Vladimir Poutine (28)

Russian President Putin Meets with Zaporozhye Region Governor Balitsky, Moscow, Moscow Oblast, Russia – 18 Nov 2024
5min

International

Guerre en Ukraine : « Si Poutine s’en remet à l’arme nucléaire, c’est le signe qu’il n’a pas les moyens de résister autrement »

Ce mardi, au millième jour de l'invasion russe, l'Ukraine a juré de ne « jamais » se soumettre à la Russie. Quelques heures plus tôt, Vladimir Poutine a de nouveau agité le spectre du recours à l'arme nucléaire et promis de remporter cette guerre. Pour Public Sénat, le général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, fait un point sur un conflit dont le bilan humain aurait déjà dépassé le million de morts et blessés.

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Guerre en Ukraine : « Si Poutine s’en remet à l’arme nucléaire, c’est le signe qu’il n’a pas les moyens de résister autrement »
3min

International

Guerre en Ukraine : « Donald Trump est trop avisé pour abandonner les Ukrainiens en rase campagne », espère Jean-Noël Barrot

Après l’élection de Donald Trump aux États-Unis, le président du groupe Les Indépendants au Sénat Claude Malhuret appelle la France au sursaut dans son soutien à l’Ukraine. Le ministre des Affaires étrangères affirme que l’aide française et européenne « ne faiblira pas, quelles que soient les décisions de l’administration américaine ».

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Nathalie Loiseau
4min

International

Nathalie Loiseau : « L'UE a le choix entre son élargissement et son encerclement »

Avec la victoire de Donald Trump aux États-Unis, l'Europe va devoir « prendre son destin en main », selon les mots de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. L'élargissement de l'UE aux pays de l'Est (Ukraine, Moldavie et Géorgie), fait partie des enjeux rendus plus brûlants par le changement de donne géopolitique. Mais les manœuvres du Kremlin montrent que Poutine ne compte pas abandonner si facilement ces anciens pays soviétiques à l'Union. Décryptage dans « Ici l'Europe », avec les eurodéputés Nicolae Stefanuta (S&D) et Nathalie Loiseau (Renew).

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Kim Leaves Russia With Accepted Invitation Back From Putin To Visit Pyongyang, Amur, Russian Federation – 14 Sep 2023
4min

International

« La Corée du Nord a envoyé 12 000 conteneurs d’armes à la Russie pour le front ukrainien »

Vladimir Poutine effectue mardi et mercredi une visite d'Etat en Corée du Nord, quelques heures après de nouvelles tensions à la frontière entre Séoul et Pyongyang. Alliés depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953), la Russie et la Corée du Nord ont vu leurs relations se réchauffer depuis le conflit en Ukraine, comme l’explique Olivier Guillard, directeur de l’information chez Crisis24, chercheur associé à l’Institut d’études de géopolitique appliquée et enseignant à l’EDHEC.

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APTOPIX Russia Ukraine War
5min

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Guerre en Ukraine : « La Russie ne manifeste aucune intention de cesser ses frappes sur la population civile »

Verrons-nous des formateurs français sur le sol ukrainien ? Le sujet, discuté depuis plusieurs mois, est sensible, alors qu’une réunion en visio entre les ministres de la défense français et ukrainien sur l’envoi d’instructeurs a donné lieu à des déclarations contradictoires. Le Général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue Défense nationale, estime qu’il s’agit d’une simple « question de timing ».

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Russian missile hit the outskirts of the city of Kharkiv
6min

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Guerre en Ukraine : « Les Russes peuvent tirer dix fois plus d’obus que les Ukrainiens  »

Depuis l'été dernier et l’échec de sa grande contre-offensive, l’armée ukrainienne est sur la défensive. Malgré le déblocage d’une aide américaine de 61 milliards de dollars, le commandant en chef des armées reconnaît une dégradation de la situation sur le front. Pour Public Sénat, le Général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue Défense nationale, analyse une situation qui ne connaîtra d’issue qu’avec la « disparition de Vladimir Poutine ».

