24h après le soutien « sans ambiguïté » à Emmanuel Macron au second tour, le président du groupe centriste du Sénat, Hervé Marseille précise « qu’il ne s’agit pas d’un ralliement ». En cas de réélection du chef de l’Etat, le sénateur demande des changements dans son mode de gouvernance. Interview.
Déçus par le score de Yannick Jadot, aminci par le vote utile, les parlementaires écologistes estiment qu’il faudra faire le bilan de ces derniers mois de campagne. Quant aux accords pour les élections législatives, ils estiment que la balle est dans le camp de la France insoumise.
Sur la France inter ce mardi 12 avril, la candidate d’extrême-droite Marine Le Pen a appelé à restaurer le « dialogue social », avant de proposer, au cours d’une conférence de presse à Vernon dans l’Eure, la création d’une « démocratie sociale ». Un appel du pied aux syndicats qui après le premier tour se positionnent en majorité contre les idées portées par le Rassemblement National.
Alors qu’Emmanuel Macron « ouvre la porte » à la retraite à 64 ans, l’opposition raille une « posture très politique » censée parler aux électeurs de gauche en vue du second tour. Mais les macronistes assurent que l’objectif des 65 ans est maintenu. « C’est un jour à gauche, un jour à droite, personne ne comprend plus rien », pointe le socialiste Patrick Kanner, qui pense « qu’Emmanuel Macron n’est pas serein ».
Le groupe centriste du Sénat dévoile sa position en vue du second tour de l’élection présidentielle. Il appelle à voter « sans ambiguïté » en faveur du président sortant et estime que les plus démunis « seraient les premières victimes » d’une victoire de Marine Le Pen.
La candidate RN a rappelé sa proposition d’un septennat non renouvelable. Emmanuel Macron lui préférait un mandat de sept ans renouvelable. Une idée loin d’être nouvelle qui revient épisodiquement depuis une dizaine d’années.
Thérapie de groupe ce mardi au Sénat pour le groupe socialiste, après le score historiquement bas d’Anne Hidalgo. La soixantaine de sénateurs présidée par Patrick Kanner a longuement échangé sur les enseignements du scrutin et le travail de refondation à engager. La séance a été sereine, mais plusieurs membres ne cachent pas leur inquiétude pour la suite.
Rémunération des enseignants, apprentissage des fondamentaux, orientation postbac…. Les projets éducatifs d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen divergent, entre autonomie des établissements et refonte du système éducatif.
Lundi soir, Emmanuel Macron « n’a pas exclu » le recours au référendum pour « quelque réforme que ce soit », y compris celle des retraites. Souvent évoqué, le référendum législatif tel que prévu à l’article 11, n’a pourtant jamais été utilisé pour une réforme d’ampleur. Explications
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, l’ancien président de la République indique qu’il apportera sa voix à Emmanuel Macron le 24 avril. Il évoque également la question d’un « rassemblement » autour du président sortant.
Quel est le rôle du débat d’entre-deux-tours ? Comment les équipes des candidats gèrent aujourd’hui la diffusion des meetings dans la campagne présidentielle ? Quelle est la force de l’image dans ces moments démocratiques majeurs ? Réponses dans cet épisode.
Les premières conclusions de la Conférence sur l’avenir sur l’Europe doivent être rendues le 9 mai. Ce « grand débat » pour réinventer l’Union européenne n’a pas jusqu’ici suscité un enthousiasme populaire. « Ici l’Europe », cette semaine, débat du bien-fondé de cet exercice de démocratie participative et de ses suites.