Ce jeudi 3 octobre, quelques heures avant le choix définitif d’affiliation politique des sénateurs, le groupe écologiste, solidarité et territoires organisait sa rentrée au Palais du Luxembourg. L’occasion de détailler les principaux dossiers que les sénateurs et sénatrices écologistes comptent porter au cours de la session parlementaire.
Après le scrutin du 24 septembre 2023, le groupe écologiste se voit renforcé de cinq membres d’EELV élus à Paris, dans les Yvelines et dans la circonscription des Français de l’étranger. Mais le groupe cherche encore à s’ouvrir à des sénateurs divers gauche et régionalistes pour asseoir un peu plus son importance à la chambre haute.
La Première ministre Elisabeth Borne a exposé ce lundi, aux chefs des principaux partis politiques, les axes de la planification écologique, l’un des grands chantiers du quinquennat. Le débat s’est cristallisé sur les moyens à déployer pour parvenir aux objectifs que la France s’est fixée.
Les publicités pour les énergies fossiles continuent de fleurir malgré leur interdiction dans le projet de loi Climat et Résilience, promulgué à l’été 2021. Deux ans plus tard, le décret d’application se fait toujours attendre selon le journal Le Monde. Un cas récurrent comme le montre un récent rapport sénatorial.
Trois ans après la promulgation de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC), le Sénat publie ce mardi un rapport critique sur la tenue des promesses de réduction et de réemploi des emballages d’ici à 2030. La consigne pour recycler les bouteilles plastiques, la mesure phare de la loi, « n’apparaît pas comme un levier pertinent ».
Le ministre de la Transition écologique alerte sur des nappes phréatiques remplies à 68% « en dessous des normales de saison » début juillet. Christophe Béchu a beau miser sur le site « Vigie-Eau » pour « connaître les restrictions qui s’appliquent » selon les différents territoires, l’évolution de la situation pour l’été inquiète. Pour l’hydrologue Vazken Andréassian, la situation n’est pas encore « mauvaise », mais tout dépendra des précipitations des prochaines semaines.
Alors que près de 45 % du patrimoine des collectivités territoriales sont des bâtiments scolaires, les écoles, collèges et lycées sont en première ligne pour atteindre les objectifs de réduction des pollutions et de neutralité carbone. Pourtant, un rapport de la mission d’information du Sénat pour la rénovation du bâti scolaire exige un meilleur accompagnement des élus locaux, sous peine de ne pas y parvenir.
26 sénateurs socialistes ont accepté de soumettre une mèche de leurs cheveux à une analyse toxicologique et les résultats sont inquiétants. Ils font état de la présence de mercure, pesticides, plastifiants mais aussi des terres rares. A l’origine de cette initiative, la sénatrice, Angèle Préville estime avoir « des preuves tangibles » de la contamination des Français à différents polluants.
En réflexion depuis la manifestation de Sainte-Soline, la dissolution du collectif « les Soulèvements de la Terre » a été actée par décret en conseil des ministres ce 21 juin. Le gouvernement reproche notamment l’organisation de manifestations non autorisées par la préfecture ainsi que des dégradations.
Réagissant au saccage de serres maraîchères dans la région nantaise par des activistes écologistes, le porte-parole du gouvernement a indiqué ce mercredi que le dossier de dissolution du collectif "Les Soulèvements de la Terre" était en cours de constitution.
C’est tôt ce vendredi matin que des militants d’Alternatiba, des Amis de la Terre, d’ANV-COP21, d’Attac, de Greenpeace, de Scientifiques en rébellion et d’Extinction Rébellion ont tenté de bloquer l’Assemblée générale de Total, prévue à 10 heures salle Pleyel à Paris. Assis par terre pour empêcher les actionnaires d’accéder au bâtiment, ils ont été évacués par les forces de l’ordre, non sans grenades lacrymogènes. L’assemblée générale a bien eu lieu à l’heure prévue, mais les images ont enflammé les réseaux sociaux. Qui sont ces militants, quel est leur objectif avec ces actions ? Gauthier Simon, doctorant et enseignant en science politique à l’institut de recherche Montesquieu (Université de Bordeaux) répond aux questions de Public Sénat pour y voir plus clair.