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Guerre en Ukraine : « Si Poutine s’en remet à l’arme nucléaire, c’est le signe qu’il n’a pas les moyens de résister autrement »
9min

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Russie : « Les assassinats politiques sont des cadeaux macabres pour Poutine »

Alexei Navalny, Boris Nemtsov, Evgueni Projine ou encore Serguei Skripal, depuis quinze ans, les empoisonnements, et autres assassinats politiques envers les opposants à Vladimir Poutine se multiplient. Sergueï Medvedev, auteur du livre “Une Guerre Made in Russia” et historien spécialiste de l’époque soviétique, a étudié en profondeur les méthodes du maître du Kremlin. Entretien

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Ukraine Russia War
5min

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Aide américaine à l’Ukraine : « Kiev a besoin de renforcer sa défense anti-aérienne et de recevoir beaucoup plus de munitions »

Réunie en session extraordinaire, la Chambre américaine des représentants a approuvé samedi, après de longues et laborieuses tractations, une aide à l’Ukraine, qui devrait être validée par le Sénat américain ce mardi. Principal soutien militaire de l'Ukraine, les Etats-Unis n'avaient pas adopté de grande enveloppe pour Kiev depuis près d'un an et demi. De quoi renverser la vapeur sur le terrain ? Pour le général Dominique Trinquant, ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, cette aide va servir à torpiller les objectifs militaires russes.

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Russia Terrorist Attack
8min

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Qu’est-ce que l’EI-K, la branche de Daesh devenue « l’épicentre » de l’organisation, qui revendique l’attentat de Moscou ?

Fondée en janvier 2015, à la suite de la scission d’une partie des talibans, l’EI-K pour Etat Islamique au Khorasan (« d’où vient le soleil » en persan), ancien nom de l’Afghanistan actuel, a multiplié les attentats terroristes de grande envergure ces dernières années, la dernière en date ayant eu lieu à Moscou, dans la salle de concert du Crocus City Hall, faisant au moins 137 morts, ce vendredi 22 mars. Une branche qui constitue aujourd’hui l’ « épicentre » de Daech, selon la chercheuse Amélie Chelly, récente autrice de l’ouvrage Le Coran de sang, publié aux Editions du Cerf.

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Russia Putin WWII Victory Day Parade
6min

International

Réélection de Poutine : « une atmosphère de fin de règne », selon l’historienne Françoise Thom

