Il y a un an, le 7 octobre 2023, le massacre perpétré par le Hamas en Israël entrainait une guerre qui dure désormais depuis un an. Des frappes meurtrières dans la bande de Gaza à l’extension du conflit au Liban, chronologie d’un an de guerre au Proche-Orient.
Le gouvernement israélien souhaite organiser une journée de commémoration nationale, un an après les massacres du 7 octobre. Une initiative qui divise, alors qu’une centaine d’otages sont toujours détenus dans la bande de Gaza. Entretien avec Denis Charbit, politiste à l’Open University of Israël.
En ouverture de sa déclaration de politique générale au Sénat, le Premier ministre a condamné « avec la plus grande fermeté les nouvelles attaques de l’Iran contre Israël ». « Pour nous, pour la France, la sécurité d’Israël n’est pas négociable », a-t-il ajouté.
Auditionné au Sénat, l’historien et spécialiste des questions militaires au Proche et au Moyen-Orient analyse les objectifs et les conséquences des frappes conduites par l’Iran en Israël. Alors qu’une riposte était attendue depuis plusieurs mois, « l’Iran revient dans le match » et laisse Israël « face à un dilemme » sur la réponse à adopter, estime-t-il.
L’Iran a lancé le mardi 1er octobre un raid aérien contre Israël, utilisant pour la première fois un nouveau type de missile, hypersonique et balistique, baptisé « Fattah ».
La commission des affaires étrangères du Sénat fait sa rentrée dans un contexte géopolitique encore une fois dramatique. Les affrontements militaires entre Israël et le Hezbollah, mais aussi l’impuissance des diplomaties occidentales à faire retomber la tension, préoccupent les sénateurs.
Sur le plateau de Public Sénat, le politologue associé chez Forward Global et directeur de l’Observatoire des pays arabes a écarté la possibilité d’une invasion terrestre du Liban par Israël, alors que le pays a multiplié les frappes aériennes ces derniers jours.
Alors que la Hongrie occupe la présidence tournante de l’Union européenne depuis 1 er Juillet 2024, le premier ministre hongrois n’a pas encore fait de discours devant le Parlement européen, comme c’est l’usage. Ukraine, état de droit, et immigration Ici l’Europe passe en revue des sujets de discordes entre l’Union et le leader hongrois qui a fait de « Make europe great again » le slogan de sa présidence.
Cette semaine, Caroline de Camaret reçoit Jean-Claude Juncker, l’ancien président de la Commission europénne de 2014 à 2019. Alors que l'Allemagne ferme ses frontières pour six mois, Jean-Claude Juncker réagit sur le plateau d’Ici l’Europe.
Appliqué de manière provisoire depuis 2017, le Ceta est sur la sellette en France, depuis que le Sénat l’a rejeté en mars dernier. Entre temps, les opposants à cet accord commercial de libre-échange entre l’UE et le Canada sont devenus majoritaires à l’Assemblée nationale. Par ailleurs, de nombreux ministres du gouvernement de Michel Barnier y sont également opposés.
Alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah atteint une intensité inédite, le risque d’extension du conflit et de guerre au Liban devient de plus en plus probable. Le Hezbollah, durement touché par Tsahal, pourrait précipiter le Liban dans une nouvelle guerre après celle de 2006.
Suite à une attaque terroriste cet été, et sur fond de montée de l‘extrême droite l’Allemagne a décidé, pour 6 mois, de rétablir des contrôles à ses frontières intérieures. Doit-on y lire un basculement de la politique migratoire en Europe ? On en débat cette semaine dans Ici l’Europe, sur France 24 et Public Sénat.
Beaucoup d’inconnues entourent encore l’explosion simultanée de milliers de bipeurs appartenant au Hezbollah, opération pour le moment non-revendiquée. Mais un faisceau d’indices concordent pour attribuer l’attaque aux services de renseignement israéliens, dans un contexte où les tensions à la frontière entre Israël et le Liban s’intensifient.
