgés. Les 18-24 ans ont été plus fortement marqués par les actualités internationales que la moyenne, 29 % citent ainsi l’élection de Donald Trump comme événement le plus important de l’année, 22 % citent la guerre menée à Gaza et au Liban. Au contraire, les plus de 65 ans sont 41 % à identifier la crise politique comme événement le plus marquant, soit près de dix points au-dessus de la moyenne.
Pour les sondés, la personnalité qui a le plus marqué l’actualité est aussi française : Gisèle Pélicot. En refusant le huis clos, la femme de 72 ans a fait du procès de son ex-conjoint et de 50 autres hommes, tous condamnés ce 19 décembre, un évènement historique, interrogeant toute la société française sur la culture du viol.
Pour 38 % des Français, elle occupe ainsi la première place des personnalités qui ont fait l’actualité. Le chiffre est même plus élevé chez les femmes, qui sont 49 % à placer Gisèle Pélicot en première position, contre 30 % chez les hommes. L’affaire des viols de Mazan semble également avoir davantage marqué les plus âgés : 45 % des plus de 65 ans citent Gisèle Pélicot comme personnalité de l’année, soit dix points de plus que les 18-24 ans.
En deuxième position des personnalités les plus marquantes, avec 38 % de citations, on retrouve Donald Trump, réélu président des Etats-Unis le 5 novembre dernier. Alors qu’elle n’est plus citée parmi les actualités marquantes, la guerre en Ukraine semble tout de même toujours retenir l’attention des Français. C’est en effet le président ukrainien Volodymyr Zelensky qui figure en troisième position des personnalités les plus marquantes, avec 28 % des citations, suivi par son homologue russe Vladimir Poutine avec 15 % des citations.
Artisan de la dissolution qui a profondément marqué les Français, Emmanuel Macron n’arrive pourtant qu’en quatrième position de ce sondage, cité par 14 % des Français, ex aequo avec Elon Musk. « C’est un peu comme si les Français ne voyaient pas ou plus en lui un acteur susceptible de pouvoir réellement influer sur cette situation », observe Gaël Sliman.
Méthodologie
Cette enquête a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 1 005 Français, âgés de 18 ans et plus, interrogés par internet les 18 et 19 décembre 2024. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.
Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur. Cette marge d’erreur signifie que le résultat d’un sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95 %, de part et d’autre de la valeur observée. La marge d’erreur dépend de la taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé. Par exemple, dans un échantillon de 1 000 personnes, si le pourcentage observé est de 20 % ou de 80 %, la marge d’erreur est égale à 2,5 points : le pourcentage réel est donc compris dans un intervalle entre 17,5 % et 22,5 %, ou entre 77,5 % et 82,5 %.
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