Budget : que contient le projet de loi spéciale, présenté en Conseil des ministres ?
Le projet de loi spécial, prévu pour assurer le financement des services de l’État au 1er janvier, a été présenté ce mercredi en Conseil des ministres.
Après la censure du gouvernement Barnier, le projet de loi spéciale sera examiné en urgence par le Parlement pour doter la France d’un budget en 2025. Avant l’examen du texte au Sénat dans une semaine, la commission des finances auditionne Antoine Armand et Laurent Saint-Martin sur son contenu.
Budget : que contient le projet de loi spéciale, présenté en Conseil des ministres ?
Le projet de loi spécial, prévu pour assurer le financement des services de l’État au 1er janvier, a été présenté ce mercredi en Conseil des ministres.
Une semaine après la censure du gouvernement Barnier par la gauche et le Rassemblement national, un sondage Ifop pour Le Figaro Magazine et Sud Radio révèle que Marine Le Pen améliorerait son score au premier tour de l’élection présidentielle. En fonction des candidats face à elle à gauche et chez les macronistes, elle recueille entre 36 et 38 % des intentions de vote.
La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a assuré ce mercredi à la sortie du Conseil des ministres qu’Emmanuel Macron a acté qu’il n’y avait pour le moment pas « de socle plus large que celui qui est en place aujourd’hui » pour gouverner. Mais, après les consultations des responsables de partis mardi, « le président continue à écouter et à tendre la main ».
La consultation des partis à l’Élysée marque « le retour de l’UMPS », estime Thomas Ménagé (RN)
Emmanuel Macron a réuni mardi les responsables de plusieurs partis politiques à l’Élysée pour les consulter avant la nomination d’un nouveau Premier ministre pour remplacer Michel Barnier. Pour le député RN Thomas Ménagé, invité de la matinale de Public Sénat ce mercredi, cet échange marque « le retour de l’UMPS » sous la forme d’un « parti unique qui va du PS jusqu’à Laurent Wauquiez ».
A quelle date Emmanuel Macron pourra-t-il à nouveau dissoudre l’Assemblée nationale ?
Si le président de la République dit ne pas souhaiter cette hypothèse avant 2027, un blocage durable de l’Assemblée nationale pourrait le contraindre à déclencher de nouvelles élections législatives. Explications.
Reçus par Emmanuel Macron ce mardi, avec d’autres formations politiques à l’exception de LFI et du RN, socialistes et écologistes se sont engagés, s’ils accèdent au pouvoir, à ne pas utiliser le 49.3 à condition que les oppositions renoncent à la motion de censure. « Ça a été repris par Horizons, par le MoDem », a assuré Olivier Faure, le Premier secrétaire du PS.
À la sortie d’une réunion avec les partis, hors LFI ou RN, le patron des députés de la Droite républicaine insiste à nouveau sur la nécessité d’aboutir à un accord de non-censure pour qu’un gouvernement survive. Il maintient sa ligne rouge : la droite ne veut ni ministres issus de la France insoumise, ni application du programme du Nouveau Front populaire.
Nouveau gouvernement : entre gauche, droite et bloc central, à chacun ses lignes rouges
La réunion à l’Elysée n’a pas abouti sur un accord. Mais avec des lignes rouges qui peuvent paraître très éloignées, la sortie de crise semble encore lointaine. Un début de rapprochement émerge cependant sur la méthode, autour du non-recours au 49.3.
Après la chute de Bachar al-Assad et l’arrivée au pouvoir de rebelles en Syrie, plusieurs pays européens dont l’Allemagne, l’Autriche et l’Italie, ont annoncé un gel des procédures de demandes d’asile. Plusieurs partis politiques ont également ouvert la voie au retour des réfugiés syriens dans le pays. Un débat qui soulève des questions politiques et juridiques.
Archive. Quand Jean-Luc Mélenchon justifiait les bombardements sur les rebelles syriens
Depuis la chute de Bachar Al-Assad, certaines déclarations de responsables politiques conciliant avec le régime dictatorial refont surface. En octobre 2015 par exemple dans l’émission « Preuves par 3 » sur Public Sénat, Jean-Luc Mélenchon estimait que les bombardements russes et syriens faisaient partie d’une guerre nécessaire contre les rebelles.
Présidence de Public Sénat : qui sont les deux candidats retenus ?
Après le départ le mois dernier de Christopher Baldelli en cours de mandat, le Sénat a lancé le processus de sélection du futur PDG de la chaîne parlementaire, Public Sénat. Deux candidatures ont été retenues pour une audition devant la commission de sélection. Le futur président directeur de la chaîne sera désigné fin janvier.
Le Président de la République est de nouveau à la manœuvre. Après le renversement du gouvernement Barnier, il lui revient de nommer un nouveau Premier ministre. Ce mardi 10 décembre, il a reçu les chefs de partis politiques hors RN et LFI. Analyse avec des politologues.
Les parlementaires vont examiner en décembre 2024 un projet de loi spéciale, afin de permettre à l'Etat de continuer à fonctionner d'ici l'adoption d'une loi de finances. C'est la première fois depuis 1979 que la France va avoir recours à ce type de texte de secours.
Projet de loi spéciale : audition d'Antoine Armand et Laurent Saint-Martin