FNSEA, JA, Coordination rurale, Conférence paysanne : depuis la mi-janvier, les principaux syndicats d’agriculteurs sont en première ligne de la crise, et portent le mouvement de colère de toute une profession. Chaque organisation a son histoire, ses propres sensibilités et les revendications se recoupent en partie. Tout d’horizon.
Lundi 16 octobre, les organisations syndicales et patronales avaient rendez-vous avec plusieurs ministres pour une conférence sociale sur les bas salaires. La question de la rémunération y a été abordée au cours de quatre ateliers.
Après leur réception par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, les syndicats de policiers se sont dit satisfaits d’avoir été entendus. Parmi leurs demandes, celle du syndicat Unité SGP Police FO de “magistrats spécialisés sur l’usage des armes par les forces de l’ordre”. Une proposition qui scandalise les magistrats et qui ne serait pas forcément une bonne idée selon la constitutionnaliste Anne-Charlène Bezzina.
Les organisations syndicales et patronales ont été reçues par la Première ministre afin d’aborder les chantiers des mois à venir. Les partenaires sociaux se sont entendus sur le calendrier relatif aux enjeux du travail.
Près de quatre mois après l'adoption de la réforme des retraites, le dialogue entre l'exécutif et les partenaires sociaux n'a toujours pas repris, mais il se prépare. Selon le journal économique Les Echos, les organisations syndicales et le patronat sont tombés d'accord sur un premier calendrier de négociations. Au menu notamment : l'employabilité des seniors.
Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger quitte ses fonctions ce mercredi après onze années passées à la tête du syndicat réformiste. L’occasion pour l’ex-secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, d’évoquer pour Public Sénat leurs huit années communes à la tête des deux principaux syndicats français.
Dévoilée ce jeudi, la réforme du lycée professionnel fait partie des priorités identifiées par le gouvernement pour dépasser la crise déclenchée par la réforme des retraites. Mais ce chantier, qui soulève depuis plusieurs mois la crispation des enseignants, pourrait bien creuser le fossé entre l’exécutif et les syndicats.
L’intersyndicale est-elle en train de se fissurer comme beaucoup de commentateurs le répètent à l’envi ? Hier, lundi 1er mai, pratiquement trois semaines après la décision du Conseil constitutionnel de valider la réforme des retraites, certains pensaient signer l’arrêt de mort d’une idylle syndicale de plus de trois mois. Pourtant, à tous les micros tendus, Laurent Berger, figure de proue du mouvement, a répété que l’union reste intacte et continuera de faire bloc contre le report de l’âge de départ. Le secrétaire général sortant de la CFDT en veut pour preuve les quelque 2,3 millions de manifestants partout en France selon la CGT, 782 000 selon le ministère de l’Intérieur. Une journée qui « démontre la détermination des travailleurs et travailleuses à faire échec à cette réforme des retraites », selon le communiqué de l’intersyndicale. Forts de cette mobilisation, ce mardi matin, les huit syndicats parties prenantes se sont accordés sur une quatorzième journée de manifestation le mardi 6 juin prochain. Une mobilisation calée sur le calendrier législatif Une date qui peut paraître lointaine, mais qui se justifie par l’examen à l’Assemblée Nationale deux jours plus tard, le 8 juin, d’une proposition de loi du groupe LIOT pour abroger la réforme des retraites. Dans son communiqué, l’intersyndicale appelle d’ailleurs « unitairement [les] organisations à aller rencontrer les députés partout pour les appeler à voter cette proposition de loi. » Au Sénat, Patrick Kanner, président du groupe socialiste, salue une mobilisation qui dure face à la loi, et assure qu’il y aura également des « initiatives », faisant référence à la proposition de loi des sénateurs communistes, similaire à celle du groupe LIOT.
Elisabeth Borne a présenté ce mercredi 26 avril sa « feuille de route » sur le travail et l'emploi. L'objectif est de bâtir un accord avec les partenaires sociaux sur « un nouveau pacte de la vie au travail » d'ici le 14 juillet, et de présenter le projet de loi sur la création de « France Travail » et la réforme du RSA d'ici « début juin. »
Le président de la République veut « accélérer » sur la réforme du lycée professionnel avec un projet de loi présenté « d’ici l’été ». Annoncé depuis le mois de septembre, le gouvernement entretient le flou sur le contenu de la réforme. De leurs côtés, les sénateurs sont perplexes sur le moment choisi par le président et attendent de connaître le détail de la loi.
