Dans un rapport, la Cour des comptes épingle la France pour non-respect de ses objectifs en matière de production d’électricité éolienne. Un manquement qui risque de coûter cher, mais qui peut être corrigé dans les années à venir.
La ministre de la Transition énergétique a annoncé l’intention du gouvernement de présenter deux projets de loi sur le nucléaire d’ici la fin de l’année. Une première réforme devrait porter sur la sûreté nucléaire, la seconde sur le climat doit aussi permettre de « conserver parmi les prix les plus bas d’Europe de l’électricité », selon Agnès Pannier-Runacher.
Les ministères de l’Économie et de la Transition énergétique ont annoncé une augmentation de 10 % des prix de l’électricité pour les ménages et les petites entreprises à compter du 1er août. Une première étape « raisonnable », selon les sénateurs LR, pour sortir du bouclier tarifaire.
Au terme de sa mission de contrôle, la sénatrice LR Christine Lavarde estime qu’il est « impératif » de disposer de données précises sur les différents profils de consommateur et de préparer au mieux les futures aides, et ne plus avancer « à l’aveugle » comme au cours du dernier débat budgétaire.
Longtemps oubliée de la production administrative sur la transition énergétique, la sobriété énergétique est – depuis la guerre en Ukraine – un incontournable des politiques publiques écologiques. Un rapport de l’Opecst revient sur les points forts de cet axe des politiques publiques de décarbonation et préconise des mesures pour arriver à l’objectif de 40% de réduction de la consommation d’énergie à horizon 2050.
Le texte sur l’accélération du nucléaire, qui a fait l’objet d’un compromis avec les députés en commission mixte paritaire, a été largement adopté ce 9 mai au Sénat.
La commission mixte paritaire, sur le projet de loi qui vise à accélérer la construction de nouveaux réacteurs, s’est réunie ce 4 mai et est conclusive.
Portée par la hausse des prix de l’énergie et des services, l’inflation accélère en avril. En parallèle, la consommation des ménages ralentit, notamment face au coût de l’alimentaire.
Alors que la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi d’accélération du nucléaire se profile le 4 mai prochain, le gouvernement a définitivement enterré la fusion entre l’ASN et l’IRSN. La disposition avait été introduite à l’Assemblée sans avoir été discutée au Sénat, et les députés l’avaient finalement rejetée.