Baroin : « Les maires diront ce qu’ils ont sur le cœur »  à Macron

Baroin : « Les maires diront ce qu’ils ont sur le cœur » à Macron

Invité de l’info dans le rétro, François Baroin, auteur d’« une histoire de France par les villes et villages » et président de l’AMF, est revenu sur les relations parfois tendues entre les présidents de la république et les maires, lors des congrès des Maires de France.
Public Sénat

Par Pierre Bonte-Joseph

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Interrogé sur l’accueil qui sera réservé à Emmanuel Macron par les maires de France le président de l’AMF prévient « ils diront ce qu’ils auront sur le cœur ». En référence aux débats houleux qui ont eu lieu les années précédentes entre les Présidents de la République et les maires, – comme l'année passée lors de la venue de François Hollande qui s'était fait siffler — et à la question de Fabrice d'Almeida « les mêmes débats, vont-ils occasionner les mêmes problèmes ? » François Baroin répond ,« sûrement, sûrement (…) vous savez, ce n’est pas une salle de militants, ce sont des maires, des gens responsables ».

« vous savez, ce n’est pas une salle de militants, ce sont des maires, des gens responsables ».

Un accueil républicain sur fond de tensions

« Ce que l’on souhaite c’est que l’accueil soit le plus républicain possible. Emmanuel Macron est un jeune président et tout juste en fonction et au fond il va en quelque sorte entendre le message de sept ans de politique continue et disons les choses, de tout gouvernement confondu, gauche comme droite. Aussi bien Nicolas Sarkozy que François Hollande ont procédé à un gel et à une réduction des dotations qui ont créé aujourd’hui cette tension. Il appartient au Président Emmanuel Macron d’offrir des perspectives et d’écrire l’histoire partagée pour les cinq ans qui viennent ».

Dans la même thématique

Baroin : « Les maires diront ce qu’ils ont sur le cœur »  à Macron
3min

Politique

« Il n'y a pas le choix » : Jérôme Guedj (PS) appelle à « construire un accord de non-censure » avec le gouvernement

Le député (PS) de l’Essonne Jérôme Guedj demande ce mercredi matin sur Public Sénat de nouvelles « avancées » en échange de la contrepartie de la « stabilité » du gouvernement de François Bayrou. Pour l’élu, « il n’y a pas le choix » que d’aboutir à un accord de non-censure. Parmi les revendications des socialistes, il met en avant la volonté de plus de « justice fiscale pour financer les services publics ».

Le

Baroin : « Les maires diront ce qu’ils ont sur le cœur »  à Macron
3min

Politique

Rassemblements après le décès de Jean-Marie Le Pen : « Je trouve nul de se réjouir de la mort d’un homme », déclare Jérôme Guedj 

Le décès de Jean-Marie Le Pen, mardi, a provoqué des rassemblements dans plusieurs villes françaises pour célébrer sa disparition. « Je trouve nul de se réjouir de la mort d’un homme », a pour sa part, exposé le député et porte-parole du Parti socialiste Jérôme Guedj, invité de la matinale de Public Sénat ce mercredi matin. L’élu a toutefois rappelé qu’il ne fallait pas « édulcorer le parcours » de l’ex-figure du Front national.

Le

François Bayrou
6min

Politique

Mort de Jean-Marie Le Pen : la gauche sénatoriale indignée par le tweet de François Bayrou

La disparition du leader historique de l’extrême droite française a suscité des réactions très contrastées au sein de la classe politique. Le Premier ministre, François Bayrou, a évoqué « une figure de la vie politique française », qualifiant Jean-Marie Le Pen de « combattant ». Une formule qui soulève la colère de nombreux élus de gauche.

Le