Le président de la République a ouvert la conférence internationale en soutient au Liban ce jeudi 24 octobre à Paris. L’objectif est de récolter 426 millions d’euros à la fin de l’événement pour aider le pays. Le chef d’Etat, qui a promis d'en débloquer 100 millions, a rappelé les liens « séculaires entre le France et le Liban » et a demandé que la « guerre s’arrête au plus vite ».
Ce 24 octobre, Emmanuel Macron ouvrira une conférence de soutien au Liban, en présence notamment du Premier ministre Najib Mikati et du secrétaire général des Nations unies. L’objectif est de mobiliser la communauté internationale, alors que la guerre entre Israël et le Hezbollah a déjà fait 1 500 victimes et près d’un million de déplacés.
Sur le plateau de Public Sénat, le politologue associé chez Forward Global et directeur de l’Observatoire des pays arabes a écarté la possibilité d’une invasion terrestre du Liban par Israël, alors que le pays a multiplié les frappes aériennes ces derniers jours.
Alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah atteint une intensité inédite, le risque d’extension du conflit et de guerre au Liban devient de plus en plus probable. Le Hezbollah, durement touché par Tsahal, pourrait précipiter le Liban dans une nouvelle guerre après celle de 2006.
Beaucoup d’inconnues entourent encore l’explosion simultanée de milliers de bipeurs appartenant au Hezbollah, opération pour le moment non-revendiquée. Mais un faisceau d’indices concordent pour attribuer l’attaque aux services de renseignement israéliens, dans un contexte où les tensions à la frontière entre Israël et le Liban s’intensifient.
Ce dimanche 25 août, le Hezbollah a annoncé le lancement de centaines de roquettes dans le nord d’Israël. L’attaque, largement déjouée par l’État hébreu, marque un pas dans l’escalade des tensions à la frontière avec le Liban, ravivées depuis le 7 octobre. Décryptage.
L’armée israélienne a lancé sa riposte après un tir de roquette sur une ville du plateau du Golan ayant tué 12 personnes le 27 juillet . La France et les Etats-Unis tentent de peser diplomatiquement pour empêcher un embrasement du conflit.
Alors qu’un responsable du Hamas, Saleh el-Harouri, a été assassiné dans la banlieue de Beyrouth, le risque d’une extension du conflit entre Israël et le Hamas n’a jamais été aussi proche. Décryptage avec Pierre Razoux, directeur académique de la Fondation méditerranéenne d’études stratégiques (FMES) et auteur de Tsahal, histoire de l’armée israélienne (Perrin)