Attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher : Dix ans après, plusieurs hommages en présence d’Emmanuel Macron
Une décennie après les trois attaques terroristes du 7, 8 et 9 janvier 2015, des commémorations sont prévues en présence du Président de la République, de la maire de Paris, Anne Hidalgo, du Premier ministre, François Bayrou, et de plusieurs ministres et élus, ce mardi 7 janvier.
Dix ans après les attentats de Charlie Hebdo, le dessin de presse, symbole de la liberté d’expression, est toujours une cible de choix pour les censeurs de tous bords. Publicsenat.fr a recueilli les témoignages de deux dessinateurs de presse, membre du collectif « Cartooning for Peace ».
Pour préparer son budget, le gouvernement Bayrou ne part pas de zéro. Il reprend la copie Barnier et les travaux en cours au Sénat. Le ministre de l’Economie, Eric Lombard, mise sur les consultations pour espérer obtenir une non-censure de la gauche, défendant plus de « justice fiscale ».
Reçus au ministère de l’Économie, dans le cadre des rencontres préalables à la reprise de la discussion budgétaire, les parlementaires PS agitent la menace d’une censure si des « concessions remarquables » ne leur sont pas faites.
Dix ans se sont écoulés depuis l’attentat de Charlie Hebdo qui a causé la mort de 12 personnes à l’intérieur et aux abords de la rédaction du journal satirique. Les terroristes, les frères Kouachi, avaient ciblé l’hebdomadaire en raison de la publication de caricatures du prophète Mahomet.
Dans une tribune publiée ce week-end, trois ministres du gouvernement de François Bayrou s’engagent à présenter des mesures de lutte contre l’immigration illégale à Mayotte, dans la foulée du projet de loi spécial attendu pour la reconstruction de l’archipel. Co-auteur d’un rapport sénatorial sur l’insécurité dans l’île, le sénateur Les Indépendants Alain Marc évoque auprès de Public Sénat la nécessité d’adapter la Constitution au contexte local.
Le 7 janvier 2015, les frères Chérif et Saïd Kouachi tuaient douze personnes dans l’attaque terroriste de la rédaction de Charlie Hebdo. Depuis, la France a musclé son arsenal juridique, promulguant une dizaine de textes pour renforcer la surveillance, assurer la sécurité de certains lieux, ou encore prévenir la récidive. Tour d’horizon.
A quelques jours de la déclaration de politique générale le 14 janvier, le ministère de l’économie et des finances organise des consultations avec les différents groupes parlementaires représentés au Parlement. Malgré cela, les compromis sur le budget et les équilibres financiers devraient être difficiles à trouver.
Après avoir apporté son soutien à l’extrême-droite allemande, le milliardaire et propriétaire de X, Elon Musk s’affirme progressivement comme un porte-parole majeur de l’extrême-droite mondiale. En agissant durant les périodes de tensions sociales ou d’élection, Elon Musk fait planer un risque de déstabilisation des démocraties européennes.
À l’occasion des commémorations de Charlie Hebdo, le ministre de l’Intérieur a réaffirmé sa volonté de combattre l’islam politique, en étendant le « champ de la laïcité ». Bruno Retailleau propose d’élargir l’application de la loi de 2004 en interdisant le port du voile aux accompagnatrices scolaires. Une proposition votée à plusieurs reprises par son groupe au Sénat ces dernières années contre l’avis, notamment, de son prédécesseur, Gérald Darmanin.
Iran, Israël, bande de Gaza, Liban, Syrie… Emmanuel Macron a détaillé ce lundi devant les ambassadeurs les positions françaises sur les grands enjeux internationaux en cours au Proche et au Moyen-Orient. Le président de la République a notamment pointé du doigt le rôle de Téhéran dans les différentes crises en cours dans la région. « L’Iran est aujourd’hui un risque si nous le laissons hors du cadre », estime-t-il.
Boualem Sansal, influenceurs algériens arrêtés, Sahara occidental… Depuis l’été dernier, les troubles diplomatiques entre Paris et Alger n’en finissent pas. Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, émet des « doutes » sur la volonté de l’Algérie de respecter la feuille de route concernant les relations bilatérales.