Le secrétaire général de la CFDT annonce qu’il quittera son poste le 21 juin prochain. Retour sur le bilan de Laurent Berger et les perspectives du syndicat qu’il pilote depuis 2012.
Nouveau changement à la tête des syndicats. Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a annoncé mercredi au bureau national de son organisation qu’il allait céder sa place le 21 juin prochain. C’est Marylise Léon, actuellement numéro 2 du syndicat, qui va lui succéder. Après Philippe Martinez, qui a été remplacé à la tête de la CGT par Sophie Binet, c’est donc à nouveau une femme qui prend la tête d’un grand syndicat français. « Il est important que des femmes soient à la tête d’organisations syndicales » Cette décision intervient alors que son mandat n’est pas arrivé à son terme. « J’avais dit, lors de notre congrès en juin 2022, à Lyon, que je m’en irai en cours de mandat. Il s’agit d’une décision mûrement réfléchie, arrêtée dès la fin 2021, après discussion avec mes collègues de la commission exécutive. Ce n’est ni un coup de tête, ni un choix dicté par l’actualité », assure Laurent Berger, dans un entretien donné au journal Le Monde, avant d’ajouter : On est de passage et il vaut mieux transmettre le témoin quand on est bien lancés. Cette décision s’est faite selon « un processus collectif, qui s’est passé de façon apaisée et sereine, très naturellement. Je crois qu’il est important que des femmes soient à la tête d’organisations syndicales », soutient celui qui est encore numéro 1 de la Confédération française démocratique du travail pour quelques semaines. Est-ce le bon moment pour partir, alors que la gauche et les syndicats ne veulent toujours pas lâcher sur la réforme des retraites ? « Je pense que, le 21 juin, je laisserai une CFDT qui va bien. Elle compte 31 000 adhérents en plus depuis le début de l’année. Elle a créé plusieurs centaines de sections syndicales. Elle est la première organisation syndicale de ce pays. Elle est reconnue comme une organisation responsable, combative, constructive », répond Laurent Berger, qui souligne qu’il a « déjà repoussé d’un an, car c’était une période particulière ». « Il aura été un partenaire sérieux, exigeant, parfois coriace », selon Olivier Véran Interrogé lors du compte rendu du Conseil des ministres sur la décision du leader syndical, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a « salué évidemment l’action de la CFDT « Il aura été un partenaire sérieux, exigeant, parfois coriace, nous l’avons vu. Et avec lequel nous avons pu obtenir des avancées importantes pour notre pays, en matière de droits sociaux ou d’évolution du travail. Le dernier accord sur le partage de la valeur en entreprise, qui fait que dès qu’une entreprise de plus de 10 salariés fait des bénéfices, les salariés en verront la couleur, nous le devons aussi à cette qualité du dialogue social », souligne Olivier Véran. « C’est quelqu’un pour qui j’ai du respect, oserais-je dire de l’amitié », a affirmé de son côté Emmanuel Macron à la presse lors d’un déplacement en Alsace, soulignant avoir « toujours très bien travaillé avec lui ». « Non, je ne serai pas candidat en 2027 » Pour la suite, Laurent Berger ne compte pas, en tout état de cause, se lancer en politique, alors que certains semblaient y penser pour lui. « Non, je ne serai pas candidat en 2027 », assure-t-il au Monde. « Certains, parmi les soutiens du chef de l’Etat, ont voulu accréditer cette idée pour me nuire et pour nuire à la CFDT. Il faut qu’ils se détendent, il n’y a pas de sujet », ajoute le leader de la CFDT, qui entend cependant participer, d’une manière ou d’une autre, au débat public : « Je ne m’engagerai pas en politique. Est-ce que je continuerai à faire de la politique, c’est-à-dire participer à la vie de la cité ? Oui. Si certains croient que je vais me taire, c’est une erreur ».