Invité dans la matinale de Bonjour chez Vous, le politologue de la Fondation Jean-Jaurès souligne un « élargissement de la sociologie du vote RN ». Et ce, dans un contexte où l’intérêt des Français pour la campagne est « extrêmement haut », 80% d’entre eux se déclarant intéressés ou très intéressés par le scrutin, selon une étude de l’Ipsos pour Le Monde, la Fondation Jean-Jaurès, le CEVIPOF, l’Institut Montaigne, Radio France et France Télévisions.
Dissolution (42)
Au soir des résultats des élections européennes marquées par la victoire écrasante du RN et la déroute de la majorité présidentielle, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale. Une annonce sous forme de coup de tonnerre, qui provoque une recomposition politique et déclenche de fait des élections législatives anticipées les 30 juin et 7 juillet prochain. Retrouvez ici tous nos articles.
Le sénateur du Val-de-Marne a écrit au Président de la République pour demander le dégel du corps électoral, issu du décret de convocation des élections législatives, publié le 10 juin au Journal Officiel, le lendemain de la dissolution de l’Assemblée nationale. Une requête qui a cependant peu de chances d’aboutir pour des raisons de bonne administration.
Si la liste définitive des investitures du Rassemblement national n’a pas encore été communiquée, les candidats déclarés affichent des profils divers
Accord pour un nouveau « Front populaire » : le récit d'un accouchement au forceps
Les négociations entre les différents partis de gauche pour une union en vue des élections législatives ont trouvé une issue ce jeudi 13 juin en fin de journée. Retour sur des tractations mouvementées.
Invité de Bonjour chez vous jeudi 13 juin 2024, le sénateur écologiste a insisté sur l’importance de l’union de la gauche pour barrer la route du Rassemblement national aux législatives anticipées les 30 juin et 7 juillet. Il assure aussi que Julien Bayou ne sera pas investi par le Front populaire, mais laisse planer le doute sur Adrien Quatennens.
Au micro de Public Sénat, le sénateur communiste de Paris a étrillé le bilan d’Emmanuel Macron, et défendu la constitution du « Front populaire » à gauche, dont un accord a été trouvé en fin de matinée.
Les élections législatives qui doivent se tenir le 30 juin et le 7 juillet prochain sont déjà ciblées par trois recours devant le Conseil constitutionnel. Délai trop court pour s’inscrire sur les listes électorales, pour déclarer sa candidature ou tout simplement pour voter dans certains territoires… La tenue du scrutin peut-elle être jugée inconstitutionnelle ?
Après l’annonce surprise de la dissolution à l’issue des élections européennes, le Président de la République tenait une conférence de presse ce mercredi. Campagne des législatives, alliance à gauche, psychodrame chez les LR, programme du RN et positionnement de la majorité présidentielle, retrouvez les temps forts des déclarations d’Emmanuel Macron.
Alors que les négociations autour d’un accord de gauche pour les législatives se poursuivent, les sénateurs socialistes estiment que le score réalisé par Raphaël Glucksman aux élections européennes doit placer le PS en première ligne par rapport à LFI. Auprès de Public Sénat, Olivier Faure, le Premier secrétaire du PS, assure que le principe d’un « rééquilibrage » dans l’attribution des circonscriptions a été acté par les autres formations.
Report de sa conférence de presse, interviews, trois interventions par semaine, le chef de l’Etat veut s’impliquer dans la campagne des législatives. Certains estiment qu’en intervenant trop, le chef de l’Etat pourrait nuire aux résultats de son camp.
Après l’annonce faite en loup solitaire par Éric Ciotti d’alliance entre LR et le RN, le monde politique français est sous le choc. A gauche, la nécessité de s’unir pour éviter une majorité absolue à l’extrême-droite se fait plus pressante. Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, est venu au Sénat cet après-midi présenter l’avancement des négociations entre les partis de gauche visant à la constitution d’un « front populaire ». Il appelle à la « mise au placard » des « rancœurs » dans son camp.
Gérard Larcher et les sénateurs LR appellent Éric Ciotti à démissionner de la présidence du parti
L’appel d’Éric Ciotti à constituer une alliance avec le Rassemblement national suscite la stupéfaction dans les deux groupes parlementaires du parti. Au Sénat, Gérard Larcher et les sénateurs LR demandent à Éric Ciotti de démissionner de ses fonctions de président du parti.