En août 2024, elle a dansé aux côtés de l’artiste Lucky love, lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques de Paris. Avant ça, elle a intégré la tournée du rappeur Black M. Rescapée d’un accident de la route et amputée d'un bras, la culture hip hop lui a offert une renaissance. Le regard sur les personnes en situation de handicap, le pouvoir réparateur de la danse pour se reconstruire sont autant de sujets qu’elle évoque dans un livre, Danser pour survivre (éd du Rocher). Cette semaine, Rebecca Fitoussi reçoit la danseuse Angelina Bruno dans l’émission « Un monde, un regard ».
Dans le cadre de l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2025, le Sénat a adopté ce 22 novembre une rallonge budgétaire pour deux allocations. L’allocation dépendance et handicap est revalorisée de 200 millions d’euros et une aide exceptionnelle de 100 millions d’euros est allouée aux Ehpad.
Ce jeudi 21 novembre, se tient le « DuoDay », une journée où les personnes en situation de handicap peuvent venir accompagner un professionnel pour découvrir son métier et ses activités. Objectif : favoriser l’insertion professionnelle. Au Palais du Luxembourg, plus de quarante sénateurs accueillent un duo.
Du 18 au 24 novembre, l'UE va organise la semaine pour l’emploi des personnes handicapées. Mais les politiques européennes sont-elles vraiment à la hauteur de ce rendez-vous ? 27% de la population du vieux continent présente un handicap, avec des inégalités encore très fortes : trois personnes valides sur quatre ont ainsi un emploi contre à peine la moitié des personnes handicapées. Plus touchées par la précarité, faisant face à des difficultés de mobilité, une sur deux s’estime victime de discrimination. Décryptage dans Ici l'Europe, avec les eurodéputés luxembourgeois et socialiste Marc Angel et la députée verte allemande Katrin Langensiepen.
Le comédien et réalisateur Artus était invité au Sénat, ce mardi 8 octobre, pour y présenter son film « Un p’tit truc en plus », et participer à un débat autour de l’inclusion dans le cinéma. Il a annoncé le lancement d’une fondation, destinée à mettre en place des centres de vacances inclusifs, accueillant à la fois jeunes valides et jeunes en situation de handicap.
La loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, dite « loi handicap » adoptée en 2005 a constitué une avancée législative très importante pour l’inclusion des personnes handicapées. Près de 20 ans après, retour sur les avancées de la loi et les freins qui subsistent sur l’accessibilité.
Le handicap ne figure pas dans l’intitulé du portefeuille de Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Egalité entre les femmes et les hommes. Une première depuis plus de quarante ans qui a de quoi exaspérer les associations et acteurs du secteur. Le principal concerné a tenté de les rassurer via un communiqué.
Depuis 2006, les effectifs d’enfants en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire ont triplé. Dans un rapport, la Cour des comptes salue une réussite « indéniable » des politiques d’inclusion sur le plan quantitatif, mais se dit « réservée » sur leur capacité à assurer « la réussite scolaire et l’insertion sociale et professionnelle » des élèves en situation de handicap.
Malgré les promesses du gouvernement pour garantir une école inclusive, de nombreux enfants en situation de handicap affrontent la rentrée sans solution de scolarisation adaptée. Parents et associations tirent une nouvelle fois la sonnette d’alarme.
La proposition de loi, déposée par la droite sénatoriale, souhaite instaurer « une procédure dérogatoire devant la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) », ainsi que « l’ouverture de la prestation de compensation du handicap à toutes les personnes atteintes, quel que soit leur âge ». Objectif ? « Faciliter et améliorer l’accès aux aides des personnes atteintes de la maladie ».
« Le double langage, ça suffit ! » : Arnaud Bazin, sénateur LR du Val-d’Oise, n’a pas de mots assez forts envers le gouvernement à la suite des 300 millions d’euros de coupes budgétaires, décrétées par Bercy mi-février dernier, sur la mission « Solidarité, insertion, égalité des chances », dont il est corapporteur spécial au Sénat. Une annulation de crédits « qui ressemble fort à un double jeu » selon la lettre qu’il a rédigée avec son collègue corapporteur de la mission et sénateur communiste du Nord, Éric Bocquet.
Suite à l’adoption de ce texte à l’unanimité, les enfants en situation de handicap seront obligatoirement pris en charge tout au long de la journée sur le temps scolaire, contrairement à ce qui était effectif jusqu’à présent, où la règle manquait de clarté concernant la pause méridienne.