Auditionné au Sénat, le directeur général de l’Office français de la biodiversité est rapidement revenu sur les attaques subies par la police de l’environnement, depuis le début de la crise agricole. « Nous avons besoin de travailler sur notre intégration dans les territoires », a concédé Olivier Thibault, tout en réaffirmant son soutien à tous les agents.
Le Conseil constitutionnel a retoqué jeudi 20 mars un tiers du projet de loi d’orientation agricole. Ce texte avait été profondément remanié par le Sénat afin d’alléger les contraintes réglementaires et environnementales qui pèsent sur les exploitants, au grand dam des écologistes. Pour autant, plusieurs dispositions polémiques, comme la dépénalisation de certaines atteintes environnementales, ont été validées par les Sages.
Le PDG du groupement coopératif, quatrième réseau de la grande distribution en France, constate qu’une « large proportion » des consommateurs continue de se recentrer sur les achats essentiels. Le dirigeant a également partagé au Sénat ses propositions, dans le cadre de la réforme des lois Egalim, qui fixent le cadre des négociations entre les distributeurs et leurs fournisseurs.
Avec l’adoption de la loi d’orientation agricole, le Sénat a achevé une longue période d’examen de textes agricoles. Au Salon de l’agriculture, Gérard Larcher revient sur le chemin parcouru depuis la crise de l’an passé. « Il y a encore à travailler sur le volet des revenus », observe-t-il.
Christiane Lambert, ancienne présidente de la FNSEA désormais à la tête de la Fédération des entreprises de charcutiers-traiteurs, estime que l’initiative de Karine Le Marchand de réunir les grands distributeurs, ce mercredi 26 février au salon de l’agriculture, est « une action de plus » et dénonce les « pratiques innommables » des grands distributeurs.
La loi d’orientation agricole a été adoptée par le Parlement le 20 février. Un texte plutôt bien accueilli par les exploitants, mais très critiqué par la gauche. « Après l’agribashing, on a maintenant l’écologie-bashing », fustige Olivier Faure ce mercredi 26 février. Le Premier secrétaire du Parti socialiste regrette que le gouvernement mène selon lui « un combat contre la norme, de tout ce qui est de l’ordre de la régulation, contre la science elle-même ».
La France continue de s’opposer à l’accord de libre-échange du Mercosur, conclu par la Commission européenne avec plusieurs pays d’Amérique du Sud en décembre. « On continue de se mobiliser avec nos partenaires pour avoir une minorité de blocage et refuser cet accord en l’état », a indiqué Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l’Europe, ce mercredi lors de sa visite au Salon de l’Agriculture. Selon lui, plusieurs pays, dont l’Italie et la Pologne, « partagent les préoccupations » françaises sur le texte.
Laurent Wauquiez vise de nouveau l’Office français de la biodiversité (OFB). Le président du groupe LR à l’Assemblée nationale appelle à dissoudre l’agence, quelques semaines après avoir décrit ses fonctionnaires comme « une coalition d’idéologues ». « Des agents qui contrôlent les agriculteurs avec un pistolet à la ceinture, ce n’est pas acceptable », a-t-il lancé ce mercredi 26 février, durant sa visite au Salon de l’Agriculture.
L’ex-Premier ministre Michel Barnier était présent ce mercredi 26 février au Salon de l’agriculture, à Paris. L’occasion pour lui de saluer l’adoption au Parlement de la loi d’orientation agricole, un texte « très important ». Mais le travail doit se poursuivre pour « tenir les engagements » pris pour les agriculteurs dans la durée. « Il ne faut pas avoir la mémoire courte », exhorte ainsi Michel Barnier.
Au cours de sa déambulation dans les couloirs du Salon de l’Agriculture, le secrétaire national du Parti communiste français, Fabien Roussel, a pris une position à rebours des autres responsables politiques. Il s’est montré hostile à l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, car elle représente une « menace » pour l’agriculture française.
Le président de Reconquête a réagi, ce mardi 25 février, au souhait de Donald Trump d’augmenter les droits de douane sur les produits agricoles et viticoles français. Éric Zemmour a appelé à négocier avec le 47ème président des États-Unis pour parvenir à un accord alors que les producteurs français s’inquiètent.
Le Sénat a adopté fin janvier une proposition de loi qui autorise de nouveau l’usage d’une famille des néonicotinoïdes, ces pesticides nocifs pour les pollinisateurs. Françoise Gatel, ministre déléguée chargée de la Ruralité, appelle à « engager des solutions avant de lancer trop d’interdictions » pour les agriculteurs sur ce type de problématiques. Elle dénonce un « agribashing » de la part d’associations écologistes envers les producteurs, accusés selon elles de « ne pas être assez écolos ».