Avant qu’Emmanuel Macron effectue une visite d’État au Royaume-Uni, du 8 au 10 juillet, retour sur le rapprochement entre l’Union européenne et le gouvernement britannique travailliste, sur le plan sécuritaire et commercial, 5 ans après le divorce historique du Brexit. C’est le sujet de la semaine dans l’émission Ici l’Europe, sur France 24, LCP et Public Sénat.
Dans une lettre ouverte dévoilée le 22 mai, 9 pays européens, dont l'Italie de Giorgia Meloni, ont remis en cause le rôle de la Cour européenne des Droits de l'Homme (CEDH) sur les dossiers migratoires. Parallèlement, la Commission a publié une liste des pays « sûrs », où expulser les déboutés de l'asile, et souhaite assouplir les règles de renvoi. L'Union européenne est-elle à l'aube d'un nouveau durcissement sur l'immigration, sous l'impulsion de la droite et de l'extrême droite ? Débat et analyse dans Ici l'Europe avec les eurodéputés Emma Rafowicz (S&D, France) et Paolo Borchia (Patriotes, Italie).
Alors que l’Union européenne prévoit une réduction de 90 % des émissions de CO2 d’ici à 2040 avec comme horizon la neutralité carbone, Emmanuel Macron souhaite revenir sur cet objectif, pointant la préservation de la compétitivité.
Environs 70 eurodéputés, mais aussi des élus nationaux dont deux sénateurs français, marcheront lors de la Pride de Budapest, samedi 28 juin. Ils entendent apporter leur soutien à la communauté LGBT+ hongroise, alors que les autorités veulent interdire l’événement en vertu d’une loi promulguée par le gouvernement de Viktor Orbán.
Le Vieux continent assiste démuni à l’escalade du conflit entre l’Iran et Israël après les frappes américaines. A la veille du sommet de l’Otan, l’appel des Européens à la désescalade et à la négociation semble vain et ignoré.
Les échanges de tirs entre l'Iran et Israël durent depuis maintenant huit jours et aucun des deux pays ne semble envisager la désescalade. Dans ce contexte tendu, l'Union européenne appelle à une solution diplomatique. Porteur de cette voix, le diplomate français Phillipe Étienne, est l'invité de l'émission Ici l'Europe avec Caroline de Camaret.
Présenté ce mercredi au Sénat, le nouveau rapport de la délégation aux entreprises souhaite faire du « fabriqué en France », une nouvelle « compétitivité patriotique ». Selon les rapporteurs, ce retour à la consommation française doit passer par une lutte contre la contrefaçon et une hausse de la commande publique tout en redéfinissant le « fabriqué en France ».
À l’occasion d’un meeting dans le Loiret, Marine Le Pen a violemment fustigé l’Union européenne et les politiques menées par Bruxelles. Entourée pour l’occasion des principaux chefs de file nationalistes européens, la fille de Jean-Marie Le Pen a cultivé sa stature internationale, une manière pour elle de réaffirmer la légitimité de sa candidature pour 2027, malgré sa peine d’inéligibilité.
L’élection du nouveau président polonais marque un coup d’arrêt pour la politique du gouvernement pro-européen de Donald Tusk. Malgré une campagne émaillée de scandales, l’historien de 42 ans, Karol Nawrocki, n’a cessé de gagner en popularité au fil des semaines. Son élection fait craindre une implosion de la coalition libérale au pouvoir.
Les élections en Roumanie, en Pologne ou au Portugal ont montré une poussée des forces eurosceptiques ou anti-establishment. Pourtant, une autre élection en Albanie, qui a eu lieu le 11 mai 2025, a envoyé un signal fort d’adhésion des Balkans à l’Union européenne. Le socialiste Edi Rama, Premier ministre réélu de l’Albanie, est l’invité de l’émission Ici L’Europe avec Caroline de Camaret.
Deux décennies après la victoire massive du non au référendum sur le traité ratifiant la Constitution européenne, l’ombre du scrutin plane encore sur la vie politique française. De nombreuses fractures politiques actuelles trouvent leur origine dans cette dernière consultation référendaire des Français.
Lors d’un colloque organisé par l’eurodéputé PS François Kalfon divers intervenants sont revenus sur les changements des termes du débat sur l’Union européenne à gauche depuis vingt ans. François Ruffin a notamment admis que les frontières entre europhiles et eurosceptiques avaient été « floutées », alors que les obstacles à une Europe harmonisée fiscalement et volontariste au niveau commercial sont encore nombreux.