Après les élections législatives, si le Rassemblement national ou une union de la gauche obtenait la majorité absolue à l’Assemblée, le pays se retrouverait en situation de cohabitation. Quels pouvoirs le président de la République conserverait-il ? Le pays risque-t-il la paralysie politique ? Décryptage.
Emmanuel Macron (310)
Déclarations, conférences de presse, politiques publiques...Retrouvez ici tous nos articles concernant le Président de la République.
Législatives : Gérard Larcher refuse de saisir la main tendue d’Emmanuel Macron
Le président du Sénat a dénoncé sur TF1 l’opération médiatique du jour du président de la République. Déclinant l’offre du chef de l’État d’une entente avant les législatives, Gérard Larcher a défendu la ligne claire » de LR. « Nous irons sous nos couleurs », a-t-il insisté.
Législatives : « Il n’y aura qu’un seul label LR », prévient Gérard Larcher
Invité du 20 heures de TF1, le président du Sénat, a répondu à Éric Ciotti, tout juste déchu de son mandat de président des Républicains. Ce dernier avait affirmé, en début de soirée, qu’environ 80 candidats LR seraient soutenus par le Rassemblement national.
Tendre la main à de nouvelles alliances : les limites du nouveau pari d’Emmanuel Macron
Pour éviter à l’extrême droite d’arriver à Matignon, Emmanuel Macron se dit prêt aux compromis, avec à la clef « une fédération de projets pour gouverner ». « Le projet peut être modifié substantiellement », assure l’entourage du Président, où on affirme que « quelqu’un comme Raphaël Glucksmann, évidemment, pourrait avoir sa place ». Mais faire une alliance des « socio-démocrates » aux « gaullistes » reste pour le moins incertain et risqué.
Les élections législatives qui doivent se tenir le 30 juin et le 7 juillet prochain sont déjà ciblées par trois recours devant le Conseil constitutionnel. Délai trop court pour s’inscrire sur les listes électorales, pour déclarer sa candidature ou tout simplement pour voter dans certains territoires… La tenue du scrutin peut-elle être jugée inconstitutionnelle ?
Interrogé sur le sort de la réforme de l’assurance chômage, dont le décret n’a pas encore été publié, le président de la République « assume » son contenu. Il repousse toutefois le sujet au lendemain des législatives en juillet, et précise que ce sera aux forces de majorité d’en « construire les modalités ».
Invité de Bonjour chez vous ce mercredi 12 juin, le maire socialiste du Mans rappelle qu’il ne s’oppose pas à un accord de la gauche pour les législatives anticipées. L’ancien ministre de l’Agriculture de François Hollande aimerait néanmoins que le PS mène la campagne après les 13,86 % des voix obtenues par de la liste de Raphaël Glucksmann aux élections européennes.
Après l’annonce surprise de la dissolution à l’issue des élections européennes, le Président de la République tenait une conférence de presse ce mercredi. Campagne des législatives, alliance à gauche, psychodrame chez les LR, programme du RN et positionnement de la majorité présidentielle, retrouvez les temps forts des déclarations d’Emmanuel Macron.
Report de sa conférence de presse, interviews, trois interventions par semaine, le chef de l’Etat veut s’impliquer dans la campagne des législatives. Certains estiment qu’en intervenant trop, le chef de l’Etat pourrait nuire aux résultats de son camp.
Invitée de Bonjour chez vous ce mardi 11 juin 2024, la députée insoumise a réagi à la dissolution de l’Assemblée par Emmanuel Macron. Elle souhaite que le président de la République démissionne et s’est félicitée de l’appel à un front populaire formulé par les partis de gauche pour les législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet.
Après l’annonce de la dissolution par Emmanuel Macron, « tout le monde était un peu sonné », du côté de la majorité présidentielle. L’objectif est de « retrouver du vent dans le dos et être ceux qui assument de redonner la parole aux Français », explique un ministre. De quoi pousser aussi à la « clarification », notamment côté LR. Pour les investitures, qui doivent être bouclées dans la semaine, « ça consulte dans tous les sens ».
Européennes 2024 : Le « vote sanction » contre Emmanuel Macron, carburant de nombreux électeurs
Selon une enquête Ipsos, lors de ces élections européennes, 39 % des votants ont participé au scrutin « avant tout pour manifester leur opposition au président de la République et au gouvernement ». Un « vote sanction » qui monte même à 68 % chez les électeurs du Rassemblement national.