Auditionné par la commission d'enquête sur l'électricité devant le Sénat, Luc Rémont a évoqué le lancement du projet de Nouveau nucléaire et insisté sur les besoins de financement pour le mettre en place.
Auditionnés devant le Sénat dans le cadre de la commission d’enquête sur l’électricité, les représentants des syndicats de personnels d’EDF ont appelé l’Etat à mettre en œuvre les promesses faites par Emmanuel Macron lors de son discours à Belfort en février 2022, où le président avait annoncé vouloir relancer la filière nucléaire française.
Auditionné au Sénat, le directeur exécutif d’EDF en charge du parc nucléaire estime, « sans aucun doute », qu’une partie des 56 réacteurs du parc nucléaire français pourront être utilisés plus de 60 ans. Aux Etats-Unis, six réacteurs ont déjà reçu l’autorisation pour être exploités jusqu’à leur 80 ans.
La proposition de loi du Philippe Brun (PS) arrive ce 3 avril en séance au Sénat, pour une troisième lecture. Le texte visant à préserver l’intégrité du groupe, n’a pas jamais été aussi près d’une adoption définitive, à condition que le texte soit voté sans modification en séance. Ce point n’est toutefois pas assuré.
Lors des Questions au Gouvernement, le sénateur écologiste de Paris, Yannick Jadot, a interpellé le gouvernement sur les surcoûts de production des réacteurs EPR de deuxième génération qui devraient coûter 16 milliards d’euros de plus que prévus. L’ancien candidat à la présidentielle dénonce la « pompe à fric » que représente le secteur nucléaire, faisant écho aux propos de Bruno Le Maire plutôt dans la journée, qui avait défendu les coupures budgétaires de cette année, affirmant que « l’Etat n’est pas une pompe à fric ».
Dans un communiqué de presse publié ce vendredi 16 février, le groupe dirigé par Luc Rémont, a fait état de « résultats exceptionnels » avec 10 milliards d’euros dégagés pour l’année 2023 après une année 2022 marqué par un déficit record de 18 milliards. « Une très bonne performance opérationnelle » qui s’explique par la relance de la production nucléaire et un contexte de prix « historiquement élevés », selon les explications du groupe.
Attendu pour ce début d’année, le projet de loi consacré à la souveraineté énergétique de la France devrait confirmer le virage pro-nucléaire amorcée l’année dernière, avec huit réacteurs supplémentaires. Au Sénat, si la place accordée au nucléaire dans les modes de production reste un point de discussion, les principales inquiétudes se portent sur les moyens financiers à mobiliser pour sortir des énergies fossiles.
Le groupe Union centriste du Sénat va utiliser son droit de tirage annuel pour demander la création d’une commission d’enquête sur la production, la consommation et le prix de l'électricité à moyen et long terme. Les premières auditions sont attendues en janvier 2024.
L’ensemble de la production d’électricité issue des centrales nucléaires sera vendu à 70 euros le mégawattheure en moyenne à partir de 2026. Selon le gouvernement, ce nouveau mécanisme doit permettre de garantir la compétitivité française en matière d’énergie, tout en permettant à EDF de dégager les marges nécessaires à son développement.
Les discussions entre l’entreprise publique et le gouvernement sur la future régulation des prix de l’électricité nucléaire pourrait rapidement aboutir. Ce nouveau mécanisme devra entrer en vigueur à partir de 2026. Auditionné ce mercredi 8 novembre au Sénat, Luc Rémont, le président-directeur général d'EDF, a insisté sur la nécessité de donner de la visibilité aux différents acteurs du marché.
La France devrait passer l'hiver loin du risque de coupures d’électricité a fait savoir Luc Rémont, le président-directeur général d'EDF, lors d’une audition au Sénat. Par ailleurs, quelque 40 000 foyers restent toujours sans électricité après le passage de la tempête Ciaran.
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Dans le Lot-et-Garonne avec Christine Bonfanti Doss
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