La Première ministre s’exprimait ce mardi 24 octobre devant les sénateurs, dans le cadre d’un débat au Palais du Luxembourg sur la situation au Proche-Orient. Elle a rappelé la position de la France face au conflit israélo-palestinien et exprimé son inquiétude quant à la « catastrophe humanitaire » qui se joue dans la bande de Gaza, pilonnée par Israël.
Au-delà du soutien symbolique à Israël, le déplacement d’Emmanuel Macron sera l’occasion d’aborder avec son homologue Benyamin Netanyahou l’épineuse question des otages français détenus par la Hamas. Le chef de l’Etat pourrait également marquer une halte dans l’un des pays arabes de la région.
Il y a une semaine, l’armée israélienne lançait un ultimatum à la population de la bande de Gaza : 24 heures pour évacuer vers le sud de l’enclave, avant une offensive terrestre de Tsahal. Ce 20 octobre, l’armée annonce une nouvelle fois que l’offensive est imminente, mais qu’en est-il réellement ?
Interrogé par Public Sénat, le sénateur Roger Karoutchi appelle Emmanuel Macron à imiter certains de ses homologues européens et à se rendre au plus vite en Israël pour « faire pression sur tous les acteurs » du conflit. Il regrette par ailleurs que l’exécutif n’ait pas souhaité reprendre à son compte la proposition de résolution sur Israël portée par plusieurs présidents de groupes au Sénat.
Après les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, est de plus en plus contesté. Médiateur historique du conflit, Mahmoud Abbas, aujourd’hui âgé de 88 ans, est confronté à la montée du Hamas et à la remise en cause de son pouvoir par la population palestinienne en Cisjordanie. Explications avec Xavier Guignard, doctorant en science politique et spécialiste de l’Autorité palestinienne.
La ministre des Affaires étrangères a lancé « à chacun un appel à la responsabilité pour éviter l’escalade et un embrasement régional » au Proche-Orient, lors d’une audition devant le Sénat.
Interrogé par Rebecca Fitoussi dans l’émission "Un monde en doc", l’ancien Premier ministre de François Hollande, Jean-Marc Ayrault est revenu sur l’attaque d’Israël par le Hamas. Une attaque terroriste qualifiée de « pogrom » par l’ancien Premier ministre, pour qui la solidarité européenne avec Israël doit être entière. Avant d’appeler l’Europe à être acteur de la paix.
Acteur violent et de premier plan depuis une trentaine d’années de la lutte contre Israël, le mouvement du jihad islamique palestinien est une organisation armée bien moins connue que le Hamas ou le Hezbollah. Il est considéré comme une organisation terroriste par de nombreux pays occidentaux.
Bruno Retailleau, le président du groupe LR au Sénat défend une proposition de résolution qui marque la solidarité de la France à l’égard d’Israël. Mais le gouvernement n’a pas souhaité inscrire ce texte à l’ordre du jour, bien qu’il soit soutenu par plusieurs membres de la majorité présidentielle.
Les attaques terroristes du Hamas en Israël ont fait réagir les parlementaires européens. Pour l’eurodéputé français Bernard Guetta (Renew-majorité présidentielle), l’Union européenne devra à moyen-terme imposer un règlement de paix aux 2 parties dans ce conflit.
Israël a donné l’ordre d’évacuer les civils du nord de la bande de Gaza, ce qui laisse présager d’une attaque au sol proche. L’ONU craint une « situation calamiteuse » pour les populations. Il s’agit de préparer « une invasion terrestre de la bande de Gaza » et « d’épargner à tout prix les civils innocents », soutient Raphaël Jerusalmy, ancien officier supérieur des renseignements militaires israéliens.
La situation humanitaire de l’enclave palestinienne, qui a vu l’étau des restrictions imposées par Israël se resserrer drastiquement après l’attaque surprise du Hamas samedi 7 octobre, se dégrade rapidement. Alors que Tel-Aviv continue de bombarder la zone, plusieurs organisations internationales appellent à la mise en place d’un corridor pour acheminer eau potable, nourriture et médicaments.