Le président du Sénat a dénoncé sur TF1 l’opération médiatique du jour du président de la République. Déclinant l’offre du chef de l’État d’une entente avant les législatives, Gérard Larcher a défendu la ligne claire » de LR. « Nous irons sous nos couleurs », a-t-il insisté.
Invité du 20 heures de TF1, le président du Sénat, a répondu à Éric Ciotti, tout juste déchu de son mandat de président des Républicains. Ce dernier avait affirmé, en début de soirée, qu’environ 80 candidats LR seraient soutenus par le Rassemblement national.
La semaine dernière, un entretien donné à l’AFP avait laissé planer une ambiguïté. Ce mardi, devant les sénateurs LR, Gérard Larcher a mis fin aux rumeurs en assurant qu’il ne souhaitait pas être le Premier ministre d’Emmanuel Macron dans l’hypothèse d’une coalition entre les LR et la majorité présidentielle, après les Européennes.
Déjà évoquée plusieurs fois, l’idée d’une coalition entre les LR et la majorité présidentielle, après les européennes, reprend du galon. Un dîner entre Emmanuel Macron et Gérard Larcher a relancé la rumeur. Mais les LR sont divisés sur le sujet et l’opération serait à risque également pour les macronistes. Et pas sûr que le Président soit prêt à lâcher une part substantielle de son pouvoir, pour permettre un accord…
Le président du Sénat est revenu, ce mercredi 22 mai en ouverture de séance, sur la carrière politique fleuve de Jean-Claude Gaudin, mort à 84 ans le 20 mai, et qui a siégé comme sénateur pendant plus de deux décennies.
Alors que l’Etat d’urgence doit être décrété en Nouvelle-Calédonie, au lendemain d’une nuit de violences meurtrières, le président du Sénat a exprimé sa solidarité à l’égard des forces de l’ordre.
Un groupe de travail transpartisan du Sénat présente 20 propositions dans l’optique d’une réforme des institutions. Parmi ses principales idées : un rétablissement du cumul des mandats, un assouplissement des modalités du référendum d’initiative partagée ou encore un renforcement des prérogatives du Parlement.
L’amiral Philippe de Gaulle, fils aîné du général de Gaulle, est décédé dans la nuit du 12 au 13 mars, à l’âge de 102 ans. Le président du Sénat Gérard Larcher a tenu à rendre hommage au militaire, mais aussi au sénateur.
En visite au Salon de l’agriculture avec une délégation de sénateurs, Gérard Larcher conserve une certaine méfiance à l’égard des annonces d’Emmanuel Macron sur l’instauration de prix planchers pour les denrées agricoles. Pour sortir les agriculteurs de la crise, le président du Sénat demande au gouvernement de reprendre la totalité des propositions de la chambre haute.
Réagissant aux propos d’Emmanuel Macron sur l’envoi éventuel de soldats en Ukraine, le président du Sénat, Gérard Larcher, rappelle que cette question devra être débattue par le Parlement, comme l’indique la Constitution.
Le président du Sénat Gérard Larcher (LR) et le sénateur centriste Hervé Marseille ont tous les deux été honorés par le jury du prix du Trombinoscope cette année, dont Public Sénat est l’un des partenaires. Le premier pour son combat contre l’antisémitisme, aux côtés de Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée nationale, le second pour le rôle pivot joué par les centristes dans un contexte de forte fracturation politique.
« Robert Badinter fut un homme d’Etat au parcours exceptionnel qui marqua de son empreinte non seulement notre assemblée, mais notre Histoire tout entière », salue Gérard Larcher qui fait l’éloge d’un homme engagé au parcours exceptionnel. Le président du Sénat a particulièrement insisté sur « l’autorité morale et politique » que représentait Robert Badinter, décédé le 9 février et que « nul n’a jamais songé à contester ». Le président de la Haute chambre a rappelé l’engagement infaillible de Robert Badinter en faveur de l’abolition de la peine de mort, de 1981 et son adoption par le Parlement français, ou encore en 2007 où il fut rapporteur du projet de loi constitutionnel inscrivant l’interdiction de la peine capitale dans le texte fondamental. « Il fut aussi celui qui dépénalisa l’homosexualité », souligne Gérard Larcher. Un hommage national, auquel participera le président du Sénat, le président de la République et de nombreux responsables politiques , est organisé ce 14 février, et une entrée au Panthéon est envisagée. La famille de Robert Badinter a fait savoir qu’elle ne souhaitait pas la présence du Rassemblement national et de La France insoumise, rapporte le Figaro. L’abolition de la peine de mort, « l’un des moments importants de l’histoire parlementaire française de la seconde moitié du XXe siècle » Connu pour son combat contre la peine de mort au sein des assemblées, Gérard Larcher insiste sur ce qu’il juge être « l’un des moments importants de l’histoire parlementaire française de la seconde moitié du XXe siècle » dans un contexte où « les Français restaient majoritairement attachés à la peine de mort ». Une conception de l’engagement politique saluée avec force par Gérard Larcher : « Robert Badinter savait que l’honneur du Parlement n’est pas le suivi systématique de l’opinion, mais au contraire qu’il devait l’éclairer. Un propos à méditer, pour aujourd’hui et demain. » Le président du Sénat a d’ailleurs partagé quelques anecdotes sur le discours et les débats de l’époque. « En 2016, il avait souhaité remettre aux Archives du Sénat l’exemplaire – que vous pouvez voir sur les écrans de l’hémicycle – corrigé de sa main du discours qu’il avait prononcé 35 ans auparavant, en sa qualité de garde des Sceaux à la tribune de notre assemblée, le 28 septembre 1981, à 15 heures. Lors de cette cérémonie, il souligna que « l’essentiel du débat ne s’était pas déroulé à l’Assemblée nationale, qui était alors de gauche », mais bien ici au Sénat ! » En plus des combats, menés tout au long de sa vie par Robert Badinter, Gérard Larcher dresse le portrait d’un élu impliqué, déterminé et intègre. Sénateur de 1995 à 2011, Robert Badinter « fut un membre éminent du groupe socialiste et de la commission des lois », continue le locataire du petit Luxembourg. L’ancien garde des Sceaux avait, durant ses années au Sénat, proposé la création d’un Comité de déontologie parlementaire. Une requête acceptée par le président du Sénat de l’époque, qui n’était autre que Gérard Larcher.