Après sa Déclaration de politique générale le 14 janvier, le Premier ministre François Bayrou s’est exprimé de nouveau ce mercredi cette fois devant les sénateurs. Il est notamment revenu sur des sujets tels que l’Éducation nationale en se disant « prêt à renoncer » à la suppression de 4000 postes. Cela constitue pour François Bayrou un pas... de plus vers les socialistes après la remise en chantier de la réforme des retraites confiée aux partenaires sociaux. Mais cela sera-t-il suffisant pour amadouer les socialistes et les faire renoncer à voter la censure ? En parallèle, Jean-Luc Mélenchon se montre radical en assurant que « tous ceux qui ne votent pas la censure sortent de l’accord NFP ». Censure ou pas, quelles conséquences pour la gauche ? Analyse et débat avec Pierre Jacquemain, rédacteur en chef de Politis et Tatiana Renard Barzach, journaliste politique.