Ce 28 février, Marine Le Pen était en visite au Salon de l’agriculture. L’occasion pour la présidente du groupe RN à l’Assemblée de réagir aux dernières annonces d’Emmanuel Macron pour faire face à la crise agricole. Sans certaines conditions, elle estime que l’instauration de prix planchers pourrait conduire à « la ruine de l’agriculture ».
Colère des agriculteurs (94)
Normes excessives, faibles revenus, enjeux environnementaux....Depuis mi janvier, les agriculteurs ont multiplié les actions pour faire valoir leurs revendications. Le gouvernement tente de répondre au mal être paysan à travers des séries d'annonces. Retrouvez ici tous nos articles
Le gouvernement a publié un nouveau décret interdisant la dénomination de produits à base de protéines végétales par des mots faisant référence à la viande. Un décret salué par les acteurs de la filière animale, qui estiment que des termes comme « steak végétal » ou « saucisse vegan » peuvent créer de la confusion chez les consommateurs.
En visite au Salon de l’agriculture avec une délégation de sénateurs, Gérard Larcher conserve une certaine méfiance à l’égard des annonces d’Emmanuel Macron sur l’instauration de prix planchers pour les denrées agricoles. Pour sortir les agriculteurs de la crise, le président du Sénat demande au gouvernement de reprendre la totalité des propositions de la chambre haute.
La Coordination rurale, l’un des porte-étendards de la colère des agriculteurs
Deuxième organisation syndicale du secteur, connue pour ses actions coups de poing sur le terrain, la Coordination rurale est devenue particulièrement visible dans le mouvement de protestation des agriculteurs. Dans cette crise inédite par sa dureté, la CR cultive sa différence avec le syndicat majoritaire, la FNSEA. Au point d’agacer le chef de l’Etat. Focus sur ce syndicat.
Lors d’un débat improvisé avec des exploitants en ouverture du Salon de l’agriculture, le président de la République a annoncé son souhait d’instaurer des prix planchers sur les matières premières. Une mesure qui viserait à « protéger le revenu agricole », défendue de longue date par la Confédération paysanne, mais à laquelle la FNSEA et les agroindustriels sont largement opposés.
Le président des Républicains s’est rendu au Salon de l’agriculture ce lundi. Au micro de Public Sénat, il s’interroge sur les annonces faites par l’exécutif pour calmer la grogne du monde rural, estimant que les mesures qui sont aujourd’hui dénoncées par les agriculteurs découlent directement de la politique conduite par Emmanuel Macron depuis 2017.
La ministre déléguée à l'Agriculture et à la Souveraineté alimentaire a annoncé une simplification des procédures pour construire des ouvrages de stockage d'eau
Salon de l’agriculture : le grand débat, « un échec historique pour la communication de l’Élysée »
Face au tollé provoqué par l’invitation des Soulèvements de la Terre à un grand débat avec les acteurs du monde agricole, l’exécutif rétropédale et plaide une « erreur ». La FNSEA, rejointe par d’autres organisations conviées, refuse une telle rencontre. À la veille de l’ouverture du Salon de l’agriculture, le « coup politique » tenté par Emmanuel Macron semble avoir du plomb de l’aile.
Temps fort de la vie politique, le Salon international de l’agriculture est aussi un terrain favorable aux accrochages, avec des élus et responsables politiques à portée d’engueulade. Le tout sous l’objectif des caméras. Dans un contexte de remobilisation du monde agricole, la 60e édition du « SIA » s’annonce sous haute tension. Retour sur les incidents et autres bousculades qui ont marqué ses allées ces dernières années.
Invité de l’émission Extra Local, le patron de la FNSEA confirme qu’il ne participera pas au grand débat souhaité par l’Élysée en ouverture du Salon de l’agriculture. Point de blocage : l’invitation des Soulèvements de la Terre à la table des discussions. Pour Arnaud Rousseau, « ce n’est pas la manière de sortir de cette crise de manière constructive ».
« C’est du n’importe quoi ! » : les sénateurs interloqués par l’incident FNSEA-Élysée
Après l’avoir envisagée, l’Élysée a fait marche arrière sur la venue de l’organisation des Soulèvements de la Terre au grand débat que le président animera au Salon de l’agriculture. Avant de finalement plaider une « erreur » lors d’une communication faite avec les journalistes. Au Sénat, c’est la consternation, la droite ciblant l’Élysée, et d’autres parlementaires, plus à gauche la FNSEA.
Invité ce vendredi 23 février sur RMC-BFMTV, le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, a annoncé qu’il ne souhaitait pas se rendre au grand débat devant se dérouler demain au Salon de l’Agriculture », malgré le rétropédalage de l’Elysée hier soir. La raison principale ? Une « incompréhension » suscitée par l’invitation du mouvement écologiste, les Soulèvements de la Terre, que le gouvernement avait annoncé dissoudre avant que le Conseil d’Etat ne juge cette décision illégale.