Après le vote de la proposition de loi à l’Assemblée au mois de mars, puis au Sénat le 22 mai, un accord a été trouvé entre les parlementaires pour accroître la surveillance des opérations d’ingérence. « C’est globalement l’écriture du Sénat qui a été reprise », se félicite la rapporteure du texte pour la chambre haute, Agnès Canayer.
Venu présenter son rapport sur l’action publique en faveur de l’adaptation au changement climatique, le premier président de la Cour des comptes a alerté les sénateurs sur le « mur d’investissements » qui attendait l’État. De nouvelles dépenses à venir qui passent nécessairement par une réduction de la dette publique, « pour retrouver des marges de manœuvre ».
Ce 29 mai, à l’initiative du groupe Renaissance, les sénateurs débattront de la question du contrôle des investissements étrangers. Alors que la France occupe une nouvelle fois la première place européenne en matière d’attractivité, les risques d’ingérences étrangères appellent à davantage de surveillance par les parlementaires.
Auditionné au Sénat dans le cadre de la commission d’enquête sur TotalEnergies, l’ancien président de la République a été questionné sur le rôle de la diplomatie française dans les activités du groupe à l’étranger. Si François Hollande a reconnu le rôle passé de l’État, il assure qu’aujourd’hui les compagnies pétrolières s’en sont émancipées.
Auditionné dans le cadre de la commission d’enquête sur les obligations climatiques de TotalEnergies, l’ancien président de la République a été questionné sur la poursuite des activités du groupe en Russie. Pour François Hollande, l’Union européenne doit suspendre les livraisons de gaz naturel liquéfié russe, « quoi qu’il en coûte ».
Rendez-vous politique attendu de cette campagne européenne, Gabriel Attal et Jordan Bardella débattaient sur le plateau de France 2 ce jeudi 23 mai. Si le Premier ministre s’est distingué par une meilleure connaissance des dossiers, la tête de liste du Rassemblement national pourrait aussi tirer profit de cette confrontation particulière.
Le Sénat a largement adopté la proposition de loi visant à prévenir les ingérences étrangères en France. Le texte, débattu ce 22 mai, propose notamment la création d’un registre où devront s’inscrire les représentants d’intérêts étrangers. Il autorise aussi les services de renseignements à utiliser des algorithmes pour détecter les opérations d’ingérences, une disposition qui a suscité de fortes oppositions à gauche.
Trois ONG et huit personnes victimes de catastrophes climatiques portent plainte contre TotalEnergies, notamment pour homicide involontaire et mise en danger de la vie d’autrui. Une nouvelle affaire qui intervient à quelques semaines de la fin de la commission d’enquête sénatoriale sur le groupe pétrolier.
Alors que l’Élysée tente de conserver un lien avec Dakar depuis l’élection d’un nouveau président en mars, le Premier ministre Ousmane Sonko a vivement critiqué l’action d’Emmanuel Macron lors d’une conférence donnée ce 16 mai. Une intervention qui « recadre » les relations entre les deux pays, un mois et demi après l’accession d’un parti souverainiste au pouvoir au Sénégal.
À l'heure où l'Azerbaïdjan est accusé par le gouvernement d'influencer les indépendantistes en Nouvelle-Calédonie, le Sénat s'apprête à examiner une proposition de loi sur les ingérences étrangères. Le texte permettrait de renforcer le cadre juridique pour surveiller les représentants d’intérêts étrangers en France et mieux sanctionner les ingérences.
Alors que la Nouvelle-Calédonie est en proie à des émeutes meurtrières, Gérald Darmanin accuse l’Azerbaïdjan de souffler sur les braises. Depuis quelques mois, le pays prorusse affiche en effet son soutien aux mobilisations des indépendantistes, tout en rejetant « les accusations infondées » du ministre de l’Intérieur.
L’examen de la réforme de l’audiovisuel public débute à l’Assemblée nationale. La commission des affaires culturelles a voté pour le déplafonnement des recettes publicitaires dans le secteur. L’amendement déposé par le gouvernement suscite la colère des acteurs, privés comme publics, mais est aussi désapprouvé par la droite sénatoriale qui fait de cette proposition une « ligne rouge ».