Le « Nouveau Front populaire », alliance des principaux partis de gauche, a rassemblé 28,1 % des suffrages exprimés pour le premier tour des législatives anticipées, ce dimanche 30 juin, selon les premières estimations. À ce stade, LFI, PS, EELV et PCF peuvent espérer glaner entre 125 et 165 sièges.
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Nouveau Front populaire : Jean-Luc Mélenchon, un caillou dans la chaussure des partenaires de LFI
L’alliance de gauche semble prise au piège des spéculations autour de son candidat pour Matignon. Le Rassemblement national et la majorité présidentielle ne cessent de renvoyer le Nouveau Front populaire à Jean-Luc Mélenchon, dont les sorties médiatiques nourrissent l’agacement des partenaires de La France insoumise. Le mode de désignation du Premier ministre, en cas de victoire de la gauche, reste également en suspens, même si le principe d’un « consensus » entre les différentes formations semble avoir été arrêté.
ISF à 15 milliards, taxation des superprofits, CSG progressive… La gauche mise sur les recettes fiscales pour financer son programme. Les mesures que compte déployer le « Nouveau Front populaire » entraineraient une augmentation des dépenses de 150 milliards d’euros d’ici 2027, selon un chiffrage présenté vendredi 21 juin.
Le programme des 100 premiers jours du « Nouveau Front populaire »
Pouvoir d’achat, salaire, énergie, Gaza… Le « Nouveau Front populaire », qui rassemble les principaux partis de gauche, a dévoilé les mesures-clés de son programme commun de gouvernement en cas d’accession au pouvoir à l’issue des législatives anticipées.
Accord pour un nouveau « Front populaire » : le récit d'un accouchement au forceps
Les négociations entre les différents partis de gauche pour une union en vue des élections législatives ont trouvé une issue ce jeudi 13 juin en fin de journée. Retour sur des tractations mouvementées.
Les partis de gauche se sont accordés pour ventiler, entre chaque formation, la majeure partie des 577 circonscriptions en vue des législatives anticipées. Les sortants devraient être automatiquement investis, malgré quelques cas litigieux aux yeux des socialistes.
Front populaire : un « accord de principe » sur le nombre de circonscriptions par parti
Les partis de gauche ont trouvé un accord pour se départager la quasi-totalité les 577 circonscriptions en vue des législatives anticipées. LFI conserve le plus gros contingent, mais cède néanmoins une centaine de circonscriptions aux socialistes.
Alors que les négociations autour d’un accord de gauche pour les législatives se poursuivent, les sénateurs socialistes estiment que le score réalisé par Raphaël Glucksman aux élections européennes doit placer le PS en première ligne par rapport à LFI. Auprès de Public Sénat, Olivier Faure, le Premier secrétaire du PS, assure que le principe d’un « rééquilibrage » dans l’attribution des circonscriptions a été acté par les autres formations.
Européennes 2024 : après le 1er mai, la bataille pour l’hégémonie à gauche se durcit
Quelques mois après la fin de la Nupes, la prise à partie de Raphaël Gluckmann tête de liste socialiste-Place Publique lors d’un rassemblement du 1er mai à Saint-Etienne, relance le débat sur l’existence de « deux gauches irréconciliables ». Entre stratégie électorale et concurrence pour l’électorat de gauche, l’union semble plus lointaine que jamais.
Mobilisation pro-palestinienne : la direction de Sciences Po « aspire » à un retour au calme
Après la levée du blocage du campus parisien de Sciences Po par des étudiants pro-palestiniens, la direction de l’établissement a organisé ce jeudi un débat « démocratique » sur le rôle que doit tenir l’établissement face au conflit au Proche-Orient. En parallèle, le mouvement a commencé à essaimer dans d’autres établissements.
Interrogée dans le cadre des questions au gouvernement au Sénat sur les mobilisations propalestiniennes à Sciences Po, la ministre de l’enseignement supérieur a défendu la nécessité de « veiller au respect du cadre républicain », tout en permettant un espace « pour avoir du vrai débat et de la controverse ». A ce titre, elle annonce réunir les présidents d’université ce jeudi 2 mai, afin de bâtir un calendrier.
Alors que Sciences po a choisi la voix de la négociation avec les étudiants propalestiniens qui bloquent l’établissement, la présidente de la région Île-de-France a annoncé lundi suspendre les fonds publics que le conseil régional alloue chaque année à la célèbre école. L’élue estime que la communauté éducative a cédé devant « une minorité de radicalisés ».