La chute du gouvernement de Michel Barnier le 4 décembre 2024 a mis un terme à l’examen du budget au Sénat et a suspendu le calendrier parlementaire. Maintenant que la France dispose d’un nouveau gouvernement, un agenda se dessine. Quels textes seront examinés par le Sénat début 2025 ?
Après la censure du gouvernement Barnier votée le 4 décembre, la nomination du nouveau Premier ministre était très attendue. Emmanuel Macron a finalement choisi son allié de la première heure, le patron du Modem et maire de Pau, François Bayrou. Retrouvez ici tous nos articles.
Alors que François Bayrou vient d’annoncer la composition de son gouvernement, l’exécutif peut enfin se mettre au travail, estiment les représentants du bloc central au Sénat. Pour cela, il faudra composer avec le Parti Socialiste tout en ménageant LR qui conditionne encore son soutien au gouvernement. Une tâche périlleuse.
Après l’annonce de la composition du gouvernement de François Bayrou, la gauche ne se fait pas d’illusion sur la possibilité de trouver des compromis avec cette nouvelle équipe. Au Sénat, la gauche y voit la répétition des erreurs de Michel Barnier et promet une censure rapide pour un gouvernement dépendant du RN.
Alors que le gouvernement de François Bayrou doit être annoncé à 18h30, les principales interrogations concernent la durée de vie de cette future équipe. En effet, le Premier ministre s’appuie sur le même socle politique que son prédécesseur et souhaite reprendre les travaux de Michel Barnier sur le budget. Pour le même résultat ? Entretien avec Benjamin Morel, maître de conférences en droit public à l’université Paris-Panthéon-Assas.
C’est le signe d’ouverture vers la gauche qu’on retient de la réunion, ce jeudi 19 décembre, entre les différents représentants des partis politiques (hors Rassemblement national et La France insoumise) et François Bayrou. Le nouveau Premier ministre propose de remettre en débat la réforme des retraites, pour aboutir à un nouveau compromis avec les partenaires sociaux d’ici septembre. Sans nouvel accord, c’est la réforme adoptée en 2023 qui continuerait à s’appliquer. « Lorsque François Bayrou met tous les représentants de partis et de groupes autour de la table, je pense qu’il envoie un signal d’ouverture qui va le légitimer. Il est conscient de la situation politique inédite et il tend des mains », salue la députée Renaissance Eléonore Caroit, sur le plateau de Parlement Hebdo, au lendemain de la rencontre. « Au lieu d’avoir cette posture de contestation permanente, travaillons ensemble ! » « La première des choses, c’est de suspendre l’application de cette réforme, pour permettre aux 50 000 salariés qui devaient partir en retraite et qui en ont été empêchés cette année de pouvoir le faire », rétorque le sénateur communiste Ian Brossat. Une position partagée par l’ensemble des partis de gauche, à la sortie de la rencontre à Matignon la veille. Tous attendent davantage de compromis de la part du Premier ministre, avant de s’engager à ne pas le censurer. « Pour l’instant, il n’y a absolument rien qui garantisse à François Bayrou d’échapper à une motion de censure, parce que tout ce qu’il dit va dans le sens d’une perpétuation des politiques macronistes menées depuis 7 ans », fustige le sénateur communiste. Une position que dénonce vivement la députée Renaissance : « S’il faut revenir sur cette réforme, s’il y a des choses à améliorer, je suis tout à fait prête à ce qu’on en discute. Mais je pense qu’il faut qu’on arrête de polariser le débat. Au lieu d’avoir cette posture, cette attitude de renfermement et de contestation permanente, travaillons ensemble ! » Ian Brossat dénonce un « déni de démocratie » Ce n’est pas la première fois que le débat des retraites revient sur la table ces derniers mois. À la fin du mois de novembre, La France insoumise avait profité de sa niche parlementaire à l’Assemblée pour introduire une proposition de loi visant à abroger la réforme. Après des débats houleux, le texte n’avait pas pu être voté en raison du trop grand nombre d’amendements déposés par les groupes de la droite et du centre. « Lorsqu’ils ont eu la possibilité de voter aux dernières élections, les Français ont massivement soutenu des partis politiques qui s’engageaient à abroger la réforme. Quand ce sujet a, à nouveau, été débattu à l’Assemblée, les députés macronistes ont pratiqué l’obstruction pour éviter le vote d’une loi d’abrogation », dénonce Ian Brossat. « Si nous étions dans un pays véritablement démocratique, cette réforme serait déjà abrogée », ajoute-t-il, dénonçant un « déni de démocratie ». Une expression qui ne passe pas pour Eléonore Caroit. « C’est une réforme dont l’examen a pris trois semaines, vous pensez qu’elle aurait pu être abrogée dans une niche parlementaire ? C’est fantaisiste », fustige la députée. De son côté, François Bayrou a répété sur le plateau de France 2 après la rencontre à Matignon, qu’il était ouvert à une autre solution que le report de l’âge de départ de 62 à 64 ans pour financer le système des retraites. Le nouveau Premier ministre a notamment rappelé qu’il avait été « un militant de la retraite à points ».
