EELV a demandé à la France insoumise que leur poids lors des élections intermédiaires soit pris en compte pour la préparation d’un accord en vue des législatives. Le secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts a également déclaré que 1,2 million d’euros avaient été récoltés depuis dimanche dans le cadre de leur appel aux dons pour rembourser la campagne.
Alors que dans le dernier sondage Odoxa-Mascaret réalisé pour l’Obs le jeudi 14 avril, Emmanuel Macron atteint les 53 % des intentions de vote au second tour, la candidate d’extrême-droite, Marine Le Pen, est créditée à 47 %. Face à cette situation des associations appellent à faire barrage au Rassemblement National le 24 avril et soulignent le danger que représente « la priorité nationale », proposition phare de la candidate.
Contrairement à Joe Biden, Emmanuel Macron se refuse à parler de « génocide » pour qualifier certaines attaques russes en Ukraine. Selon lui reconnaître ce crime entraînerait un devoir d’assistance » et ferait de la France un cobelligérant. Un discours « erroné et dangereux » pour Raphaël Maurel, maître de conférences en droit public à l’université de Bourgogne.
A la recherche de partenaires diplomatiques crédibles, le regard de la candidate du RN est porté sur l’Europe de l’Est où les ultra-conservateurs sont déjà au pouvoir. Si les convergences de vue sont évidentes entre souverainistes sur les questions de société et les thématiques européennes, les liens pourraient se tendre sur une future coopération entre Etats notamment du fait des divisions sur la question russo-ukrainienne.
Depuis le début de la guerre, plus de 700 000 Ukrainiens ont transité par la Roumanie. Un défi pour les autorités de ce pays membre de l’Union européenne. Reportage dans l’Est du pays, au poste frontière d’Isaccea et dans la ville de Galati.
Face aux difficultés financières rencontrées par Yannick Jadot et Valérie Pécresse, François Bayrou a remis encore une fois son idée d’une banque de la démocratie sur la table. Prévu à l’origine dans la loi de confiance dans la vie publique de 2018, l’établissement n’a jamais vu le jour.
Dans un sondage Elabe, réalisé entre le 15 et le 16 mars 2022, l’emploi arrive en 7e position dans la liste des principales préoccupations des Français. Mercredi 13 avril, dans les Hauts-de-Seine, Marine Le Pen a affirmé être du côté de la « France qui travaille » tandis qu’Emmanuel Macron a, lui, fixé comme cap « le plein-emploi ». Les deux finalistes font des propositions diamétralement opposées tout en ayant quelques cibles similaires, comme l’insertion des jeunes.
En cinq ans, la candidate du Rassemblement national a revu sa copie sur l’Europe. La remise en cause de la monnaie unique lui avait fait perdre de précieuses voix. Depuis, elle dément tout « Frexit ». Mais plusieurs mesures contreviendraient aux traités européens.
De 2017 à 2022, l’entre-deux-tours n’est plus le même entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. L’un est sortant et l’autre arrondie les angles. Le Président multiplie les déplacements et joue la proximité, quitte à être à portée d’engueulade, quand Marine Le Pen joue le sérieux par des conférences de presse.
Les deux ans de crise sanitaire, la situation délicate de l’hôpital public et la lutte contre les déserts médicaux n’ont fait que renforcer les préoccupations des Français sur la santé. C’est donc sans surprise que cette thématique figure parmi les principales préoccupations des citoyens dans plusieurs enquêtes d’opinion à la veille du second tour. Les deux finalistes s’accordent sur la nécessité d’entreprendre des réformes, un peu moins sur les moyens à mobiliser pour parvenir à ces objectifs. Les deux ans de crise sanitaire, la situation délicate de l’hôpital public et la lutte contre les déserts médicaux n’ont fait que renforcer les préoccupations des Français sur la santé. C’est donc sans surprise que cette thématique figure parmi les principales préoccupations des citoyens dans plusieurs enquêtes d’opinion à la veille du second tour. Les deux finalistes s’accordent sur la nécessité d’entreprendre des réformes, un peu moins sur les moyens à mobiliser pour parvenir à ces objectifs.
Alors que la réforme institutionnelle s’invite dans ce début de campagne de second tour, plusieurs questions entourent encore les projets d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen. Le premier doit composer avec son échec à faire adopter sa réforme de 2017, tandis que la seconde devra se frotter à la jurisprudence du Conseil constitutionnel pour appliquer son programme.
Comme en 2017, le leader de la France Insoumise a lancé une consultation en ligne pour permettre à ses partisans d’exprimer leur préférence au deuxième tour de l’élection présidentielle. Un procédé qu’il avait déjà mis en œuvre en 2017.