En laissant Laurent Wauquiez annoncer seul un demi-revirement sur l’effort demandé aux retraités, Michel Barnier ouvre la porte à de nouvelles crispations au sein de sa fragile majorité. « C’était tendu » au petit déjeuner de la majorité, selon plusieurs participants. Au groupe LR du Sénat, on salue un « bon compromis », mais les responsables du budget de la Sécu et du budget apprécient peu de ne pas avoir été « mis dans la boucle ».
Alors que le gouvernement souhaitait décaler de six mois l’indexation des retraites sur l’inflation pour économiser 4 milliards d’euros, Laurent Wauquiez a annoncé qu’elles le seraient de la moitié de l’inflation au 1er janvier 2025. L’ancien président de la République considère que ça « restera une perte de pouvoir d’achat pour la moitié des retraités ».
Six semaines après les élections législatives, les consultations politiques organisées par Emmanuel Macron devaient permettre de débloquer la situation. La menace d’une censure immédiate d’un gouvernement du Nouveau Front Populaire reste présente, ce qui pourrait amener le chef de l’Etat à organiser une nouvelle consultation.
Les Républicains ont présenté ce lundi une série de réformes, très marquées à droite, et qui seraient soutenues par leurs élus si elles venaient à être reprises par le prochain gouvernement. Il n’est toujours pas question, en revanche, pour Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau, les deux chefs de file de la droite parlementaire, de participer à une quelconque coalition.
Les parlementaires LR devraient présenter en début de semaine le contenu de leur « pacte législatif ». La ligne défendue par Bruno Retailleau, chef de file des sénateurs LR, et Laurent Wauquiez, à la tête du groupe à l’Assemblée nationale, est celle d’une totale indépendance vis-à-vis des macronistes. Mais quelques élus estiment que le contexte politique invite à laisser de côté le principe des majorités de circonstance pour envisager un accord plus global avec le camp présidentiel.
Le Premier ministre souhaite ouvrir des discussions avec les groupes politiques « autour de projets et d'actions au service des Françaises et des Français ». Si à ce stade, un élargissement du courant présidentiel vers la gauche semble difficilement envisageable, la droite, en revanche, tenterait de négocier auprès des macronistes certains postes clés à l’Assemblée nationale.
Public Sénat a sélectionné dix circonscriptions qui risquent d’attirer l’attention à l’occasion des législatives anticipées, les 30 juin et 7 juillet, en raison de la notoriété des candidats ou des enjeux locaux, qu’ils soient symboliques ou très politiques.
Selon nos confrères du Parisien, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes devrait s’exprimer à 13h30 pour annoncer sa candidature dans une des deux circonscriptions du département de la Haute-Loire (43). Un retour dans la bataille politique à l’heure où beaucoup dans son parti lui reprochaient son silence.
Le président Les Républicains de la région Auvergne-Rhône Alpes est en visite au Salon de l’agriculture ce 28 février. Il s’oppose fermement à la mesure de prix plancher sur les denrées agricoles annoncée par Emmanuel Macron, préconisant plutôt de « partir de ce que demandent les agriculteurs ».
Le président LR a annoncé samedi que sa région allait s’affranchir de l’objectif de ralentissement puis d’arrêt de la bétonnisation des sols, fixé dans la loi. Cependant, cette déclaration choc pourrait difficilement être suivi d’effets.
L’ex-président des Républicains appelle Emmanuel Macron à rassembler la classe politique autour de « mesures décisives » après les émeutes urbaines. Bien qu’il lisse son discours et semble livrer une lecture plus nuancée des derniers évènements que certains membres de sa famille politique, Laurent Wauquiez continue de défendre une vision très à droite de la France.
Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, pressenti pour porter les couleurs de LR à la prochaine présidentielle, a accordé une longue interview au magazine Le Point, après être resté plusieurs mois en retrait de la scène médiatique. Il esquisse plusieurs propositions de réforme, et développe un discours ambivalent, susceptible à la fois de parler aux électeurs de droite partis chez Marine Le Pen et à ceux qui ont voté pour Emmanuel Macron. Décryptage avec le communicant Philippe Moreau-Chevrolet.