L'intégrale du vendredi 26 avril 2024

Au programme de cette édition : l'interview politique d'Olivier Faure, premier secretaire du PS. À deux mois des élections européennes Emmanuel Macron met un pied dans la campagne. Sept ans après son premier manifeste pour l'Union européenne, le chef de l'État a choisi de se positionner sur une thématique qui représente son ADN politique pour faire ... un bilan et donner un cap à l'Europe. Pour couper l’herbe sous le pied du chef de l'Etat, avec son « grand discours » sur l’Europe, Raphaël Glucksmann était lui en meeting à Strasbourg, ce mercredi 24 avril, devant 600 personnes. En dynamique dans les sondages, le meneur de la liste PS-Place publique talonne celle de Renaissance avec 13% contre 16% pour Valérie Hayer. L'ancien essayiste espère pouvoir renverser les courbes, et prendre la deuxième place en jouant sur l’idée d’un vote utile à gauche. Nous recevons également Olivier Cadic, sénateur (UC) représentant les Français établis hors de France et vice-Président de la Commission des Affaires étrangères. Le dimanche 7 avril a marqué les trente ans du dernier génocide du 20e siècle, celui des Tutsis au Rwanda. Selon les Nations Unies, plus d'un million de personnes ont été systématiquement tuées en moins de trois mois. La question du rôle de la France avant, pendant et après le génocide des Tutsis du Rwanda, a été un sujet brûlant pendant des années. Qu’est-ce qui est reproché à la France ? Quel rôle la France a-t-elle joué ? Le Rwanda a-t-il achevé sa reconstruction après l’horreur ? Comment se passe la cohabitation entre les victimes et leurs bourreaux ? Dans le club des territoires. De retour à la Sorbonne, Emmanuel Macron a prononcé ce jeudi matin un discours fleuve où il a appelé à un sursaut des Vingt-Sept pour bâtir une « Europe puissance » et une défense « crédible ». Un discours sur l’avenir de l’Europe, dans les pas de celui donné au sein de la même institution, en 2017. L'UE doit repenser de toute urgence son modèle économique et sa défense pour ne pas se retrouver à la traîne par rapport à ses rivaux, a insisté jeudi le chef de l'Etat. Mais qu’est-il resté de ses propositions de son premier discours sur l'Europe de 2017 ? Nous en débattons