Véritable sanctuaire législatif du processus institutionnel européen, le Parlement européen a, depuis 1979, date de son élection au suffrage universel direct, consolidé son rôle en acquérant un pouvoir de décision et de contrôle vis-à-vis de la Commission. De fait, après chaque élection, le Parlement désigne un nouveau président pour une durée de deux ans et demi, soit la moitié d’une législature. Mais quel est son rôle ?
Le 9 juin prochain, les Français se rendront aux urnes afin d’élire leurs députés européens. Les dernières échéances européennes n’ont mobilisé que 50,12 % d’électeurs français en 2019. Pourtant, les bulletins français pèsent lourd dans la balance du Parlement européen. À eux seuls, nos eurodéputés composent 11,25% de l’institution, largement de quoi orienter la couleur politique ! Mais comment s’organise la répartition des sièges par État membre ?
Le 9 juin, les citoyens français seront appelés aux urnes à l’occasion des élections européennes. Public Sénat fait le point sur un scrutin capital pour l’avenir de l’UE.
Tous les citoyens des pays de l’Union Européenne ne votent pas au même moment. Du 6 au 9 juin, ils se rendront aux urnes pour élire 720 députés au Parlement européen. Public Sénat vous explique tout sur ce scrutin, essentiel pour l’avenir de l’Europe.
Le ministre de la Transition écologique a dévoilé la liste des 167 projets industriels qui pourront être exemptés de la loi zéro artificialisation nette (ZAN). Sur le plateau de Public Sénat, Christophe Béchu a confirmé que cette liste était amenée à être complétée.
Présentée ce 3 avril en conseil des ministres, la loi d’orientation agricole suscite déjà des critiques. Déclaration de l’agriculture comme « intérêt général majeur », assouplissement des sanctions pour infraction environnementale, accélération des procédures de recours contre des projets agricoles… Des voix s’élèvent pour critiquer les reculs environnementaux provoqués par le texte.
Interrogé sur le départ du proviseur du lycée Maurice-Ravel à Paris, menacé après une altercation avec une élève à qui il avait demandé de retirer son voile, le Premier Ministre, Gabriel Attal, a annoncé ce mercredi 27 mars sur TF1, que l’Etat allait porter plainte pour « dénonciation calomnieuse ». Un délit grave, pour lequel l’étudiante risque une peine de cinq ans de prison et 45 000 euros d’amende.
Après l’annonce d’un déficit public plus élevé que prévu, les élus de tous bords tirent à boulets rouges sur la politique économique du gouvernement. A gauche, à l’instar du maire d’Alfortville Luc Carvounas, on s’inquiète du spectre d’une politique de rigueur à venir.
La secrétaire générale de la CFDT, syndicat réformiste et majoritaire en France, reproche au gouvernement et notamment au ministre de l’Economie de prendre le problème du déficit par le seul prisme des dépenses, sans envisager d’augmenter les impôts, et s’insurge d’une nouvelle réforme de l’assurance chômage à venir.
Jean-Pierre Raffarin se désole des ergotages de son ancienne famille politique, Les Républicains, à voter la ratification du CETA. L’ancien Premier ministre considère le libre-échange et les accords comme la seule façon pour la France et l’Europe de sortir du marasme économique, sans quoi le risque de déclassement pourrait devenir une réalité.
Face au gouvernement qui cherche à faire des économies pour ramener le déficit public sous la barre des 3% d’ici 2027, Bruno Retailleau dénonce le manque de sérieux et de rigueur dont fait preuve selon lui l’exécutif, et laisse planer la menace d’une motion de censure lors du vote du prochain budget.
Parlementaires socialistes, communistes, écologistes, et des Républicains font front commun pour exiger du gouvernement davantage de clarté concernant ce texte promis de longue date