Ce mercredi, Mathieu Darnaud, sénateur de l’Ardèche et président du groupe Les Républicains au Sénat était l’invité de la matinale de Public Sénat. Alors que le projet de loi de finances pour 2025 a été transmis au Sénat après avoir rejeté hier par l’Assemblée nationale, le sénateur s’est prononcé sur diverses mesures envisagées pour faire des économies, il s’est notamment déclaré en faveur de la suppression d’un jour férié.
Le gouvernement a annoncé geler la hausse prévue dans le budget de l’Aide médicale d’Etat (AME). Roger Karoutchi, sénateur LR des Hauts de Seine, félicite cette mesure mais demande une réflexion globale sur la transformation de l’aide médicale d’Etat en aide médicale d’urgence. Pour la prochaine loi immigration, l’ancien ministre préconise de reprendre les éléments du Sénat censurés par le Conseil constitutionnel en janvier 2024.
Les sénateurs Les Républicains vont publier une tribune en soutien à Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, après la polémique sur l’Etat de droit qui ne serait « pas intangible, ni sacré ». Roger Karoutchi, sénateur LR des Hauts-de-Seine, l’a co-signée. Pour lui, l’Etat de droit « n’est pas immuable » et « l’expression populaire peut le faire évoluer ».
Laurence Garnier était pressentie pour le poste, c’est finalement une autre sénatrice qui en hérite. Agnès Canayer est nommée ministre déléguée en charge de la Famille et de la Petite enfance, un portefeuille ministériel dont la dénomination inquiète certaines associations de protection de l’enfance.
Ce mardi, Julien Aubert, vice-président des Républicains, était l’invité de la matinale de Public Sénat. Le vice-président des Républicains a évoqué le futur gouvernement et la situation politique actuelle, il affirme qu’ « il faut sortir du macronisme », estimant que Michel Barnier doit être « un choix d’opposition, de cohabitation ». En ce qui concerne la récente démission de Thierry Breton de son poste de commissaire européen Julien Aubert dénonce notamment la gouvernance d’Ursula von der Leyen.
Après 12 ans dans l’opposition, Les Républicains se retrouvent de manière inattendue au pouvoir au sein de ce qui devrait ressembler à une coalition. Aux journées parlementaires du parti à Annecy, les sénateurs ont prôné un travail législatif « constructif » avec leurs nouveaux alliés macronistes et philippistes. « On était en mort clinique. Et on se réveille du coma », se réjouit un sénateur.
À l’occasion des journées parlementaires des Républicains, députés et sénateurs font le point sur leur stratégie de participation au gouvernement de Michel Barnier. Pour Marc-Philippe Daubresse, le nouveau Premier ministre gouvernera avec les « priorités législatives » de son parti.
Les dirigeants du parti Les Républicains seront consultés, une nouvelle fois, ce mercredi, par Emmanuel Macron, sur la nomination du futur Premier ministre. Jusque là, le parti de droite refuse une coalition de gouvernement avec le bloc central macroniste.
Le sénateur LR Marc Laménie a quitté son groupe politique au Sénat pour rejoindre celui des Indépendants, qui rassemble notamment les membres du parti Horizons d’Edouard Philippe. Elu depuis 2007 sous l’étiquette UMP puis LR, cet ancien maire siège au sein de la commission des Finances.
Les parlementaires LR devraient présenter en début de semaine le contenu de leur « pacte législatif ». La ligne défendue par Bruno Retailleau, chef de file des sénateurs LR, et Laurent Wauquiez, à la tête du groupe à l’Assemblée nationale, est celle d’une totale indépendance vis-à-vis des macronistes. Mais quelques élus estiment que le contexte politique invite à laisser de côté le principe des majorités de circonstance pour envisager un accord plus global avec le camp présidentiel.
Le président du groupe centriste au Sénat, à la fois soutien d’Emmanuel Macron et membre de la majorité sénatoriale de droite, se dit favorable à un rapprochement entre les deux blocs pour gouverner.
Dans une lettre publiée dans la presse quotidienne régionale, le président de la République appelle « l’ensemble des forces politiques » à bâtir « une majorité solide » à l’Assemblée. Une prise de parole malvenue, assure Loïc Hervé, qui demande à Emmanuel Macron de « laisser les responsables politiques discuter ».