Le 13 octobre 1999 après un an de débats acharnés, la France ouvrait la possibilité aux personnes de même sexe de s’unir : le PACS était né. En pleine épidémie de Sida, il offrait aux partenaires un cadre juridique protecteur en cas de disparition d’un des deux. Le texte porté par la gauche au pouvoir fut contesté par la droite majoritaire au... Sénat. Si on se souvient de l’opposition de Christine Boutin à l'Assemblée nationale, on se souvient moins des arguments déployés par les sénateurs qui y voyaient, à raison, une marche vers le mariage et les questions de filiations qui ne manqueraient pas de se poser. Éclipsé aujourd’hui par le débat sur le mariage pour tous, le « pacs » constitue pourtant une étape fondamentale dans l’accès des minorités à l’égalité des droits. 20 ans après qu’en disent les défenseurs, comme les opposants au texte ? Pourquoi la droite une fois au pouvoir n’est-elle pas revenue sur un texte qu’elle combattait ? Quels furent les obstacles au vote d’une loi qui permet aujourd’hui à près de 200 000 personnes de s’unir sans se marier ? Matthieu Croissandeau revient dans « Il était une loi » sur l’histoire d’un texte historique.
Invités
Patrick Bloche , Christine Boutin , Elisabeth Guigou , Jean-Luc Mélenchon , Jean-Jacques Hyest , Caroline Fourest