Déposée par le groupe socialiste, la proposition de loi d’abrogation de la réforme des retraites portant l’âge légal de départ à 64 ans, n’a pas convaincu la commission des affaires sociales du Sénat, qui l’a rejetée ce mercredi 3 avril. Le texte sera discuté en séance publique le 10 avril prochain.
Invité par le groupe socialiste ce mardi 2 avril au Sénat, le candidat PS-Place Publique, Raphaël Glucksmann, est revenu sur son début de campagne réussi, marqué par une dynamique sondagière en hausse et des sorties médiatiques remarquées. Objectif du député européen sortant ? « Amplifier et garder cette flamme », comme il le raconte au micro de Public Sénat.
La France sera-t-elle le deuxième pays européen après Chypre, à rejeter le CETA ? En tout cas, c’est bien le chemin qui se dessine, à quelques heures seulement du vote crucial qui va s’ouvrir ce jeudi 21 mars au Sénat. Entré en vigueur de manière provisoire en 2017, il est sujet à de nombreuses controverses, ses détracteurs dénonçant son non-respect des accords climatiques de Paris, la primauté qu’il accorde au droit commercial sur le droit environnemental (critiques de la gauche) ou encore les nombreuses dérogations attribuées à la filière agricole canadienne, faisant peser un risque, notamment sur le secteur bovin (critiques de droite).
A 82 jours des élections européennes, les porte-parole de la liste PS-Place Publique, menée par Raphaël Glucksmann, affichent leur ambition. Ils comptent « aller partout sur le territoire », explique l’eurodéputée sortante et candidate, Aurore Lalucq. L’équipe veut faire du meeting prévu ce week-end, à Toulouse, « une phase d’accélération de la campagne », avance Pierre Jouvet, numéro 2 du PS, en place éligible sur la liste.
Ce lundi 29 janvier, lors de ses vœux le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, a confirmé la nomination du co-président de Place publique, Raphaël Glucksmann, comme tête de liste du Parti socialiste aux élections européennes du 9 juin prochain.
Les sénateurs socialistes ont choisi le thème de la commission d’enquête dont ils seront à l’initiative. Rachid Temal a convaincu ses collègues d’ouvrir des travaux sur la façon dont la France se défend face aux risques d’influences et d’intrusions étrangères.
« On devrait changer le titre de ce projet de loi car il ne va rester plus rien de l’intégration », pointe la sénatrice PS Corinne Narassiguin. « On rentre en résistance » contre ce texte, lance Patrick Kanner, patron des sénateurs PS.
Les sénateurs PS se sont retrouvés à Saint-Ouen pour travailler leur « unité », après un scrutin interne qui a divisé le groupe en deux camps. L’occasion aussi d’accueillir les nouveaux élus et de les former à l’examen du budget.
L’union de la gauche traverse une crise, suite à l’attaque du Hamas contre Israël. Le PCF a qualifié ce week-end la Nupes d’« impasse ». « Il faut passer à autre chose », pour le sénateur PCF Ian Brossat. Les regards se tournent maintenant vers le PS. « La Nupes n’existe plus pour moi », avance le sénateur Rachid Temal. « Si la Nupes doit changer de nom, et bien ça va changer de nom dans les prochaines semaines », selon le porte-parole du PS, Luc Carvounas, avant un conseil national périlleux.
Certains socialistes demandent de rompre avec LFI, ou de casser la Nupes, suite à la réaction de LFI face à l’attaque du Hamas contre Israël, dénonçant une « ambiguïté » des insoumis. Les propos de Manuel Bompard qui exprime une « condamnation totale » de l’attaque ne calment pas le jeu. Evoquant « le massacre » de la rave party, le député LFI Paul Vannier affirme lui que le Hamas « commet un acte qu’on peut qualifier de terroriste, tout comme les bombardements de civils opérés par l’armée israélienne ». Pour le sénateur PS Patrick Kanner, l’épisode « est l’occasion de clarifier ce que doit être l’union de la gauche ».
Invitée de la matinale de Public Sénat, la présidente de la région Occitanie, Carole Delga appelle au rassemblement de la gauche autour d’un projet « populaire ». La présidente de Régions de France souhaite « stopper ces logiques de division. ». Elle organise ce week-end les « Rencontres de la gauche » à Bram dans l’Aude.
A peine les sénatoriales terminées, les sénateurs PS vont devoir départager ce mardi Patrick Kanner, actuellement à la tête des sénateurs PS, d’Eric Kerrouche, qui lui conteste le poste. Avec le risque de faire du scrutin « la poursuite du congrès du PS ».