Plusieurs dizaines d’Israéliens ont été blessées à la sortie d’un match entre l’Ajax d’Amsterdam et le Maccabi Tel-Aviv ce jeudi 7 novembre aux Pays-Bas. Les assaillants ont notamment crié des slogans pro-palestiniens. Emmanuel Macron dénonce « des violences qui rappellent les heures les plus indignes de l’Histoire ».
Deux gendarmes français ont été arrêtés par des forces de l’ordre israéliennes ce jeudi 7 novembre lors du voyage diplomatique de Jean-Noël Barrot. Peu avant, le ministre des Affaires étrangères avait refusé d’entrer dans un site religieux français à cause de la présence de policiers de l’Etat hébreu armés à l’intérieur. Cédric Perrin y voit la « victoire de la violence sur le droit ».
Invité au micro de Public Sénat à réagir à la victoire de Donald Trump, Cédric Perrin, président (LR) de la commission sénatoriale des affaires étrangères, estime qu’il faut se montrer prudent vis-à-vis des annonces, parfois fracassantes, faites par le Républicain pendant la campagne électorale sur les questions de politique internationale.
Malgré les avertissements d’une large partie de la communauté internationale, les parlementaires israéliens ont voté lundi plusieurs mesures d’interdiction contre l’Unrwa, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, largement implantée dans la bande de Gaza. Auprès de Public Sénat, Jean-Paul Chagnollaud, politologue et président de l'iReMMO, l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, et Daniel Charbit, professeur de science politique à l’Open University of Israel, décryptent les motivations et les conséquences de cette décision.
Le président de la République a ouvert la conférence internationale en soutient au Liban ce jeudi 24 octobre à Paris. L’objectif est de récolter 426 millions d’euros à la fin de l’événement pour aider le pays. Le chef d’Etat, qui a promis d'en débloquer 100 millions, a rappelé les liens « séculaires entre le France et le Liban » et a demandé que la « guerre s’arrête au plus vite ».
Ce 24 octobre, Emmanuel Macron ouvrira une conférence de soutien au Liban, en présence notamment du Premier ministre Najib Mikati et du secrétaire général des Nations unies. L’objectif est de mobiliser la communauté internationale, alors que la guerre entre Israël et le Hezbollah a déjà fait 1 500 victimes et près d’un million de déplacés.
Les propos d’Emmanuel Macron sur la création de l’Etat d’Israël ont mis le feu aux poudres et suscité une vive réaction, notamment au Sénat. Le Président de la chambre haute du Parlement s’indigne de ces déclarations en Conseil des ministres et affirme que le droit à l’existence d’Israël ne doit pas être mis en doute alors que le chef de l’Etat semblait demander à l’Etat hébreu de respecter le droit international.
Au moment des commémorations en hommage aux victimes de l’attaque du Hamas le 7 octobre, Emmanuel Macron a braqué le Premier ministre Israélien, Benyamin Netanyahou, en appelant à stopper les livraisons d’armes utilisées par Israël à Gaza. Un appel dont la temporalité a crispé la majorité relative Ensemble/LR mais qui est plutôt accueilli favorablement par les parlementaires de gauche
Une étude du think thank Destin Commun « bat en brèche la vision d’une France polarisée autour du conflit au Proche-Orient ». La plupart des Français n’ont pas choisi de camp et ont autant de compassion envers la communauté juive que des victimes civiles à Gaza. Ils se déclarent également inquiets par l’antisémitisme et l’islamophobie dans l’hexagone.
Il y a un an, le 7 octobre 2023, le massacre perpétré par le Hamas en Israël entrainait une guerre qui dure désormais depuis un an. Des frappes meurtrières dans la bande de Gaza à l’extension du conflit au Liban, chronologie d’un an de guerre au Proche-Orient.
Le gouvernement israélien souhaite organiser une journée de commémoration nationale, un an après les massacres du 7 octobre. Une initiative qui divise, alors qu’une centaine d’otages sont toujours détenus dans la bande de Gaza. Entretien avec Denis Charbit, politiste à l’Open University of Israël.
Auditionné au Sénat, l’historien et spécialiste des questions militaires au Proche et au Moyen-Orient analyse les objectifs et les conséquences des frappes conduites par l’Iran en Israël. Alors qu’une riposte était attendue depuis plusieurs mois, « l’Iran revient dans le match » et laisse Israël « face à un dilemme » sur la réponse à adopter, estime-t-il.