Le député (PS) de l’Essonne Jérôme Guedj demande ce mercredi matin sur Public Sénat de nouvelles « avancées » en échange de la contrepartie de la « stabilité » du gouvernement de François Bayrou. Pour l’élu, « il n’y a pas le choix » que d’aboutir à un accord de non-censure. Parmi les revendications des socialistes, il met en avant la volonté de plus de « justice fiscale pour financer les services publics ».
Baroin : « Les maires diront ce qu’ils ont sur le cœur » à Macron
Par Pierre Bonte-Joseph
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Interrogé sur l’accueil qui sera réservé à Emmanuel Macron par les maires de France le président de l’AMF prévient « ils diront ce qu’ils auront sur le cœur ». En référence aux débats houleux qui ont eu lieu les années précédentes entre les Présidents de la République et les maires, – comme l'année passée lors de la venue de François Hollande qui s'était fait siffler — et à la question de Fabrice d'Almeida « les mêmes débats, vont-ils occasionner les mêmes problèmes ? » François Baroin répond ,« sûrement, sûrement (…) vous savez, ce n’est pas une salle de militants, ce sont des maires, des gens responsables ».
« vous savez, ce n’est pas une salle de militants, ce sont des maires, des gens responsables ».
Un accueil républicain sur fond de tensions
« Ce que l’on souhaite c’est que l’accueil soit le plus républicain possible. Emmanuel Macron est un jeune président et tout juste en fonction et au fond il va en quelque sorte entendre le message de sept ans de politique continue et disons les choses, de tout gouvernement confondu, gauche comme droite. Aussi bien Nicolas Sarkozy que François Hollande ont procédé à un gel et à une réduction des dotations qui ont créé aujourd’hui cette tension. Il appartient au Président Emmanuel Macron d’offrir des perspectives et d’écrire l’histoire partagée pour les cinq ans qui viennent ».