À l’occasion des commémorations de Charlie Hebdo, le ministre de l’Intérieur a réaffirmé sa volonté de combattre l’islam politique, en étendant le « champ de la laïcité ». Bruno Retailleau propose d’élargir l’application de la loi de 2004 en interdisant le port du voile aux accompagnatrices scolaires. Une proposition votée à plusieurs reprises par son groupe au Sénat ces dernières années contre l’avis, notamment, de son prédécesseur, Gérald Darmanin.
Pour préparer son budget, le gouvernement Bayrou ne part pas de zéro. Il reprend la copie Barnier et les travaux en cours au Sénat. Le ministre de l’Economie, Eric Lombard, mise sur les consultations pour espérer obtenir une non-censure de la gauche, défendant plus de « justice fiscale ».
Dans une tribune publiée ce week-end, trois ministres du gouvernement de François Bayrou s’engagent à présenter des mesures de lutte contre l’immigration illégale à Mayotte, dans la foulée du projet de loi spécial attendu pour la reconstruction de l’archipel. Co-auteur d’un rapport sénatorial sur l’insécurité dans l’île, le sénateur Les Indépendants Alain Marc évoque auprès de Public Sénat la nécessité d’adapter la Constitution au contexte local.
Boualem Sansal, influenceurs algériens arrêtés, Sahara occidental… Depuis l’été dernier, les troubles diplomatiques entre Paris et Alger n’en finissent pas. Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, émet des « doutes » sur la volonté de l’Algérie de respecter la feuille de route concernant les relations bilatérales.
Dix ans après les attentats de Charlie Hebdo, le dessin de presse, symbole de la liberté d’expression, est toujours une cible de choix pour les censeurs de tous bords. Publicsenat.fr a recueilli les témoignages de deux dessinateurs de presse, membre du collectif « Cartooning for Peace ».
Pour préparer son budget, le gouvernement Bayrou ne part pas de zéro. Il reprend la copie Barnier et les travaux en cours au Sénat. Le ministre de l’Economie, Eric Lombard, mise sur les consultations pour espérer obtenir une non-censure de la gauche, défendant plus de « justice fiscale ».
Iran, Israël, bande de Gaza, Liban, Syrie… Emmanuel Macron a détaillé ce lundi devant les ambassadeurs les positions françaises sur les grands enjeux internationaux en cours au Proche et au Moyen-Orient. Le président de la République a notamment pointé du doigt le rôle de Téhéran dans les différentes crises en cours dans la région. « L’Iran est aujourd’hui un risque si nous le laissons hors du cadre », estime-t-il.
L’exécutif entend rapprocher un peu plus la fonction publique du secteur privé en réduisant le paiement des arrêts maladie et en ajoutant deux jours de carence aux fonctionnaires. Les gouvernements précédents s’étaient toujours opposés à cet allongement, défendu de longue date par la majorité sénatoriale. En revanche, l’économie de 1,2 milliard annoncée par le ministre Guillaume Kasbarian avec cette réforme laisse les élus sceptiques.
Dix ans se sont écoulés depuis l’attentat de Charlie Hebdo qui a causé la mort de 12 personnes à l’intérieur et aux abords de la rédaction du journal satirique. Les terroristes, les frères Kouachi, avaient ciblé l’hebdomadaire en raison de la publication de caricatures du prophète Mahomet.