Après des semaines de négociations avec les États membres, Ursula von der Leyen a dévoilé ce 17 septembre les noms des personnalités qui l’entoureront lors de son nouveau mandat à la tête de la Commission européenne. Les profils des 27 nouveaux commissaires ont directement été recommandés par les États membres, puis validés par Ursula von der Leyen. Les candidats aux postes devront encore être auditionnés au Parlement européen, qui validera leur nomination par un vote. Comment se compose ce nouveau collège de commissaires ? De quel portefeuille la France hérite-t-elle ? Certaines personnalités risquent-elles d’être retoquées par les eurodéputés ? Décryptage. La parité, enjeu central dans l’attribution des portefeuilles de commissaires Signe des difficultés rencontrées par Ursula von der Leyen pour former cette nouvelle équipe, l’annonce de sa composition a finalement été reportée d’une semaine. Un retard qui n’a rien d’exceptionnel, souligne Francisco Roa Bastos, maître de conférences en sciences politiques à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne : « La composition de la Commission européenne est toujours un exercice compliqué, parce qu’il faut satisfaire plusieurs logiques, de géographie, de parité, en plus des exigences des différents États membres. » Cher à Ursula von der Leyen depuis son premier mandat, c’est notamment le critère de parité qui semble avoir donné du fil à retordre à la présidente de la Commission. « Lorsque j’ai reçu les premières propositions de nomination des États membres, nous avions 22 % de femmes et 78 % d’hommes. Vous imaginez bien que c’était tout à fait inacceptable », a-t-elle déploré à l’occasion d’une conférence de presse. Finalement, le collège proposé comporte 40 % de femmes. Une répartition non-paritaire, compensée toutefois par l’attribution de quatre des six postes clés de vice-présidents de la Commission à des femmes. « Ursula von der Leyen a su faire de cet enjeu de parité un élément de négociation important dans la répartition des portefeuilles entre les différents États membres », observe Francisco Roa Bastos. Sommés de proposer le nom d’une femme pour le poste, les pays qui ont joué le jeu – notamment la Bulgarie, la Slovénie et la Roumanie – se voient en effet attribuer « des portefeuilles importants », estime-t-il. Les socialistes obtiennent un poste clé, un proche de Meloni nommé vice-président Par ordre d’importance, après Ursula von der Leyen, c’est d’ailleurs l’Espagnole Teresa Ribera qui hérite du poste le plus influent. La socialiste, ministre de la Transition écologique dans le gouvernement de Pedro Sanchez, est nommée vice-présidente de la Commission et prend en charge le portefeuille de la concurrence. Un rôle central. « Elle guidera les travaux pour que l’Union européenne reste sur les rails du Pacte vert, de la décarbonation et de la réindustrialisation », a détaillé Ursula von der Leyen. Pourquoi la présidente de la Commission européenne, membre de la droite européenne du PPE, a-t-elle attribué ce poste de premier plan à une socialiste ? « Elle a été fine stratège », estime Francisco Roa Bastos : « Avec la nomination de Teresa Ribera, il va être plus difficile pour les eurodéputés socio-démocrates de contester la composition globale du collège de commissaires, au risque de voir ce poste leur échapper ». Deuxième force politique du Parlement derrière le PPE, le groupe S&D aura en effet un rôle central à jouer dans la validation par un vote de ce nouveau collège de commissaires. Le profil de Teresa Ribera pourrait ainsi calmer les critiques venues de la gauche quant à la nomination d’un autre vice-président : Raffaele Fitto. Le choix de l’Italien, ministre des Affaires européennes au sein du gouvernement de Giorgia Meloni, est en effet vivement contesté par les eurodéputés de gauche, opposés à la nomination d’une personnalité d’extrême droite à la Commission. « La France sort affaiblie de cette séquence » Enfin, côté français, le bilan de ces nominations semble contrasté. Après la démission fracassante du commissaire européen Thierry Breton, victime de ses relations