Anne-Charlène Bezzina : « Un gouvernement resserré peut être une bonne idée »
Après la chute de du gouvernement Barnier, le président de la République s’est exprimé jeudi 5 décembre. Emmanuel Macron a réaffirmé qu’il ne démissionnera pas avant le terme de son mandat, et s’engage à nommer un Premier ministre dans « les prochains jours ». Pour la constitutionnaliste, nous sommes aujourd’hui dans un « moment présiden...tiel » : si le chef de l’État dispose d’une grande « liberté » pour désigner un nouveau chef du gouvernement, il devra tout de même « travailler main dans la main avec les parlementaires », estime-t-elle. À l’Elysée, le chef de l’État mène des consultations pour espérer aboutir à un compromis entre plusieurs formations politiques, notamment d’opposition comme le PS. Cette notion d’« accord de non-censure » est une nouveauté pour la maîtresse de conférences en droit public, qu’elle qualifie de « parent pauvre de la coalition ». Selon elle, pour qu’une telle union temporaire fonctionne, il faut « élargir son périmètre ». Olivier Faure s’est déjà dit prêt à discuter avec les macronistes et les LR, ce vendredi 6 décembre.