Le gouvernement veut obliger les médecins à exercer 2 jours par mois dans les déserts médicaux
Le Premier ministre est en déplacement dans le Cantal ce vendredi 25 avril pour annoncer une série de mesures sur les déserts médicaux. Il décide de renoncer à revenir sur la libre installation des médecins comme le préconisaient les sénateurs et propose une « mission de solidarité ».
Après l’attaque au couteau d’un lycéen contre ses camarades jeudi 24 avril à Nantes, le Premier ministre a indiqué que la mise en place de portiques à l’entrée des établissements était une « piste » de réflexion pour sécuriser les écoles. Les sénateurs lui demandent surtout de s’occuper de la santé mentale des jeunes.
Le pont du 8 mai c’est déjà la semaine prochaine.. et pour les voyageurs qui empruntent le rail, le trajet s’annonce peut être un peu plus long que prévu. Des préavis de grève ont été déposés entre le 5 et le 11 mai par les syndicats SUD-Rail et CGT Cheminots. Si la question de l’encadrement du droit de grève des cheminots se pose à chaque action, cette fois-ci, la donne est un peu différente. Le ministre des Transports est particulièrement favorable à un encadrement, voire, à une interdiction totale du droit de grève sur certaines périodes ( vacances, jours fériés ) pour les cheminots. Souvenez-vous, il y a un peu plus d’un an Philippe Tabarot (LR) était sénateur. A l’époque il était le rapporteur de la proposition de loi portée par le sénateur centriste, Hervé Marseille, qui ouvrait la possibilité de suspendre le droit de grève pendant les heures de pointe (de 6 h 30 à 9 h 30 le matin et de 17 heures à 20 heures le soir) et ce, pendant 7 jours consécutifs maximum. Le texte allait même plus loin, puisqu’il autorisait le gouvernement à interdire temporairement, par décret, le droit de grève pendant 30 jours par an. Une proposition de loi en attente de repreneur Déposée à l’Assemblée nationale le 14 février 2024, la proposition de loi avait été adoptée en première lecture au Sénat le 9 avril 2024, avant d’être retransmise à l’Assemblée nationale en juillet. Mais depuis, le texte n’a pas été rééxaminé. Le gouvernement de l’époque n’y étant pas très favorable. Mais dissolution oblige, les cartes ont été redistribuées et bien que le ministre des Transports ne souhaitait pas en faire “son cheval de bataille” comme précisé en janvier 2025 sur Europe 1, il rappelait tout de même à cette occasion : “Si des députés s’emparent du texte, je les soutiendrai, conformément à mes convictions.” Des propos qu’il confirmait le 18 avril sur la même antenne, ajoutant que si la grève n’était pas évitée dans les prochains mois ou les prochaines années, “je ne vois pas comment on ne passerait pas autour de cette proposition de loi.” Invité sur RTL jeudi 24 avril, le ministre des Transports a mis en garde les voyageurs, “le mois de mai s’annonce difficile”. Des usagers qui n’avaient pas attendu cette déclaration pour s’organiser, plus de 50% des billets ont déjà été annulés. Philippe Tabarot a sommé les syndicats de “revenir à la raison” Pour rappel, la proposition de loi portée par des sénateurs de droite l’année dernière avait fait bondir les élus de gauche qui avaient dénoncé un texte “dogmatique et idéologique”. “Toutes ces mesures sont anticonstitutionnelles au sens où elles portent atteinte disproportionnellement au droit de grève”, s’était indigné le sénateur communiste Pierre Barros, évoquant une “ligne rouge”. Le sénateur écologiste Jacques Fernique avait quant à lui jugé le texte “inconsidéré, inopportun, inopérant et contreproductif”. L’ampleur de la grève à venir incitera peut-être des parlementaires à dépoussiérer le texte porté par l’ancien sénateur, Philippe Tabarot. Mais dans un hémicycle de l’Assemblée nationale divisé, où le gouvernement n‘a pas la majorité absolue, son adoption semble, pour le moment, compromise.
Après l’annonce de suppression de plus de 600 postes par ArcelorMittal mercredi 23 avril, des élus de droite et de gauche demandent à l’Etat de mettre la pression sur le groupe sidérurgique et d’envisager une nationalisation.