exécrables avec Ursula von der Leyen, Emmanuel Macron a finalement proposé la candidature de Stéphane Séjourné. Le ministre démissionnaire des Affaires étrangères obtient une place de choix dans ce nouveau collège : un poste de vice-président, chose que Thierry Breton n’avait pas obtenue, ainsi qu’un portefeuille dédié à la « prospérité » et à la « stratégie industrielle ». « Grâce à sa position de vice-président, Stéphane Séjourné aura une position importante et transversale au sein de la Commission, que n’avait pas Thierry Breton. Mais son portefeuille n’inclut que la politique industrielle, on peut regretter qu’il n’intègre pas des éléments de politique commerciale, notamment la concurrence », analyse Elvire Fabry, chercheuse senior à l’institut Jacques Delors. Pour Francisco Roa Bastos, la nomination de Stéphane Séjourné peut même être vue comme une « rétrogradation » par rapport au poste occupé par Thierry Breton. Sans pouvoir s’occuper des politiques centrales de concurrence, attribuées à Teresa Ribera, l’influence de Stéphane Séjourné pourrait selon lui être « limitée », comparée à celle que pouvait avoir Thierry Breton. « C’est assez clair pour tous les observateurs, la France sort affaiblie de cette séquence », tranche Francisco Roa Bastos. Pour être confirmé à son poste, le nouveau commissaire français devra dans tous les cas se soumettre au vote des eurodéputés. Un soutien qui ne semble pas acquis dans le camp des eurodéputés français. « Stéphane Séjourné hérite d’un portefeuille clé, avec possiblement plusieurs commissaires expérimentés sous ses ordres. Avec quelle expertise ? Il va se faire manger et l’influence française va payer l’addition », a par exemple raillé l’eurodéputé Les Républicains Céline Imart, auprès de l’AFP.
La société américaine qui possède Facebook, Instagram et WhatsApp a annoncé, lundi 16 septembre, expulser le groupe Rossia Segodnia, dont fait partie Russia Today (RT), et plusieurs autres médias soutenus par Moscou. Objectif : limiter leurs activités d'ingérence sur les réseaux sociaux. Ces derniers jours, les autorités américaines avaient déjà mis en place certaines mesures contre ces organes de presse.
La présidente de la Commission européenne a annoncé les noms des 27 commissaires européens, un pour chaque État membre. Une composition négociée dans la douleur, notamment en France, où la candidature de Stéphane Séjourné a remplacé en dernière minute celle de l’influent commissaire sortant Thierry Breton.
Poussé par Paris pour rester à la Commission européenne, l’ancien ministre français Thierry Breton a quitté ses fonctions, mettant notamment en cause « la gouvernance » de la présidente Ursula von der Leyen. Selon plusieurs spécialistes, le commissaire français paye ses mauvaises relations avec elle, et surtout, la volonté de cette dernière d’imposer sa marque. Stéphane Séjourné est devenu en urgence le candidat de second choix.
Il y deux ans jour pour jour, Mahsa Amini décédait à la suite de ses blessures causées par les policiers iraniens. Elle avait été arrêtée trois jours auparavant par la police des mœurs pour « port du voile inapproprié ». Sa mort a déclenché de nombreuses manifestations, puis un réel mouvement de révolte au slogan féministe « Femme, vie, liberté ». Aujourd’hui, quel est l’héritage du mouvement ?
Trois mois à peine après une tentative d’assassinat avortée visant le candidat républicain à la présidentielle américaine Donald Trump, une deuxième a été déjouée ce dimanche. Comment comprendre cet événement, au cœur d’une campagne pleine de rebondissements et à l’issue incertaine. Eclairages avec Maxime Chervaux, professeur à l’Institut français de géopolitique et spécialiste de la politique américaine.
Alors que les Ukrainiens demandent à leurs alliés de pouvoir utiliser les armes livrées pour viser le territoire russe, Kiev a été victime ces dernières semaines de bombardements intensifs. Une accélération du conflit qui tranche avec les déclarations du président Volodymyr Zelensky qui peaufine son plan de paix, et avec celles du président russe qui affirme « être prêt à négocier » la paix.