Les sénateurs ont approuvé à leur tour ce 13 juillet le compromis trouvé sur la proposition de loi visant à faciliter la mise en œuvre des objectifs du zéro artificialisation nette.
Environnement (76)
Le ministre de la Transition écologique alerte sur des nappes phréatiques remplies à 68% « en dessous des normales de saison » début juillet. Christophe Béchu a beau miser sur le site « Vigie-Eau » pour « connaître les restrictions qui s’appliquent » selon les différents territoires, l’évolution de la situation pour l’été inquiète. Pour l’hydrologue Vazken Andréassian, la situation n’est pas encore « mauvaise », mais tout dépendra des précipitations des prochaines semaines.
A la vie, à la terre
Greta Thunberg exprime son soutien aux Soulèvements de la Terre
Après l’annonce de la dissolution du collectif « les Soulèvements de la Terre », une manifestation était organisée devant le Conseil d’Etat afin de contester une « dissolution politique ».
Avion vert : « Le Bourget serait-il le salon de l’illusion ? », raille le sénateur Daniel Salmon
Au cours de la séance des questions au Gouvernement, le sénateur écologiste Daniel Salmon a interpellé le gouvernement sur son projet d’avion vert. Ce à quoi le ministre Christophe Béchu défend un triptyque indissociable pour la décarbonation : sobriété, efficacité et innovation.
La dissolution des Soulèvements de la Terre suscite des réactions contrastées au Sénat
En réflexion depuis la manifestation de Sainte-Soline, la dissolution du collectif « les Soulèvements de la Terre » a été actée par décret en conseil des ministres ce 21 juin. Le gouvernement reproche notamment l’organisation de manifestations non autorisées par la préfecture ainsi que des dégradations.
La sobriété énergétique à l’heure d’été. Pour parvenir à une réduction de 40% de notre consommation d’énergie à horizon 2050, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a dévoilé les 14 mesures phares du gouvernement. Comme à l’automne dernier, le gouvernement privilégie des mesures d’incitation plutôt que des mesures de coercition.
Emmanuel Macron réclamait le 12 mai dernier « une pause réglementaire européenne » sur les normes environnementales, au nom de la compétitivité. Depuis, au parlement européen, le débat fait rage entre les écologistes et le Parti populaire européen, conservateur sur certains aspects clefs du Pacte vert, comme sur la biodiversité ou encore l’autorisation des pesticides.
Le ministère de l’Agriculture et le ministère de la Transition écologique ont conjointement commandé un rapport sur les effets et adaptations de la Camargue face au réchauffement climatique. Bruno Cinotti, coordinateur du rapport conclu le 30 mai, Christophe Fontfreyde, directeur général du Parc naturel régional de Camargue, et Robert Crauste, président du Syndicat mixte de la Camargue gardoise, ont été invité par la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable pour présenter les enjeux que traversent la Camargue. Symptomatique de la fragilité du littoral français, l’étude de la situation camarguaise sert de base à une réflexion sur la place dans l’Etat dans la protection du territoire français et de ses acteurs.
Après une première étape de négociation en Uruguay en novembre 2022, une deuxième phase s’ouvre à Paris à partir du 29 mai, pour la conclusion d’un accord international contre la pollution plastique. Le succès des négociations dépend essentiellement de la portée juridique du futur accord, et donc de son caractère contraignant.
Auditionnée par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, la ministre de la transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher a cherché à expliciter la notion de sobriété énergétique et l’efficacité du plan éponyme lancé en octobre 2022. Les objectifs et les moyens de la sobriété énergétique, tels que présentés par le gouvernement, ont été largement discutés par les parlementaires.
Pesticides : le Sénat donne au gouvernement le pouvoir de suspendre les décisions de l’Anses
La majorité sénatoriale de droite et du centre a fait adopter mardi soir, dans le cadre de l’examen en première lecture d’une proposition de loi sur l’agriculture française, un dispositif controversé qui permet au ministre de l’Agriculture de retoquer des décisions de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), s’il estime que les répercussions économiques l’emportent sur les risques sanitaires et environnementaux.