Le Premier ministre a rencontré les parlementaires Horizons ce mercredi. Le mouvement d’Edouard Philippe lui a assuré un soutien plein et entier, sans conditions.
Edouard Philippe (13)
L'ancien premier ministre d'Emmanuel Macron du 15 mai 20217 au 3 juillet 2020, est le parton du parti Horizons. Egalement maire du Havre, Edouard Philippe a pris ses distances avec Emmanuel Macron en critiquant la dissolution décidée par le chef de l'Etat en juin 2024, provoquant des élections législatives anticipées. Face à la crise politique qui s'en est suivie, Edouard Philippe a déclaré sa candidature à la présidentielle de 2027, le 3 septembre 2024. Retrouvez ici tous nos articles concernant Edouard Philippe.
Alors que se tiennent mardi et mercredi les journées parlementaires des groupes Ensemble pour la République et Horizons, une incertitude planait sur la venue du Nouveau Premier ministre. Le parti d’Edouard Philippe a envoyé une invitation à Michel Barnier. Du côté du groupe Ensemble pour la République dirigé par Gabriel Attal, on semblait vouloir garder ses distances.
Candidature d’Édouard Philippe à l’Élysée : « Il est un recours » pour ses soutiens
L’ancien Premier ministre annonce dans l’hebdomadaire Le Point qu’il sera candidat à la prochaine élection présidentielle. En pleine crise politique, il a décidé de sortir du bois. « Une clarification » pour ses soutiens, voire « un recours » à Emmanuel Macron.
En annonçant sa candidature à la présidentielle, Edouard Philippe souhaite se poser en rassembleur du bloc central. Une manière de se mettre au centre du jeu et se poser en successeur d’Emmanuel Macron.
Edouard Philippe candidat à la présidentielle : « Ce que je proposerai sera massif »
Emmanuel Macron cherche un candidat pour Matignon, Édouard Philippe brigue sa succession à l'Élysée. En officialisant, en pleine crise politique, sa candidature à la « prochaine élection présidentielle », l'ancien Premier ministre trace la perspective de l'après-Macron, sans exclure une fin de mandat anticipée, dans une interview au Point.
Invité de la matinale de Public Sénat, le ministre de la Santé, Frédéric Valletoux évoque l’ avenir politique incertain à quelques jours du second tour des élections législatives. Le ministre appuie son champion, Edouard Philippe, selon lui seul capable de recréer une majorité autour de lui.
Législatives : pour Horizons, parti d’Edouard Philippe, la perspective d’une déconvenue
Ils étaient 82 sur la ligne de départ, ils ne sont plus que 50 au soir du 1er tour. Fort d’un groupe de 31 élus à l’Assemblée nationale sous la mandature précédente, le parti de l’ancien Premier ministre pourrait être réduit à peau de chagrin le 7 juillet prochain… avec un risque non négligeable de ne même pas pouvoir constituer un groupe dans le futur hémicycle.
Entre 285 et 315 circonscriptions comptent trois candidats qualifiés au second tour des élections législatives. Un chiffre historique, lié à la participation inédite pour ce premier tour. Les candidats qualifiés ont jusqu’au 2 juillet pour décider de se maintenir ou de se désister.
Au milieu d’une campagne qui oppose le Rassemblement National et ses soutiens, la gauche unie au sein du Nouveau Front Populaire et les troupes d’Emmanuel Macron, le sénateur Horizons de la Marne Cédric Chevalier appelle à une « alliance de tous les démocrates » pour sortir d’une logique centrée autour de « deux blocs ».
L’ancien premier ministre « tend la main » aux membres des LR déçus par l’alliance proposée par Eric Ciotti au RN. Il entend « construire cette majorité dans le bloc central ». Au sein d’Horizons, on reconnaît plus ou moins que la situation peut profiter à Edouard Philippe. Mais les législatives n’en seront pas moins « difficiles ».
Le parti de l’ancien Premier ministre va réunir son bureau politique dès le lendemain des élections européennes. Une rencontre avec ses députés et sénateurs est également prévue. Si certains ne veulent pas griller trop vite les étapes, d’autres à l’image du sénateur Franck Dhersin, encouragent leur chef à creuser son sillon.
Au sein de la droite sénatoriale, de plus en plus de sénateurs tentés par le parti Horizons
Le président de la commission de l’aménagement du territoire, Jean-François Longeot, rejoint Horizons, tout en restant dans son groupe de l’Union centriste. Pour les membres du parti d’Edouard Philippe, il ne fait aucun doute que d’autres l’imiteront après les européennes. Des membres du groupe LR confirment que certains collègues « se posent des questions ».