Ce jeudi 21 novembre, dans le cadre de l’examen du budget de la Sécurité sociale, les sénateurs ont pour partie triplé la taxation sur les boissons qui contiennent le plus de sucre ajouté. Ils ont également revu à la hausse la taxe sur les édulcorants de synthèse, souvent utilisés par les fabricants pour remplacer le sucre ajouté.
Auditionnés dans le cadre de la Mission d'évaluation et de contrôle de la sécurité sociale, les industriels des boissons sucrées et de l'alimentation grasse ou sucrée, ont été interrogés par les sénateurs sur l’impact des taxes sur ces produits, pour lutter contre l’obésité, alors que celle-ci a doublé en l’espace de 20 ans. Pour les industriels, le levier de la fiscalité ne joue aucun rôle dans cette lutte, dénonçant même un « food bashing » à l’encontre de leurs produits.
Lors d’un débat improvisé avec des exploitants en ouverture du Salon de l’agriculture, le président de la République a annoncé son souhait d’instaurer des prix planchers sur les matières premières. Une mesure qui viserait à « protéger le revenu agricole », défendue de longue date par la Confédération paysanne, mais à laquelle la FNSEA et les agroindustriels sont largement opposés.
Les Écologistes ont dévoilé ce jeudi 15 février, lors d’une conférence de presse, leurs propositions pour l’agriculture. Alors que les syndicats mettent la pression sur le gouvernement après les annonces faites par Gabriel Attal pour répondre à la grogne du secteur, les écolos espèrent parvenir à peser sur la future loi d’orientation agricole.
En plein mouvement de colère des agriculteurs, le président de la FNSEA était entendu par la commission des affaires économiques du Sénat. Alors que les enseignes de grande distribution sont visées, Arnaud Rousseau a défendu la vision du principal syndicat de la profession pour protéger les revenus agricoles.
Trois lois, dites « Egalim I », « Egalim II » et « Egalim III », votées entre 2018 et 2023, protègent les exploitants agricoles des effets pervers du bras de fer commercial qui oppose chaque année la grande distribution et les industriels de l’agroalimentaire. Mais de l’aveu des parlementaires et du gouvernement, leur application est encore insuffisante.
L’indice des prix à la consommation s’établit à + 4,8 % en un an. Une hausse plus importante qu’en juillet qui s’explique par l’augmentation des tarifs réglementés de l’électricité. Le secteur alimentaire continue de tirer l’inflation vers le haut. Pour tenter d’y faire face, Bruno Le Maire a annoncé le blocage de 5 000 références contre 1 500 auparavant.