Depuis plus de deux semaines, Dominique Pelicot et une cinquantaine d’hommes sont jugés à Avignon dans un procès qui interroge la société française sur le caractère systémique des violences faites aux femmes. Pendant ce temps, malgré l’important écho médiatique de l’affaire, une partie de la classe politique reste très discrète.
Une nouvelle formation de gauche européenne va se former d'ici quelques semaines. Pour s'émanciper des communistes au sein du Parti de la gauche européenne (PGE), Manon Aubry et La France Insoumise (LFI) travaillent à la création d'une nouvelle structure à l'intérieur du groupe The Left. Pour la fonder, ils s'appuient sur une alliance déjà formée avec les mouvements de gauches radicales espagnols, finlandais, danois ou suédois.
Si la fréquentation des Centres des monuments nationaux (CMC) a atteint son record de fréquentation en 2023 avec plus de 11,6 millions de visiteurs, son budget est en constante augmentation. Les dépenses de l'établissement public ont plus que doublé en l’espace de dix ans. Face à cette impasse, un rapport sénatorial formule plusieurs recommandations visant à protéger son modèle économique.
1954, alors que la France est en pleine reconstruction et effervescence suite à après la Deuxième Guerre mondiale, le conflit en Indochine fait rage. En mars, le corps expéditionnaire français est défait lors de la mythique bataille de Diên Biên Phu. Commence alors une sorte de « fin d’un monde »… la fin de l’empire colonial français. Suivant l’exemple vietnamien, des voix nationalistes tunisiennes, marocaines et algériennes grondent… Dans « 1954, la fin d'un monde », diffusé cet été sur Public Sénat, Ben Salama et Benjamin Stora relatent cette année de bascule pour l’empire colonial français.
Invité de la matinale de Public Sénat, le constitutionnaliste Benjamin Morel a qualifié Michel Barnier comme s’inscrivant dans la « continuité » d’Emmanuel Macron, tout en prévenant que ce choix marquait aussi « la fin du jupitérisme ».
Invité de la matinale de Public Sénat, le député du Nord et porte-parole du Rassemblement national Sébastien Chenu a réitéré ne pas vouloir censurer « a priori » le gouvernement Barnier et le placer « sous surveillance ».
Samedi 13 juillet, Donald Trump, ancien président et candidat républicain à un deuxième mandat à la Maison Blanche est touché par un tir à l’oreille lors d’un meeting… Le tireur est abattu sur le champ et Trump sain et sauf. Mais cette tentative d’assassinat nous rappelle que de nombreux précédents existent dans l’Histoire américaine et qu’il y a presque 60 ans, un président en exercice mourait sous les balles d’un tireur isolé. C’était à Dallas, le président Kennedy achève alors un déplacement de deux jours au Texas. La foule est massée sur les douze kilomètres qu’emprunte le cortège. Parmi eux, des anonymes assistent médusés à l’assassinat. Ce sont eux que le réalisateur Patrick Jeudy met dans la lumière dans son documentaire « Dallas, une journée particulière » diffusé cet été sur Public Sénat.
C’était il y a 45 ans, le 4 novembre 1979, des centaines d’étudiants iraniens prenaient d’assaut l’ambassade américaine de Téhéran et retenaient en otage une cinquantaine de diplomates. Personne, pas même l’imam Khomeini, dont le pouvoir est récent et fragile, ne se doute alors que le calvaire des Américains va durer plus d’un an et provoquer une crise internationale majeure. Dans « 444 jours qui ont fait plier l’Amérique » diffusé cet été sur Public Sénat, Ben Salama nous raconte les coulisses et les péripéties du marathon des négociations qui ont fini par mener à son dénouement.
Renforcement de la protection de l’environnement, introduction du principe de pollueur-payeur, réduction de l’utilisation des pesticides… Michel Barnier a laissé un héritage marquant de son passage aux ministères de l’Environnement, puis de l’Agriculture. Mais aujourd’hui, les associations écologistes observent avec prudence, voire scepticisme, sa nomination à Matignon.