Hubert Védrine : « Trump 1 apparaissait comme un accident, cette fois c’est très différent »
Au lendemain de la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine, mercredi 6 novembre, l’ancien ministre des Affaires étrangères socialiste (1997-2002) Hubert Védrine voit dans ce second mandat l’expression d’une « lame de fond » contre le « progressisme » qui prend son origine dans les années 1960. Ce « raz-de-marée Â... » Trump, selon ses mots, interroge « l’avenir du parti démocrate » dans les prochaines années, alors que le président élu dispose également d’une majorité au Sénat et à la Chambre des représentants à l’issue du scrutin du 5 novembre. Ensuite, l’ancien ministre des Affaires étrangères a analysé les conséquences du scrutin américain sur les conflits en cours, en Ukraine mais aussi au Proche-Orient. En Ukraine, Hubert Védrine s’attend à « une évolution vers une sorte d’enlisement », excluant des négociations immédiates entre les belligérants. Quant au Proche-Orient, l’ancien ministre considère l’élection de Trump comme une « bonne nouvelle » pour Benjamin Netanyahou. Pour lui, le Premier ministre israélien « faisait ce qu’il voulait » sous la présidence de Joe Biden, et le changement « apparemment spectaculaire » provoqué par le résultat de l’élection américaine sera en réalité limité.
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