Après six nuits d’émeutes partout en France, suite à la mort de Nahel, 17 ans, tué d’un tir de policier, la première ministre a reçu tous les présidents de groupes à Matignon. Au-delà du rappel à l’ordre républicain, les solutions divergent. A droite et à l’extrême droite, on appelle à plus de fermeté sur la réponse pénale et l’immigration, quand la gauche demande une politique équilibrée, qui n’oublie pas les quartiers. LFI a quitté la réunion avant la fin.
Emeutes (27)
Après une troisième nuit d’émeutes, entre le 29 et le 30 juin, les événements se rapprochent de plus en plus de la situation des émeutes de 2005. La mort de Nahel, âgé de 17 ans, tué par un policier, à Nanterre, après un refus d’obtempérer suscite émotion et colère à travers toute la France. Annie Fourcaut, professeur émérite à l’Université Paris Panthéon Sorbonne, historienne spécialiste du développement des banlieues et de l’histoire du grand Paris dresse un parallèle à géométrie variable avec les émeutes de 2005. Entretien.
Après une troisième nuit de violences urbaines provoquées par la mort de Nahel à Nanterre, le président de la République a condamné « avec la plus grande fermeté » des violences « injustifiables ». À l’issue d’une nouvelle réunion de crise, le chef de l’État a appelé les parents des plus jeunes émeutiers, mais aussi les plateformes de réseaux sociaux, à la responsabilité.