Dans une interview accordée au journal britannique The Economist, le chef de l’État réaffirme son discours d’« ambiguïté stratégique » vis-à-vis de la Russie. Le président de la République continue donc d’envisager une intervention de troupes françaises, « si les Russes devaient aller percer les lignes de front » et « s’il y avait une demande ukrainienne », faute de quoi « nous n’aurons plus de sécurité en Europe ».
Défense (28)
Armement...matériels militaires....loi de programmation...Retrouvez ici tous nos articles concernant l'actualité de la défense.
À l’issue de trois mois de travaux, une mission sénatoriale appelle à une série d’actions pour éviter un démantèlement d’Atos et protéger ses activités souveraines. Elle appelle notamment à des prises de participation et un contrôle plus fin en cas d’investissements étrangers.
Face à la faiblesse de la production d’armement et de munitions de l’industrie de la défense française, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, « n’exclut pas » de contraindre les industriels par des « réquisitions ». L’objectif est de répondre aux besoins de l’armées et d’aider davantage l’Ukraine. Pour le sénateur LR Cédric Perrin, c’est la preuve que « nous ne sommes pas en économie de guerre ».
Le Sénat adopte le texte sur le financement des entreprises de la défense par le livret A
L’objectif de cette proposition de loi du sénateur LR Pascal Allizard est d’affecter une partie des ressources collectées par le livret A et le livret de développement durable et solidaire vers les entreprises de la défense. « L’épargne populaire n’a pas à financer l’économie de guerre », dénoncent les sénateurs communistes.
Nouvelle tentative au Sénat pour orienter une partie du livret A vers l’industrie de la défense
Une proposition de loi de la majorité sénatoriale, qui sera examinée le 5 mars, prévoit de flécher une partie des fonds, collectés au titre du livret A, vers les entreprises de l’industrie de défense française. Le groupe socialiste défend, quant à lui, la création d’un livret d’épargne spécifique.
Jean-Marie Bockel nommé « envoyé personnel » d’Emmanuel Macron en Afrique
L’ancien sénateur et ex-Secrétaire d’Etat, Jean-Marie Bockel, a été chargé par Emmanuel Macron de discuter avec les pays partenaires africains des nouvelles formes de la présence militaire française sur leur sol, alors que Paris s’apprête à réduire drastiquement ses effectifs sur le continent dans les mois à venir.
Invité de « Bonjour chez vous » ce jeudi 18 janvier, le commissaire européen au marché intérieur s’est voulu optimiste sur la capacité de l’Union européenne à accélérer pour renforcer sa défense commune et aider l’Ukraine.
Livret A : demain, votre épargne ne financera plus seulement le logement social
Dédié essentiellement au financement du logement social, le livret A pourrait dans le futur financer d’autres secteurs. En l’espace d’un semestre, plusieurs tentatives ont abouti pour rediriger une partie de l’épargne des Français, d’autres sont restées au stade d’idées.
Guerre en Ukraine : quels sont les enjeux du sommet de l’OTAN à Vilnius ?
Les Etats membres de l’OTAN se réunissent à Vilnius les 11 et 12 juillet. Parmi les sujets chauds, l’adhésion de l’Ukraine à l’alliance militaire. Si le principe est acquis, les modalités et le calendrier sont loin d’être définis et devraient être au cœur des discussions. Entretien avec Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique.
Depuis plus d’un an, la guerre en Ukraine a rappelé aux européens la nécessité de renforcer leur sécurité. Mais pour l’heure, les 27 ont bien du mal à s'accorder sur une réponse commune de défense. L’Allemagne, soutenue par une quinzaine d’Etats membres, s’est tournée vers les Etats-Unis et Israël pour l’acquisition conjointe de systèmes de défense aérienne, au grand désarroi de la France.
Dans le cadre de l’examen du projet de loi de programmation militaire, les sénateurs de droite comme de gauche ont adopté un amendement pour doter la délégation parlementaire au renseignement de prérogatives de contrôle des ventes d’armes à l’étranger, a posteriori et sous secret défense. Malgré ce cadre strict, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, s’y est opposé.
Le Sénat a débuté l’examen du projet de loi de programmation militaire. S’il partage les objectifs du gouvernement d’une LPM à 413 milliards d’euros, un désaccord existe sur le rythme de la hausse du budget. Selon le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, les modifications apportées par le Sénat reviennent de plus à « alourdir » la facture, en portant le budget à au moins 416 milliards d’euros. Une lecture que la majorité sénatoriale conteste.