Défendant le bilan de ces deux dernières années, le chef de l’Etat reconnaît que la composition de l’Assemblée nationale a rendu son « action moins lisible », qui n’a « pas permis de bâtir des coalitions durables ». « L’équation parlementaire devenait difficilement tenable », constate Emmanuel Macron, qui explique avoir « pris acte d’un blocage qui empêchait le gouvernement d’agir », qu’il qualifie de « dangereux pour la France ». Le président de la République en profite pour critiquer « l’attitude des députés LFI qui ont créé un désordre constant dans l’Assemblée nationale ».
« L’équation parlementaire devenait difficilement tenable », constate Emmanuel Macron, qui explique avoir « pris acte d’un blocage qui empêchait le gouvernement d’agir », qu’il qualifie de « dangereux pour la France ».
« Le vote de dimanche soir était clair. Les suffrages exprimés ont placé les forces d’extrême droite à plus de 40% et les extrêmes à plus de 50% », analyse-t-il, qu’il justifie étant donné les « inquiétudes sur la sécurité, l’immigration, le pouvoir d’achat et l’émotion ressentie face aux drames de l’actualité ». Décrivant des sentiments de « colère » et de « ressentiment », il estime nécessaire d’apporter « une réponse démocratique ».
En cela, il juge que « la dissolution permet de clarifier les choses », estimant qu’il s’agit d’un « acte de confiance dans notre peuple, dans le bon sens national ». Parlant d’un « moment historique pour notre pays », cette décision a permis selon lui, la « clarté des choix proposés ». « Les masques tombent et la bataille des valeurs éclate au grand jour », torpille-t-il, tançant d’un côté « ceux qui veulent faire prospérer leur boutique et ceux qui veulent faire prospérer la France ».
L’occasion pour les chefs de l’Etat de s’en prendre aux « alliances contre nature des 2 extrêmes », il s’en prend d’abord à Eric Ciotti, qu’il accuse de « tourner le dos à l’héritage du général de Gaulle, de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy ». Avant de critiquer l’alliance à gauche : « la gauche républicaine vient de s’allier avec l’extrême-gauche qui s’est rendue coupable d’antisémitisme, d’antiparlementarisme et de rupture avec beaucoup de valeurs de la République ».