Au pouvoir depuis près d’un quart de siècle, Vladimir Poutine vient d’être réélu à la tête du Kremlin, par un score officiel sans appel – 87,30 % des voix – au prix d’un autoritarisme toujours plus prégnant sur la société russe. Présenté par Moscou comme le signe d’une union nationale du peuple russe dans le cadre de la guerre menée à l’Ukraine, le résultat de ce scrutin n’enlève rien des faiblesses endogènes du régime de Poutine, selon l’historienne Françoise Thom. Cette spécialiste de la Russie perçoit une « ambiance de fin de règne », et des « symptômes » similaires avec la fin de l’ère stalinienne. Quels enseignements peut-on tirer de la réélection de Vladimir Poutine ? Il faut comprendre ce qu’est une élection dans un système poutinien. Cela a la même fonction que dans le système stalinien, c’est un moyen pour le pouvoir en place de mesurer son contrôle sur la population. D’après le score de 87 %, le contrôle sur la population fonctionne très bien et va croissant. C’est aussi une façon de démoraliser les opposants : un tel score a pour fonction de leur montrer qu’ils sont seuls. Et c’est aussi un message adressé aux Occidentaux et aux Ukrainiens, en prétendant que le peuple russe est uni comme un seul homme derrière Vladimir Poutine et la guerre qu’il mène en Ukraine. Enfin, c’est aussi un moyen de vérifier la verticalité du pouvoir, de mettre à l’épreuve les autorités locales et les gouverneurs de région : le score de Poutine, fixé à l’avance, doit être respecté partout. Il ne faut pas penser que ce sont des élections comme chez nous. Ce scrutin n’a aucun sens concernant l’opinion réelle que peuvent avoir les gens en Russie, étant donné la peur qui règne au sein de la population.   Malgré ce score inédit, certains ont pointé l’absence de scènes de liesse suite à l’annonce de la victoire de Poutine comme l’indice d’une perte de vitesse… Cela montre une forme de fébrilité. Le régime de Poutine a beau serrer la vis, il y a toujours un sentiment d’insécurité du pouvoir. C’est visible dans leur peur panique de voir des opposants manifester leur hostilité au régime. Ils ont par exemple prétexté l’organisation de carnavals à l’entrée des bureaux de vote pour justifier et masquer l’existence des rassemblements d’opposants. Tout est fait pour dissimuler la réalité de l’opposition. Certains spécialistes, dont vous, font l’hypothèse d’un régime en bout de course. Qu’est ce qui permet de l’affirmer ? Je remarque les mêmes symptômes qu’à la fin du règne de Staline : la paranoïa, les purges, le fait de voir des espions partout… L’économie soviétique de l’époque, toute entière consacrée à la guerre froide, était à genoux. Poutine oriente aujourd’hui l’économie russe vers un communisme de guerre. Il ne pourra pas continuer longtemps dans cette voie-là. Plus globalement, il y a une atmosphère de fin de règne, avec une multiplication d’initiatives délirantes et paranoïaques. Cela peut encourager certains, dans l’élite russe, à envisager une révolution de Palais. En ce sens, la candidature de l’opposant Boris Nadejdine et son programme de « dépoutinisation » de la Russie par en haut, et sans remettre en cause le système, rappelle la déstalinisation prônée par Khrouchtchev après la mort de Staline. Il peut y avoir une révolution de palais. Je ne crois pas à un renversement du régime via une initiative de la société seule, car elle serait immédiatement écrasée. Pour renverser le régime, il faudrait l’alliance entre des membres des groupes dirigeants, qui feraient scission avec le pouvoir, et la partie mobilisable de la société.     Comment Poutine articule-t-il la politique intérieure du pays avec la guerre qu’il mène à l’Ukraine ? Cette guerre est fondamentale pour Poutine. Une défaite militaire entraînerait une chute du régime. C’est peut-être même la seule chose susceptible de le faire chuter à court terme. A contrario, la poursuite de la guerre permet à Poutine de renforcer son pouvoir total sur la société. Il instrumentalise le conflit pour éliminer ses opposants potentiels et renouveler l’élite qui l’entoure pour la rendre la plus docile et dépendante possible. Cela rappelle, à nouveau, la crise des nouvelles élites sous Staline. Le dirigeant soviétique, paranoïaque, renouvelait régulièrement les élites soviétiques. C’est d’ailleurs par ce biais que Leonid Brejnev, futur dirigeant de l’URSS entre au Politburo en 1952 (un an avant la mort de Staline, NDLR). C’est exactement ce que fait Poutine aujourd’hui en remplaçant une partie de ses anciennes élites par des vétérans de la guerre en Ukraine pour renforcer son pouvoir absolu, en redistribuant des sommes très importantes aux veuves et aux orphelins des hommes tués en Ukraine. De l’autre côté, il confisque les biens de ceux qui critiquent la guerre. La guerre en Ukraine est donc aussi un moyen pour le régime de se maintenir, grâce à la création d’une couche sociale qui a intérêt au maintien de sa situation.   Emmanuel Macron a proposé une trêve militaire dans le conflit ukrainien à l’occasion des Jeux Olympiques cet été. Vladimir Poutine s’est dit prêt à en discuter. Quelle conclusion en tirer ? Je ne m’avancerai pas sur le détail de la situation militaire, dont je ne suis pas spécialiste. Mais une chose est sûre : la seule façon d’envisager le compromis chez Vladimir Poutine est d’y voir un avantage stratégique, ou une situation dont il pourra tirer parti.

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