Jeudi 26 octobre, à Bruxelles, les chefs d’État et de gouvernement ont établi une position commune sur le conflit entre Israël et le Hamas. Les 27 demandent « des couloirs et des pauses humanitaires » à Gaza. Un consensus qui peine à apparaître au sujet de la guerre en Ukraine.
Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les procédures d’adhésion de pays à l’Union européenne se sont accélérées. Un élargissement aux pays des Balkans, à l’Ukraine ou encore à la Moldavie et à la Georgie jugé nécessaire, mais qui pose la question d’une réforme de l’organisation de l’institution pour les eurodéputés interrogés dans l’émission Ici l’Europe.
Mardi soir, l’attentat qui a causé la mort de deux personnes à Bruxelles a conduit le ministre de l’Intérieur à renforcer les contrôles aux frontières entre la France et la Belgique. Si l’accord de Schengen prévoit la libre circulation des personnes, des exceptions sont prévues « en cas de menace grave pesant sur l’ordre public ». Explications.
Après huit années au pouvoir, le parti de droite conservatrice et nationaliste Droit et Justice, a été battu par l’opposition unie, selon des résultats partiels. Un résultat historique alors que le parti était l’une des principales forces du courant illibéral européen.
Pour la période 2021-2024, une enveloppe financière pluriannuelle de 1,117 milliard d’euros est prévue pour l’aide au développement palestinien. S’ajoutent encore d’autres aides financières diverses.
Alors que l’inflation continue de frapper les pays européens, la question de la pauvreté en Europe est d’autant plus urgente. La politique sociale des dirigeants de l’Union européenne semble insuffisante selon certains eurodéputés.
Alors que la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, était, ce 3 octobre en Arménie à Erevan, elle a annoncé la formalisation d’un accord sur la livraison de matériel militaire, en plus d’une augmentation de l’aide humanitaire pour les réfugiés du Haut-Karabakh. La diplomatie française tente de mobiliser le camp occidental aux côtés de l’Arménie qui craint une incursion de l’Azerbaïdjan sur son territoire souverain.
Depuis la mi-septembre, une dizaine de milliers de migrants sont arrivés sur l’île italienne de Lampedusa en Méditerranée. Cette situation de crise remet au centre du débat politique la gestion et l’accueil de personnes arrivées clandestinement en Europe. Et une fois encore, met en lumière l’impuissance de l’Union européenne à gérer collectivement l’arrivée massive de migrants.
Après trois ans d’âpres négociations, l’Union européenne se dirige vers un accord pour un nouveau pacte migratoire. Les échecs répétés de la réglementation actuelle et les récents épisodes d’afflux de migrants ont fini de convaincre les Vingt-sept de la nécessité d’en finir avec le statu quo. Analyse avec François Héran, sociologue et démographe, spécialiste des questions de migrations internationales.
La situation migratoire à Lampedusa laisse supposer, d’ici les prochains jours, une arrivée importante de migrants à la frontière franco-italienne, dans les Alpes-Maritimes où les autorités gèrent déjà de nombreuses entrées clandestines. Divisés sur la politique migratoire à adopter, sénateurs de gauche et de droite – qui auront la primeur de l’examen du nouveau projet de loi immigration cet automne - rappellent la nécessité d’une stratégie européenne.
Mercredi sonnait la rentrée européenne avec le discours sur l’état de l’Union de la présidente de la commission devant le parlement réuni à Strasbourg. Un grand oral aux airs de bilan, et de programme pour d’Ursula Von der Leyen, à 9 mois des élections européennes de juin 2024. La conservatrice allemande a défendu une vision libérale de l’Europe.
La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé une nouvelle hausse de son principal taux directeur, porté à 4%. Public Sénat vous explique de quel manière ce mécanisme économique est supposé freiner la hausse des prix en Europe.