Invités de l’émission Extra local, diffusée ce samedi 2 mars au Salon de l’Agriculture, les ministres Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, et Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture, sont revenus sur la colère des agriculteurs et les réponses apportées par le gouvernement pour y répondre. L’un comme l’autre juge nécessaire de mieux reconnaître le métier d’agriculteur que ce soit en termes de rémunération, de considération ou de concurrence avec les pays étrangers.
Salon de l'Agriculture (20)
« Le prix plancher va aboutir à une usine à gaz administrative », dénonce Laurent Wauquiez
Le président Les Républicains de la région Auvergne-Rhône Alpes est en visite au Salon de l’agriculture ce 28 février. Il s’oppose fermement à la mesure de prix plancher sur les denrées agricoles annoncée par Emmanuel Macron, préconisant plutôt de « partir de ce que demandent les agriculteurs ».
Ce 28 février, Marine Le Pen était en visite au Salon de l’agriculture. L’occasion pour la présidente du groupe RN à l’Assemblée de réagir aux dernières annonces d’Emmanuel Macron pour faire face à la crise agricole. Sans certaines conditions, elle estime que l’instauration de prix planchers pourrait conduire à « la ruine de l’agriculture ».
Crise agricole : le gouvernement manque d’un « cap » et de « cohérence », selon Céline Imart
Numéro deux du parti Les Républicains pour les élections européennes, Céline Imart prône une agriculture productiviste et une simplification des normes pour tenter de sortir le secteur agricole du marasme.
En visite au Salon de l’agriculture avec une délégation de sénateurs, Gérard Larcher conserve une certaine méfiance à l’égard des annonces d’Emmanuel Macron sur l’instauration de prix planchers pour les denrées agricoles. Pour sortir les agriculteurs de la crise, le président du Sénat demande au gouvernement de reprendre la totalité des propositions de la chambre haute.
Lors d’un débat improvisé avec des exploitants en ouverture du Salon de l’agriculture, le président de la République a annoncé son souhait d’instaurer des prix planchers sur les matières premières. Une mesure qui viserait à « protéger le revenu agricole », défendue de longue date par la Confédération paysanne, mais à laquelle la FNSEA et les agroindustriels sont largement opposés.
Face à la volonté affichée du gouvernement d'assouplir les normes dans un prochain plan Ecophyto, Olivier Faure insiste sur l'importance de la santé des Français et des agriculteurs
Manon Aubry reproche au chef de l'Etat de n'avoir "rien compris" à la colère agricole, et de ne pas tenir compte du danger que constitue selon elle les accords de libre-échange pour la filière.
A l'occasion de sa 2ème visite au Salon International de l'Agriculture, le président du Rassemblement National et tête de liste pour son parti aux prochaines élections européennes, a estimé que sa première mesure sur l'agriculture serait de privilégier un « patriotisme économique » en donnant une « priorité d'accès » dans la commande publique aux produits français. Une mesure difficile à mettre en place selon les intervenants sur le plateau de Public Sénat.
La ministre déléguée à l’Agriculture et à la Souveraineté alimentaire dénonce la démagogie du discours du Rassemblement national concernant la détresse rencontrée par les agriculteurs. Un discours qui installe le duel entre la majorité présidentielle et le parti d’extrême droite en vue des élections européennes.
Emmanuel Macron au salon de l’agriculture : des affrontements « historiques »
La 60e édition du salon de l’agriculture s’est ouverte ce samedi 24 février, en retard et avec de fortes tensions autour d’un Emmanuel Macron entouré de policiers. Les agriculteurs sont divisés sur le mode d’action, mais partagent tous la même inquiétude.
L’ouverture du 60è salon international de l’agriculture a été marquée par un niveau de tensions inédit entre les agriculteurs et les forces de l’ordre. Si le président de la République a finalement pu déambuler, l’ambiance est restée extrêmement tendue tout le long de la visite.