Les chiffres d’affaires des quatres principales sociétés d'autoroutes s'envolent et donnent raison aux prévisions de la commission d'enquête du Sénat de 2020. Presque vingt ans après la privatisation des autoroutes françaises, les actionnaires encaissent des surprofits colossaux. Dans un contexte d'économies drastiques, des sommes pareilles font tâche.
Un communiqué publié jeudi 24 avril officialise la création d’un nouveau courant socialiste emmené par le maire de Rouen qui souhaite devenir Premier secrétaire pour remplacer le sortant Olivier Faure.
5 milliards d’euros. C’est la somme que le gouvernement espère économiser s’il venait à supprimer l'abattement fiscal sur les retraités. Il y a quelques jours, la ministre des Comptes publics a évoqué cette piste pour participer à l’effort de 40 milliards d’euros, estimé nécessaire pour réduire la dette.
Plus de soixante sénateurs saisissent le conseil constitutionnel sur la proposotion de loi instaurant la parité pour les communes de moins de 1000 habitants. Selon eux, il y a un risque de déstabilisation à moins d’un an des prochaines élections municipales et d’appauvrissement du nombre de candidats.
Les drapeaux seront mis en berne samedi à l’occasion des funérailles du pape François. Un choix défendu par certains élus et critiqué par d’autres au nom de la laïcité. François Bayrou lui-même avait critiqué ce choix en 2005.
Interrogé par la commission d’enquête sénatoriale sur les aides publiques aux entreprises mardi 22 avril 2025, Patrick Martin, le président du Medef a défendu la nécessité de ces aides qu’il considère comme des « compensations ».
Le voile se lève sur le projet de loi de programmation pour la refondation de Mayotte. Présenté au Conseil des ministres lundi 21 avril 2025, le texte fait suite à la loi d'urgence pour Mayotte adoptée le 24 février 2025 après le passage du cyclone Chido en décembre 2024. Ce nouveau texte vise, entre autres, à moderniser le fonctionnement institutionnel, à lutter contre l’immigration clandestine, à refonder et à “façonner l’avenir de Mayotte”.
Interrogé par la commission d’enquête sénatoriale sur les aides publiques aux entreprises mardi 22 avril 2025, Luc Rémont, PDG de l’énergéticien EDF pour encore deux semaines, a vanté la compétitivité de l’entreprise détenue à 100 % par l’Etat et rappelé que son entreprise n’était pas là « pour subventionner la décarbonation » des industriels.
Vingt-trois jours de jeûne, seize villes françaises traversées : le collectif Hungry for Palestine était au Sénat le 22 avril 2025. Tous les membres du mouvement, présents au palais du Luxembourg, sont en grève de la faim depuis le 31 mars pour dénoncer l'inaction des pouvoirs publics et le non-respect du droit international dans la bande de Gaza. Le mouvement est né de l'impulsion de soignants, tous de retour de mission à Gaza.
A peine le budget 2025 adopté dans la douleur, le gouvernement de François Bayrou planche déjà sur le projet de loi de finances 2026 avec pour objectif de faire passer le déficit de 5,4% à 4,6% du PIB, avec à la clé 40 milliards d'effort supplémentaire. Après le comité d'alerte des finances publiques où le Premier ministre a posé un diagnostic particulièrement sombre, le gouvernement dévoilera ses pistes d'économies autour du 14 juillet. Retrouvez ici tous nos articles sur le budget 2026.
Lors de son discours sur l’état des finances publiques, le 15 avril dernier, François Bayrou a affirmé que les Français ne « travaillent pas assez ». Qu’en est-il vraiment ? Comment la France se situe par rapport à ses voisins européens ? Eléments de réponse.
Invitée de la matinale de Public Sénat, Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, a évoqué la conférence sur les finances publiques convoquée hier par le Premier ministre, soulignant “une bonne première étape. Elle est également revenue sur le conclave sur les retraites, auquel la CFDT participe toujours.
Le premier ministre défend « depuis 25 ans », rappelle-t-il lui-même, la nécessité de lutter contre la dette. En 2002, 2007 et 2012, l’ancien candidat à la présidentielle en faisait en effet déjà une nécessité, avant que le sujet ne soit plus largement défendu par une partie de la classe politique.
L’opération « vérité » du Premier ministre sur l’état des finances publiques et les grandes orientations pour remédier au « surendettement du pays » est loin de faire l’unanimité chez les parlementaires ou les partenaires sociaux. Le chemin vers un budget de redressement s’annonce long.
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