De nombreux élus démocrates estiment que le président des Etats-Unis a pu utiliser ses annonces sur les droits de douane, et leurs conséquences sur les cours de la Bourse, pour aider des proches à s’enrichir. À ce stade, les autorités américaines de régulation des marchés n’ont pas réagi.
Le président américain maintient ses menaces de guerre commerciale, semant la panique sur les marchés à travers le monde. En Asie comme en Europe, les places boursières enregistrent des chutes spectaculaires. Faut-il craindre une crise économique durable ? Réponses avec Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste à BDO France.
L’annonce par Donald Trump d’une hausse des droits de douane américains de 20% inquiète de nombreux secteurs français. Emmanuel Macron a réuni ce jeudi à l’Élysée pour comprendre les conséquences économiques concrètes impliquées pour les différentes entreprises françaises. « L’économie et les Américains, qu’il s’agisse des entreprises ou des citoyens, sortiront plus faibles et plus pauvres », a-t-il réagi en préambule de cette rencontre. En France, les exportations d’alcool, de produits de luxe ou de pièces liées à l’aéronautique feront partie des plus durement touchés par l’annonce de Washington.
L’annonce par Donald Trump d’une hausse des droits de douane à hauteur de 20% sur les produits issus de l’Union européenne pousse les responsables politiques à agir. La présidente de la commission des affaires économiques au Sénat Dominique Estrosi-Sassone (LR) annonce ce jeudi 3 avril que le lancement d’une mission d’information sur le commerce international est en projet au Palais du Luxembourg. Celle-ci pourra être « force de proposition » afin de déterminer les biens américains à cibler en représailles aux mesures de Washington.
L’annonce par les États-Unis de l’imposition de nouveaux droits de douane sur les produits de tous les pays du monde, dont ceux de l’Union européenne, marque une nouvelle étape dans la guerre commerciale lancée par Donald Trump. « Il faut sortir de cette forme de naïveté européenne (...) et assumer cette Europe beaucoup plus puissante », appelle Aurore Bergé, ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes et invitée de Public Sénat ce jeudi 3 avril. Une réunion de crise avec les représentants du secteur est prévue à l’Élysée à 16 heures.
Le président américain Donald Trump presse de nouveau son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, de signer le contesté accord sur les minerais proposé par Washington ces derniers mois. « Je vois qu'il essaie de se retirer de l'accord sur les terres rares. Et s'il le fait, il aura des problèmes. De gros, gros problèmes », a menacé dimanche le milliardaire à propos du dirigeant ukrainien. Mais le document, largement modifié par rapport à la version précédemment présentée, prévoit des conditions très défavorables à Kiev. Une marge de négociation existe-t-elle encore ? Réponse avec deux experts.
Le chef de file de la droite européenne, présent au Sénat avec les eurodéputés du PPE, met en garde les Etats-Unis, après l’annonce de nouveaux droits de douane à hauteur de 25 % sur les voitures étrangères. « L’Union européenne doit riposter immédiatement », affirme-t-il.
Après trois ans de sanctions commerciales, l’Union européenne importe encore des quantités importantes de fossiles russes. Une manne financière pour la Russie supérieure à l’aide apportée à l’Ukraine. Au-delà du contournement des sanctions mis en place par les Russes, c’est la dépendance de l’économie européenne aux fossiles qui pose question.
Après les députés, c’était au tour des sénateurs de s’exprimer sur la situation en Ukraine. François Bayrou a ouvert le débat en revenant sur la suspension de l’aide des Américains à l’Ukraine et sur le changement d’ère « historique » auquel l’Europe se trouve confrontée. Retrouvez les temps forts de ce débat en vidéo.
L’attitude de l’administration Trump semble imposer une prise de conscience européenne autour de la construction d’une défense commune, une position défendue par la France et par Emmanuel Macron depuis 2017. Une victoire politique pour le chef de l’Etat, mais qui ne sera pas nécessairement suivie d’effets.
Alors que les tensions entre Paris et Alger sont au plus haut, le Sénat algérien a annoncé suspendre ses relations avec le Sénat français. En cause : la visite d’une délégation conduite par Gérard Larcher dans le Sahara occidental, où la France a reconnu la souveraineté du Maroc.
Trois ans jour pour jour après l’invasion russe de l’Ukraine, Emmanuel Macron se rend ce lundi 24 février à Washington pour rencontrer le président américain à la Maison-Blanche. Une rencontre qui se déroule dans un climat de tension important entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, qualifié par le milliardaire de « dictateur ». « Il faut, pour négocier avec Vladimir Poutine, lui avoir au préalable infligé une défaite claire et nette », répète ce matin Bernard Guetta sur Public Sénat.