Ce mercredi 10 septembre, la présidente de la Commission européenne s’est exprimée face aux députés bruxellois lors de son annuel discours sur l’Etat de l’Union. Alors qu’elle est fragilisée, Ursula von der Leyen a exposé la situation de l’Europe, tendue sur de nombreux points, ainsi que ses projets d’avenir pour celle-ci.
C’est le rendez-vous traditionnel de la rentrée sur la scène européenne. Mercredi 10 septembre, la présidente de la Commission prononcera à Strasbourg son discours sur l’Etat de l’Union, sorte de discours de politique générale qui doit lui permettre de tracer les grands enjeux pour l’année à venir. Mais après un été marqué par un accord douanier décrié avec Donald Trump, le discours d’Ursula von der Leyen est très attendu par les eurodéputés, dont certains n’ont pas de mots assez durs envers la présidente de la Commission.
Alors que la trentaine de pays de la coalition des volontaires, soutiens de l’Ukraine, réunis à l’Elysée, s’est mise d’accord sur des garanties de sécurité, l’issue du conflit dépend toujours de la stratégie de Donald Trump qui pour l’instant va d’échec en échec. Face au conflit ukrainien, que peut faire l’Europe ? On en débat avec nos experts cette semaine dans l’émission Ici l’Europe, diffusée sur France 24, LCP et Public Sénat (tous les samedis à 16h30)
Alors que le gouvernement de François Bayrou devrait chuter le 8 septembre lors du vote de confiance sur le budget, comment les voisins européens perçoivent cette situation politique et financière française sous haute tension ? L’absence de compromis entre les partis politiques étonne au-delà de nos frontières.
La Commission européenne a appelé mercredi les 27 à approuver l'accord commercial avec les pays latino-américains du Mercosur, en promettant des garanties aux agriculteurs, manière de faire un geste envers la France, opposée au traité.
Ce mercredi, la Commission européenne présente à Bruxelles le texte définitif de l'accord commercial avec les pays du Mercosur. Il prévoit une suppression progressive des droits de douane sur les produits industriels européens (voitures, machines, produits chimiques et pharmaceutiques), et une libéralisation partielle pour les produits agricoles sud-américains (viande, sucre, riz, miel, soja) encadrée par des quotas. Le traité de libre-échange, qui devrait comporter des clauses de sauvegarde pour obtenir le soutien de la France, pourrait être adopté définitivement d’ici à la fin de l’année.
La capitale ukrainienne a subi d’intenses bombardements russes, dans la nuit de mercredi à jeudi, ayant fait au moins 23 morts. Des bâtiments diplomatiques de l’Union européenne et du Royaume-Uni ont été endommagés. Washington a dénoncé de “terribles attaques”.
Face à un allié américain imprévisible, l’Union européenne a annoncé au printemps dernier un plan de réarmement de sa défense de 800 milliards d’euros. Quelques mois plus tard, plusieurs questions subsistent sur la réalisation de ce plan et l’utilisation de ces financements.
La rencontre entre Volodymyr Zelensky, les dirigeants européens et Donald Trump, lundi 18 août à Washington, a ouvert la voie à une rencontre directe entre les présidents russes et ukrainiens sans pour autant laisser entrevoir le règlement concret du conflit.
A l’inverse du voisin français qui prépare des coupes budgétaires importantes, l’Allemagne déploie cette année un plan massif de 850 milliards d’euros et desserre son frein constitutionnel à l’endettement. Retour sur ce virage à 180 degrés opéré par la droite conservatrice allemande.
Alors que le Rassemblement national est visé dans plusieurs affaires de détournements de fonds publics au préjudice du Parlement européen, retour sur les règles en vigueur au sein de l’institution strasbourgeoise.
Plus d’un an après les élections européennes, que retenir du début de mandature des eurodéputés ? La droite européenne, renforcée dans l’hémicycle, détricote le Pacte vert pour favoriser la compétitivité des entreprises. Quitte à mêler à ses voix à l’extrême droite et à déplaire à ses alliés proeuropéens…