A l'occasion des journées du patrimoine (21 et 22 septembre) et des 80 ans de la libération de Paris, le Sénat présente une exposition photo exceptionnelle sur les conséquences de son occupation pendant la Seconde Guerre mondiale. Pendant quatre ans, le Palais du Luxembourg est réquisitionné par l'armée de l'air allemande. Le Petit-Luxembourg est lui, aménagé pour le Feldmarschall Sperrle, le numéro deux de la Luftwaffe.
Samedi 13 juillet, Donald Trump, ancien président et candidat républicain à un deuxième mandat à la Maison Blanche est touché par un tir à l’oreille lors d’un meeting… Le tireur est abattu sur le champ et Trump sain et sauf. Mais cette tentative d’assassinat nous rappelle que de nombreux précédents existent dans l’Histoire américaine et qu’il y a presque 60 ans, un président en exercice mourait sous les balles d’un tireur isolé. C’était à Dallas, le président Kennedy achève alors un déplacement de deux jours au Texas. La foule est massée sur les douze kilomètres qu’emprunte le cortège. Parmi eux, des anonymes assistent médusés à l’assassinat. Ce sont eux que le réalisateur Patrick Jeudy met dans la lumière dans son documentaire « Dallas, une journée particulière » diffusé cet été sur Public Sénat.
C’était il y a 45 ans, le 4 novembre 1979, des centaines d’étudiants iraniens prenaient d’assaut l’ambassade américaine de Téhéran et retenaient en otage une cinquantaine de diplomates. Personne, pas même l’imam Khomeini, dont le pouvoir est récent et fragile, ne se doute alors que le calvaire des Américains va durer plus d’un an et provoquer une crise internationale majeure. Dans « 444 jours qui ont fait plier l’Amérique » diffusé cet été sur Public Sénat, Ben Salama nous raconte les coulisses et les péripéties du marathon des négociations qui ont fini par mener à son dénouement.
Pour l’historien, invité de la matinale de Public Sénat, les commémorations autour du débarquement du 6 juin 1944 doivent permettre de développer l’attachement du peuple à la démocratie, dans une période où la tentation des extrêmes est forte
Du 5 au 7 juin, Emmanuel Macron a prévu une « pérégrination mémorielle » de trois jours pour commémorer le 80e anniversaire du débarquement allié en Normandie. A cette occasion, plusieurs cérémonies sont prévues et de nombreux chefs d’Etat attendus. En pleine campagne présidentielle américaine, Joe Biden doit prononcer un discours avant d’enchaîner par sa première visite d’Etat en France. L’historien André Kaspi, spécialiste des Etats-Unis, analyse les enjeux d’une semaine vécue très différemment des deux côtés de l’Atlantique.