Le président de la République a ouvert la conférence internationale en soutient au Liban ce jeudi 24 octobre à Paris. L’objectif est de récolter 426 millions d’euros à la fin de l’événement pour aider le pays. Le chef d’Etat, qui a promis d'en débloquer 100 millions, a rappelé les liens « séculaires entre le France et le Liban » et a demandé que la « guerre s’arrête au plus vite ».
Ce 24 octobre, Emmanuel Macron ouvrira une conférence de soutien au Liban, en présence notamment du Premier ministre Najib Mikati et du secrétaire général des Nations unies. L’objectif est de mobiliser la communauté internationale, alors que la guerre entre Israël et le Hezbollah a déjà fait 1 500 victimes et près d’un million de déplacés.
Les propos d’Emmanuel Macron sur la création de l’Etat d’Israël ont mis le feu aux poudres et suscité une vive réaction, notamment au Sénat. Le Président de la chambre haute du Parlement s’indigne de ces déclarations en Conseil des ministres et affirme que le droit à l’existence d’Israël ne doit pas être mis en doute alors que le chef de l’Etat semblait demander à l’Etat hébreu de respecter le droit international.
Au moment des commémorations en hommage aux victimes de l’attaque du Hamas le 7 octobre, Emmanuel Macron a braqué le Premier ministre Israélien, Benyamin Netanyahou, en appelant à stopper les livraisons d’armes utilisées par Israël à Gaza. Un appel dont la temporalité a crispé la majorité relative Ensemble/LR mais qui est plutôt accueilli favorablement par les parlementaires de gauche
Une étude du think thank Destin Commun « bat en brèche la vision d’une France polarisée autour du conflit au Proche-Orient ». La plupart des Français n’ont pas choisi de camp et ont autant de compassion envers la communauté juive que des victimes civiles à Gaza. Ils se déclarent également inquiets par l’antisémitisme et l’islamophobie dans l’hexagone.
Il y a un an, le 7 octobre 2023, le massacre perpétré par le Hamas en Israël entrainait une guerre qui dure désormais depuis un an. Des frappes meurtrières dans la bande de Gaza à l’extension du conflit au Liban, chronologie d’un an de guerre au Proche-Orient.
Le gouvernement israélien souhaite organiser une journée de commémoration nationale, un an après les massacres du 7 octobre. Une initiative qui divise, alors qu’une centaine d’otages sont toujours détenus dans la bande de Gaza. Entretien avec Denis Charbit, politiste à l’Open University of Israël.
Auditionné au Sénat, l’historien et spécialiste des questions militaires au Proche et au Moyen-Orient analyse les objectifs et les conséquences des frappes conduites par l’Iran en Israël. Alors qu’une riposte était attendue depuis plusieurs mois, « l’Iran revient dans le match » et laisse Israël « face à un dilemme » sur la réponse à adopter, estime-t-il.
L’Iran a lancé le mardi 1er octobre un raid aérien contre Israël, utilisant pour la première fois un nouveau type de missile, hypersonique et balistique, baptisé « Fattah ».
Sur le plateau de Public Sénat, le politologue associé chez Forward Global et directeur de l’Observatoire des pays arabes a écarté la possibilité d’une invasion terrestre du Liban par Israël, alors que le pays a multiplié les frappes aériennes ces derniers jours.
Alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah atteint une intensité inédite, le risque d’extension du conflit et de guerre au Liban devient de plus en plus probable. Le Hezbollah, durement touché par Tsahal, pourrait précipiter le Liban dans une nouvelle guerre après celle de 2006.
Beaucoup d’inconnues entourent encore l’explosion simultanée de milliers de bipeurs appartenant au Hezbollah, opération pour le moment non-revendiquée. Mais un faisceau d’indices concordent pour attribuer l’attaque aux services de renseignement israéliens, dans un contexte où les tensions à la frontière entre Israël et le Liban s’intensifient.