L'intégrale du 18 juillet

Il ne reste plus que huit petits jours au CIO et à tous les organisateurs pour parfaire les moindres détails de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de 2024. Attendus, critiqués, parfois raillés, les Jeux mettront la France sous le feu des projecteurs. Les journalistes étrangers trépignent d’impatience. Et quoi de mieux que des baignades ... dans la Seine par la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castera, et la maire de Paris, Anne Hidalgo, pour assouvir leurs attentes ? Car la Seine, à l'instar des Invalides ou le Grand Palais, servira de décor totalement naturel aux Jeux. Des images spectaculaires qui doivent permettre de concrétiser le discours politique en faveur des JO. Derrière la ferveur sportive, ce sont des retombées économiques qui sont attendues de pied ferme. Le succès des JO déterminera la qualité de leur héritage financier dans les prochaines années. Quelles seront les retombées économiques, sociétales, touristiques ? Quel sera l’héritage de ces Jeux olympiques ? On en débat avec Corinne Boulloud, rédactrice en chef adjointe france.tv sport, réalisatrice du podcast « Paris 2024 Jeux de mots » pour france.tv, Jean-Baptiste Guegan, enseignant à Sciences Po Paris, et Virgile Caillet, délégué général de l'Union Sport & Cycle. En Ukraine, la guerre se poursuit et aucune issue ne semble vraiment en vue. Le front se fige au gré des percées russes. Mais pour la première fois depuis le début de la guerre, le 24 février 2022, Volodymyr Zelensky a évoqué une possibilité de négociations. Un premier sommet pour la paix s’était tenu en Suisse en juin dernier. Mais ni la Russie, ni son allié chinois n’y étaient représentés. La première n’avait pas été invitée au sommet, et la Chine avait décidé de ne pas y participer. Le président ukrainien s’est dit ouvert à la présence de la Russie aux prochaines négociations. Il faut dire que le calendrier ne joue pas en sa faveur. L’un de ses plus fidèles alliés, la France, est toujours empêtrée dans ses problèmes de politiques politiciennes. Et aux États-Unis, la candidature de Joe Biden vacille jour après jour, tandis que l’hypothèse d’une élection de Donald Trump se crédibilise de plus en plus. Le président ukrainien connaît les positions isolationnistes de l’ancien président américain. Il en prendrait d’ores et déjà acte. On en débat avec Vera Grantseva, politologue spécialiste de la Russie, enseignante à Sciences-Po, Alla Lazareva, correspondante en France de l’hebdomadaire Ukrainski Tyzhden, et le général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française à l'ONU, spécialiste des questions internationales.