À deux semaines du premier tour des élections législatives anticipées, Public Sénat dresse la liste des candidatures à suivre à gauche de l’échiquier politique, où les principaux partis politiques ont réussi à boucler un accord électoral et politique.
Jean-Luc Mélenchon (20)
Ancien ministre, député européen, sénateur, député, passé par le PS, Jean-Luc Mélenchon a lancé le parti politique de la France Insoumise à la faveur de la campagne présidentielle à laquelle il est candidat comme en 2012. Acteur du rapprochement avec les écologistes, le PS et le PC à l'occasion des élections législatives de 2022, sous la bannière NUPES ( Nouvelle Union populaire écologiste et sociale), Jean-Luc Mélenchon ne se représentera pas comme député. Son influence sur LFI et la NUPES reste cependant très importante. Au 2nd tour des élections législatives anticipées de 2024, il est favorable à la création du Nouveau Front Populaire. Sa stratégie basée sur une forme de radicalité, crée d'importantes tensions au sein du PS et du PC, et même au sein de son propre parti. Retrouvez ici toute l'actualité concernant Jean-Luc Mélenchon.
62 % des Français ont une opinion négative à l’égard de Jean-Luc Mélenchon. Après plusieurs jours de polémiques et de positions clivantes sur la situation au Proche-Orient, il prend pour la première fois la tête du classement des personnalités politiques les plus rejetées de notre sondage Odoxa.
L’union de la gauche traverse une crise, suite à l’attaque du Hamas contre Israël. Le PCF a qualifié ce week-end la Nupes d’« impasse ». « Il faut passer à autre chose », pour le sénateur PCF Ian Brossat. Les regards se tournent maintenant vers le PS. « La Nupes n’existe plus pour moi », avance le sénateur Rachid Temal. « Si la Nupes doit changer de nom, et bien ça va changer de nom dans les prochaines semaines », selon le porte-parole du PS, Luc Carvounas, avant un conseil national périlleux.
Élections européennes : à gauche, l’impossible rassemblement
L’hypothèse d’une liste commune à gauche pour les élections européennes de 2024 s’éloigne de plus en plus. Malgré les appels du pied de la France insoumise, EELV, le PS et le PCF entendent conduire des listes indépendantes. Au-delà des différences programmatiques qui fracturent la gauche, les européennes sont aussi une occasion pour les petits partis de reprendre du poil de la bête et de bousculer le rapport de force au sein de la Nupes.
Yannick Jadot continue de s’opposer à Jean-Luc Mélenchon sur la constitution d’une liste commune à la Nupes pour les élections européennes de 2024. Les verts entendent porter leurs propres couleurs dans un scrutin qui leur est traditionnellement favorable, sans remettre en cause pour autant la nécessité d’une union de la gauche en 2027.
Alors que les mouvements sociaux semblaient perdre de l’ampleur depuis la promulgation de la loi contre la réforme des retraites, le 1er mai a été marqué par une mobilisation historique des Français. La CGT a recensé plus de deux millions de manifestants à travers l’Hexagone. Mais si la fête du Travail a été l’occasion pour le peuple d’exprimer pacifiquement son ras-le-bol, elle a également été ternie par de nombreux débordements et violences.
Nupes, un an après : « Macron dissout dans la journée si la Nupes éclate »
Un an après la conclusion de l’alliance électorale entre les quatre principaux partis de gauche, les négociations semblent au point mort. Des logiques partisanes rendent difficile la convergence des intérêts entre les différentes forces de gauche, sur le fond, comme au niveau électoral. En même temps, la Nupes paraît être un acquis solide au niveau parlementaire. Bilan de cette première année.
Borne accuse Mélenchon de « saper la confiance » des concitoyens dans notre démocratie
Interrogée par le sénateur Claude Malhuret sur les éventuelles réponses législatives aux violences ayant visé policiers et gendarmes le 1er mai, la Première ministre s’est dite prête à examiner toutes les propositions, « dans le respect des libertés publiques ». Elle a également ciblé Jean-Luc Mélenchon pour ses propos.