Le groupe « Ensemble pour la République » s’est réuni pour échanger sur le « pacte d’action pour les Français ». Si le texte n’est pas encore définitif, il doit servir de base de négociations avec les autres forces politiques de l’Assemblée nationale. Sans véritables nouveautés, les chances de succès sont maigres.
Mardi soir, en rejetant la candidature de Lucie Castets proposée par le Nouveau Front Populaire, Emmanuel Macron s’est donné quelques semaines pour nommer le prochain locataire de Matignon et voit d’un bon œil le pacte législatif proposé par LR. Mais la droite ne veut pas entendre parler d’une coalition. Pour l’instant.
Invité de la matinale de Public Sénat, le ministre délégué chargé de l’Europe, Jean-Noël Barrot a tenu la ligne du bloc central, plaidant pour une coalition des modérés. Une idée appuyée par Emmanuel Macron dans une lettre adressée aux Français.
« Est-ce qu’on est capable d’aligner plus de 182 députés qui disent, nous ne voulons pas de la gauche au gouvernement avec LFI ? On voit tous les matins Monsieur Mélenchon qui préempte une pseudo-victoire », tonne Hervé Marseille, président de l’UDI, du groupe centriste au Sénat et figure importante du bloc central. Pour le sénateur des Hauts-de-Seine, l’objectif est clair, former une coalition assez large pour écarter le NFP de Matignon. Une coalition allant « au-delà de 182 et le plus proche possible de 289 » députés, plaide Hervé Marseille.
A quelques jours du second tour des élections législatives, le paysage politique apparaît extrêmement fragmenté, divisé entre trois blocs. Dans cette situation, difficile de faire émerger une majorité absolue. Dans ce cas de figure, les autres partis pourraient-ils s’entendre et gouverner ensemble au sein d’une grande coalition ?
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Congrès des maires de France : la problématique du logement
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